Les comités locaux du département

Les comités locaux du département de l'Isère

GRENOBLE/AGGO - GRESIVAUDAN -VERCORS -VOIRON/MOIRANS -BOURGOIN -TERRES FROIDES/LA TOUR DU PIN -LES AVENIERES/MORESTEL - PONT DE BEAUVOISIN/ VALDAINE

lundi 27 février 2017

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N°441 - jeudi 23 février 2017

Editorial Informations Ouvrières n°441

Inverser le cours des choses



Mercredi 22 février 2017
Le point de vue d’Elisabeth Narcy, membre du bureau national du POI
Inverser le cours des choses 
Le point de vue d’Elisabeth Narcy, membre du bureau national du POI
La Ve République n’a jamais connu une pire campagne présidentielle. Censée faire surgir un « homme providentiel » au-dessus des partis, l’élection présidentielle fait la preuve à chaque nouvel épisode de l’impasse de ce régime, poursuit la dislocation des partis et montre que ce n’est pas cette élection qui peut répondre aux questions qui assaillent les travailleurs, l’ensemble de la population. 
Pendant la crise politique, le capital maintient son objectif : continuer d’imposer ses exigences au gouvernement, au président élu, quels qu’ils soient. Cet objectif est toujours le même : la « baisse du coût du travail », c’est-à-dire le moins de limites à l’exploitation, la casse des acquis de la lutte ouvrière. C’est ce que le Livre bleu du Medef appelle « un droit social ubuesque »« une complexité érigée en système qui ferait rire si elle ne tuait pas en partie cette croissance économique tant attendue ». 
« Compétitivité », « croissance économique »… ce au nom de quoi il faut licencier, supprimer des emplois, bloquer les salaires, s’acharner à la destruction de la Sécurité sociale, des retraites, de tous les acquis sociaux. Ce langage, on le connaît : c’est celui du prétendu « intérêt général » selon lequel la lutte des classes n’existerait plus. Tous les arguments sont bons : l’économie numérique transforme le travail, chacun de nous va devenir « auto-entrepreneur » selon les uns, « auto-employé » selon d’autres, avec le même résultat : plus de garanties ni de droits collectifs, chacun seul devant une entreprise qui ne s’appelle plus « employeur » mais pressure quand même le travail. Les chauffeurs Uber, gagnant au bout du compte six euros l’heure, viennent d’en faire la démonstration… 
Il n’y aurait plus d’exploiteurs ni d’exploités ? Ceux qui détiennent les moyens de production auraient les mêmes intérêts que ceux qui leur vendent leur force de travail ? C’est ce que M. Gattaz et d’autres voudraient faire accroire. 
Mais chaque jour les grèves, les mouvements, petits ou grands, viennent démontrer le contraire. « On ne lâche rien », disent tous ceux qui se sont battus pendant cinq mois, avec leurs organisations, contre la loi El Khomri. Elle a été imposée, mais le combat pour son abrogation est toujours d’actualité. Le 7 mars, la grève nationale des hospitaliers à l’appel de leurs fédérations syndicales unies contre la loi Touraine est rejointe par de nombreux syndicats et fédérations qui entendent défendre le service public. Et il y a, partout en France, dans les entreprises, les services publics, les établissements scolaires, des grèves, des mouvements sur telle ou telle revendication, qui obtiennent des reculs. « Il y a aussi des victoires » disait une militante POI dans un récent numéro d’Informations ouvrières
C’est là-dessus que s’appuie la résistance concrète, quotidienne, sur l’unité et sur cette volonté de ne rien lâcher. Inverser le cours des choses ne signifie pas attendre un « grand soir », mais lutter pied à pied et faire de chaque revendication obtenue un point d’appui pour aller plus loin, avancer vers la mobilisation de millions de travailleurs avec leurs organisations qui seule peut renverser la situation. 
C’est le sens de la conférence nationale, le 25 mars, des délégués des comités de liaison et d’échanges : construire ensemble la solution, trouver ensemble l’issue politique dans la résistance et l’unité ouvrières. 
IO441
Editer les pages ici --->IO 441.pdf

samedi 18 février 2017

L'EDITO et les premières pages d'informations ouvrières N° 440 du jeudi 16 février 2017



