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lundi 26 mars 2018

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 495 du jeudi 22 mars 2018

Editorial Informations Ouvrières n°495


Macron, ce presque rien
mercredi 21 mars 2018
par  POI National 





Mercredi 21 mars 2018
Le point de vue de Thomas Gomez, membre du bureau national du POI
Macron, ce presque rien 
Thomas Gomez, membre du bureau national du POI
Ce 15 mars 2018, nous pouvons lire dans la presse nationale française que « Macron est presque seul », mais organisé, ajouterais-je. Il va vite, il frappe fort et tous azimuts. Ces mots sont issus de l’édito des Échos de Cécile Cornudet, dans lequel on peut lire également : « Il faut faire de la politique, mais l’exécutif manque de politiques. Édouard Philippe aux fourneaux, Christophe Castaner à l’Assemblée, Gérald Darmanin sur France 2 et puis… c’est presque tout. » Ce désaveu de la frange la plus libérale face à cette élite bourgeoise marque un point d’inflexion non négligeable dans la situation actuelle. Emmanuel Macron détruit tout, cela se fait sans explications et au nom de qui, de quoi ? 
À l’aube d’une mobilisation du 22 mars qui s’annonce forte, la réponse de l’exécutif ne serait donc rien… ou presque ? Tout le paradoxe de ce colosse aux pieds d’argile est là. 
Depuis son élection, il y a presque un an, Emmanuel Macron ne dispose d’aucune assise politique légitime et l’une des dernières trouvailles miraculeuses pour garder ce presque rien est l’introduction de la proportionnelle aux prochaines législatives, afin de permettre aux institutions de la Ve République de perdurer. 
Pourtant, cela ne l’empêche pas d’avancer au pas de charge contre tout ce qui a construit les avancées des droits des travailleurs de ce pays. Statuts des fonctionnaires, des cheminots, attaque contre le baccalauréat, les hôpitaux, les retraites, les salaires, le Code du travail, la Sécu, la liste est longue et s’allonge de semaine en semaine. 
Fort, rapide, mais faible à la fois, comment peut-il se le permettre ? 
L’amalgame qui est fait par les grandes puissances financières nationales et internationales avec les desiderata des patrons par le biais du Medef, appuyé par des oligarques politiques accrochés à leur mandat, couplé à la tentative d’intégration de la tête des organisations syndicales aux réformes (cf. l’article du no 494 d’IO sur le rôle de Bernard Thibault au Cojo). Tout cela participe au bon déroulement de la politique d’Emmanuel Macron… enfin presque. 
Car la résistance de la classe ouvrière est là, multiple, plurielle, forte. Et ça, ce n’est pas rien. La participation de milliers de personnes, cadres-militants, membres de LFI, élus et conseillers municipaux, syndicalistes, aux nombreux CRR organisés partout dans le pays et qui soumet à discussion l’organisation et la riposte politique. La préparation et la participation large à la grève du 22 mars afin de gagner sur les revendications. La réunion du CNR ce samedi 24 mars à Paris, qui fait suite à la volonté de résister et reconquérir ces acquis de 36 et 45 arrachés par nos prédécesseurs. Les contributions riches, nombreuses, à Informations ouvrières, cette tribune libre des travailleurs qui est l’expression chaque semaine de leur souhait émancipateur. 
Alors on peut taxer la violence et l’intransigeance d’Emmanuel Macron de presque rien… Il n’en est pas moins que la réaction dans les semaines et mois à venir, de tous ceux qui partagent ce constat et veulent le combattre, ne sera pas rien ! 
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Retraités, fonctionnaires, cheminots… Macron dresse contre lui toutes les catégories de travailleurs

Retraités, fonctionnaires, cheminots… Macron dresse contre lui toutes les catégories de travailleurs

mercredi 21 mars 2018 
Retraités, fonctionnaires, cheminots

Macron brade tous azimuts au compte du capital financier

Macron brade tous azimuts au compte du capital financier

Aéroports de Paris, SNCF ... et tous les services publics

dimanche 18 mars 2018 
par  poi 38


Aéroports de Paris, SNCF ...
et tous les services publics
Macron brade tous azimuts
au compte du capital financier