Editorial Informations Ouvrières n°440

Incertitude


Mercredi 15 février 2017
Le point de vue de Pierre Besse, 
membre du bureau national du POI
Incertitude 
Le point de vue de Pierre Besse, membre du bureau national du POI 
Dans le dernier numéro d’Informations ouvrières, en page 2, le rédacteur de l’article concluait sur les interrogations et inquiétudes du journal financier Les Echos, par rapport à la situation de crise présente dans la campagne de la présidentielle. 
L’appréciation de ce journal lié aux milieux financiers reste d’actualité pendant la période à venir. 
Revenons aux propos de cet éditorialiste. « L’incertitude est totale (…). La fragilité est extrême (…). Vite échafaudés, les plans s’écroulent plus vite encore (…). L’image du château de cartes semble pertinente. Artificiel et fragile, il peut s’écrouler au moindre souffle. » 
Incertitude qui d’ailleurs n’est pas propre à la France, notamment quand on voit le désaveu des juges quant aux décisions de Trump concernant l’immigration. 
Cela étant dit, il y a la réalité de tous les jours qu’impose aux travailleurs et aux jeunes du monde entier le capitalisme en décomposition. 
En France, les conflits sociaux, face aux licenciements, aux réorganisations, à la déréglementation, ont lieu tous les jours. Que ce soit à La Poste, à EDF, à la SNCF, dans la santé privée comme publique, dans l’enseignement, le commerce, l’industrie… 
La lutte des classes n’est pas en sommeil, bien au contraire. Les travailleurs, la jeunesse, cherchent, essayent de trouver des convergences pour arracher leurs revendications. 
Le 7 mars prochain sera un grand pas vers cette convergence, puisque les fédérations CGT, FO et SUD de la santé appellent à cette journée de grève et de manifestations, dont une, centrale, à Paris. Cette journée de mobilisation concernant la santé est également appelée par les fédérations des organismes sociaux CGT, FO, SUD, mais également des confédérations, toujours CGT, FO, SUD, de retraités et maintenant suivies par ces mêmes organisations chez les territoriaux, à EDF, etc. 
Il est clair que la santé concerne toute la population et, de ce point de vue, est un facteur de convergence de toutes les luttes. 
Dans cette situation, il n’en demeure pas moins qu’une réflexion mûrit dans la classe ouvrière et la jeunesse. Quelle issue politique pour satisfaire l’immense majorité de ce pays ? 
Aucun parti, aucun candidat providentiel, n’a de réponse. Alors la solution ne peut venir que du dialogue, de la discussion entre militants ouvriers, paysans, élus, démocrates. 
Ces réflexions, ces échanges commencent à avoir lieu dans les entreprises, les localités, les départements. Les délégués de ces comités se rencontreront le 25 mars pour poursuivre et faire avancer les échanges, avec l’objectif d’aller vers une issue positive pour l’immense majorité de ce pays. 
IO440
Editer les pages ici --->IO 440.pdf

mardi 14 février 2017

DECLARATION DU BUREAU NATIONAL DU PARTI OUVRIER INDEPENDANT du samedi 11 févier 2017


              DECLARATION DU BUREAU NATIONAL

               DU PARTI OUVRIER INDEPENDANT 
                      
                             samedi  11 févier 2017






lundi 13 février 2017

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 439 du jeudi 9 février 2017