Le gouvernement a confirmé que le projet de loi « Pacte », qui sera présenté à la mi-avril en Conseil des ministres, inclura la privatisation d’Aéroports de Paris et de la Française des jeux. Une privatisation qui sera même totale, dans le cas d’ADP, selon BFM. Vinci, qui a déjà raflé une bonne partie de la privatisation juteuse des autoroutes, est le premier sur les rangs pour capter ADP.
Au même moment, le gouvernement engage la transformation en société anonyme à « capitaux publics » de la SNCF, avec extinction du statut des cheminots et ouverture totale à la concurrence, en présentant ce mercredi 14 mars un projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnances sur ce sujet, comme il l’avait fait contre le Code du travail l’an dernier.
Publique, la SNCF ne le resterait sûrement pas très longtemps...
Est aussi « dans les tuyaux » la privatisation de l’exploitation des barrages hydroélectriques. « Total et Engie espèrent rafler la mise, avec la bénédiction du gouvernement », rapporte Libération (13 mars).
Bref, c’est un bradage complet au bénéfice du capital financier qui engrange déjà des profits record. Les 40 premières entreprises cotées à la Bourse de Paris ont réalisé l’an dernier des profits de 93 milliards d’euros, en augmentation de près de 25 % par rapport à 2016.
Les cheminots sont en pleine préparation d’une manifestation nationale à Paris, le 22 mars, où ils rejoindront, en fin de parcours, les fonctionnaires. Elle s’annonce massive.
Parmi de nombreux militants syndicaux chez les cheminots, une question fuse : pour contraindre Macron au recul et sauver le statut, ne faudra-t-il pas bloquer le pays par la grève, le temps qu’il faudra ?
Jeunes, travailleurs, retraités, chômeurs, prenez contact avec le POI
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L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 494 du jeudi 15 mars 2018



Editorial Informations Ouvrières n°494


TGV de contreréformes

mercredi 14 mars 2018
par  POI National 





Mercredi 14 mars 2018
Le point de vue de Cécile Boeuf membre du bureau national du POI
TGV de contreréformes 
Cécile Boeuf, membre du bureau national du POI 
Mais qu’apprend-on, ce dimanche 11 mars, dans la presse officielle française ? Les Français veulent des réformes ? C’est à New Delhi, ce dimanche, que le VRP Emmanuel Macron explique au capitalisme mondial, pour le rassurer sans doute, que le TGV des contre-réformes n’est pas prêt de s’arrêter en France. Et, comme si l’enfumage n’était pas en train de se dissiper, il tente encore de justifier la destruction de toutes les conquêtes de 1936 et 1945, recourant à l’idée fallacieuse selon laquelle ces contre-réformes seraient voulues par les travailleurs. 
Alors, la presse présidentielle ne semblant pas s’en apercevoir, rappelons que Mayotte est en grève depuis trois semaines face à l’absence complète de services publics. Rappelons que les Ehpad seront de nouveau en grève ce jeudi, après la grève historique du 30 janvier. Rappelons qu’à l’appel de sept fédérations de la Fonction publique, les fonctionnaires seront en grève le 22 mars pour défendre leur statut et donc les services publics. Rappelons que, depuis, ils ont été rejoints par les étudiants, les retraités, les travailleurs du rail, de Pôle emploi, de la Sécurité sociale, d’Aéroports de Paris, les fédérations FO des énergies et mines, de La Poste, d’Orange… 
Rappelons donc que les travailleurs, ceux-là mêmes qui, à 85 %, n’ont pas donné mandat à Emmanuel Macron, sont loin d’appeler de leurs voeux ce TGV (privé…), l’extorsion de leurs conquêtes. Mais au contraire, 87 % d’entre eux soutiennent les mouvements dans les Ehpad et 64 % pensent que les « mouvements sociaux (en cours) peuvent déboucher sur un mouvement de contestation généralisé » (dépêche AFP, 1er février 2018). 
Alors comment répondre aux questions que posent les militants : comment généraliser ces mouvements ? Avec quels outils ? En avançant quelles revendications ? 
Nous, militants du POI, bien que qualifiés par Emmanuel Macron de « commentateurs fatigués », dans son discours du 11mars 2018, participons pleinement à ces discussions qui se mènent dans les comités de résistance et de reconquête. Loin d’être « commentateurs », nous construisons activement l’étape de la grève du 22 mars, sans illusions, mais comme la première riposte syndicale d’ampleur depuis des mois. Des mois durant lesquels d’aucuns se sont minutieusement attelés à ne surtout pas ébranler ce gouvernement. Chacun recourant aux meilleures raisons possibles pour ne pas organiser la riposte qui bloquerait cette politique, allant même, pour certains, jusqu’à avouer la peur d’un possible « après- Macron » : à part Macron, il n’y a rien ! 
Donc à part Macron, ce serait le chaos ? Mais n’est-ce pas déjà le chaos ? N’est-ce pas déjà la barbarie ? N’est-ce pas cette politique qui crée le chaos ? 
Alors, pour commencer à faire le point sur les discussions qui surgissent de cette situation, le POI soutient pleinement l’initiative de réunion du Comité national de résistance et de reconquête, le 24 mars à Paris, pour commencer à centraliser les discussions qui maillent le territoire dans les comités locaux. 
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mercredi 14 mars 2018