Editorial Informations Ouvrières n°439

Du pas terrible au pathétique

mercredi 8 février 2017





Le point de vue de Geoffrey Excoffon, 
membre du bureau national du POI
Du pas terrible au pathétique 
Ce sera sans doute la présidentielle la plus catastrophique de toute l’histoire de la Ve République. Les primaires à droite et à gauche avaient déjà an - noncé que tout ne serait pas simple. Premièrement parce que le candidat espéré pour représenter son propre parti ne fut pas celui prévu, et deuxièmement parce que les électeurs ne jouèrent pas le jeu en s’abstenant massivement de participer à cette farce politico-médiatique. Bref, ce n’était déjà pas terrible. Mais, aujourd’hui, nous avons atteint le summum du pathétique. 
A gauche tout d’abord, le résultat de l’élection de M. Hamon à la primaire convient si peu au camp « socialiste » que certains se disent prêts à rejoindre M. Macron. 
M. Hamon, qui voulait se placer en rupture avec la politique d’extrême droite de Hollande, finit par dire que tout n’est pas si mauvais dans le bilan de ce quinquennat. Le candidat Mélenchon quant à lui – proeuropéen depuis 1992 – ne décolle pas dans les sondages. Ce que l’on peut comprendre quand l’un des points de son programme serait la refondation des traités européens, et non la rupture claire et nette avec l’Union européenne. Rappelons que toute modification des traités européens – ou la sortie de l’Otan – nécessite l’accord à l’unanimité des vingt-huit pays membres (1). 
A droite, c’est la Bérézina. L’affaire Penelope Fillon est en train de faire exploser le parti Les Républicains et probablement de mettre un coup d’arrêt définitif à la candidature de leur poulain. Le FN quant à lui se voit réclamer par l’Union européenne 300 000euros pour cause, lui aussi, d’emplois fictifs. 
M. Macron, lui, est le produit de quarante ans d’abandon des idées marxistes-léninistes par le PS et le PC. Il est le résultat de l’ouverture officielle du PS aux idées libérales depuis 2008. Macron est la synthèse entre la droite capitaliste et la direction « socialiste »… devenue capitaliste. 
Mais tout cela, la classe ouvrière le sait déjà car c’est elle qui souffre depuis des décennies de la politique alternative de droite ou « de gauche » qui est menée par nos élus. C’est elle qui en prend plein la figure en voyant ses hôpitaux transformés en hôpitaux de guerre, son Education nationale liquidée, ses usines fermées, son Code du travail anéanti, etc. 
Ce qu’elle sait peut-être moins, c’est la rencontre tenue le plus discrètement possible fin octobre à l’Elysée et relayée par le Wall Street Journal le 6 janvier : « Le président français, François Hollande, a rencontré fin octobre le directeur général de J. P. Morgan Chase, James Dimon, et a demandé comment la France pourrait attirer des emplois financiers à Londres après le Brexit. Le message de M. Dimon était franc : les chances que les banques déplacent plus d’employés vers la France étaient minces à moins que le pays supprime strictement ses lois du travail. M. Hollande a assuré M. Dimon que le changement viendrait. Mais cela se passerait sous son successeur, dit-il. » 
Autrement dit, quel que soit le candidat élu en mai, sa politique sera dans la droite ligne de celle des présidents précédents. La classe ouvrière n’a donc rien à attendre de ces élections. Ce qui est essentiel, c’est son propre mouvement. 
Le 7 mars prochain, les personnels hospitaliers appellent à la grève et à une manifestation nationale. D’autres secteurs d’activité vont se joindre à eux. Le 25 mars aura lieu la conférence des délégués des comités de liaison et d’échanges. La classe ouvrière a d’ores et déjà choisi. Elle va non seulement défendre ses intérêts mais tâcher aussi d’ouvrir un chemin vers son émancipation.
(1) Article 4 alinéa 7 du traité de l’UE. 
IO439
Editer les pages ---->IO 439.pdf

vendredi 3 février 2017

L'EDITO et la UNE d' INFORMATIONS OUVRIERES - N°438 du jeudi 2 février 2017

Tract hebdo du Comité départemental du POI 38


     L'EDITO et la UNE  d' INFORMATIONS OUVRIERES
                        N°438 du jeudi 2 février 2017