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 493 du jeudi 8 mars 2018

Editorial Informations Ouvrières n°493

Incertitude

mercredi 7 mars 2018
par  POI National 




Mercredi 07 mars 2018
Le point de vue de Jean-Charles Marquiset, 
membre du bureau national du POI
N’accepter aucun recul
 Par Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
 Chaque jour qui passe, le gouvernement Macron-Philippe annonce de nouvelles contre-réformes. A ceux qui en doutaient encore, ce président est bien celui des riches, des patrons, aux ordres du capital financier. Il s’attaque à toutes les garanties collectives des travailleurs du privé, du public, aux droits des jeunes, des retraités et de toute la population laborieuse. Il va un cran plus loin que tous ses prédécesseurs. 

Il veut aller vite car il sait que la colère monte, que le système qu’il défend est en faillite, qu’il n’a aucune assise politique et que sa place, il la doit à la décrépitude des partis traditionnels qui devaient soi-disant représenter la classe ouvrière et qui n’ont eu de cesse de la trahir. 
N’accepter aucun recul pour ces jeunes lycéens et étudiants qui refusent la liquidation du bac et la sélection à l’université. N’accepter aucun recul pour ces travailleurs du privé qui veulent préserver encore et toujours le Code du travail, les conventions collectives, la retraite par répartition. N’accepter aucun recul pour ces fonctionnaires d’État, territoriaux, hospitaliers, qui veulent défendre leur statut, leur Code des pensions civiles et militaires, la CNRACL. N’accepter aucun recul dans les secteurs publics et nationalisés, préserver le statut des cheminots et leur régime spécial de retraite, en finir dans tous ces secteurs publics avec le principe de concurrence si cher à Bruxelles et si cher à Macron et son gouvernement. N’accepter aucun recul pour ces retraités contre qui, après l’augmentation de la CSG, de nouvelles attaques se précisent. N’accepter aucune remise en cause de la Sécurité sociale, des moyens pour les hôpitaux, pour l’Éducation nationale… N’accepter aucun cadeau aux patrons et actionnaires. N’accepter aucun recul pour les paysans et préserver les communes que le gouvernement veut détruire. 
Les travailleurs du public et du privé, les retraités, les jeunes sont fondés à agir comme ils le font chaque jour, comme ils le feront le 22 mars de façon unie, face à la politique réactionnaire de ce gouvernement. 
Les travailleurs du public et du privé, les retraités, les jeunes sont fondés à exiger de leurs organisations syndicales qu’elles n’acceptent aucun recul et qu’elles s’engagent pour aider, construire la mobilisation pour bloquer la politique de ce gouvernement. 
Au moment où la lutte de classes reprend tous ses droits, où se profile la résistance mais aussi l’objectif de reconquête, notamment celles de 1936 et de 1945, le Comité national de résistance et de reconquête, qui se réunit à Paris le 24 mars, sera un élément du combat politique de classe et indépendant. 
Mais une autre question est posée. Dans cette situation inédite, comment ouvrir une perspective politique aux seuls intérêts des travailleurs du public et du privé, des retraités, des jeunes et de la population laborieuse ? Ouvrir une perspective de construction d’un authentique parti ouvrier aux seuls intérêts de notre classe, un parti qui n’accepte aucun recul pour la défense et l’avenir de la classe ouvrière 
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Le gouvernement Macron-Philippe, « un train d’enfer »... qui peut dérailler

Le gouvernement Macron-Philippe, « un train d’enfer »... qui peut dérailler

jeudi 8 mars 2018 
SNCF : LA NOUVELLE CONTRE-RÉFORME DE MACRON

vendredi 2 mars 2018

MACRON S’EN PREND À TOUS... pour donner des milliards aux patrons

MACRON S’EN PREND À TOUS... pour donner des milliards aux patrons

mercredi 28 février 2018 

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 492 du jeudi 1 er mars 2018

Editorial Informations Ouvrières n°492

Capitalisme en marche forcée ou construction d’un parti ouvrier…

mercredi 28 février 2018
par  POI National 





Mercredi 28 février 2018
Le point de vue de Guillaume Barbin, membre du bureau national du POI
Capitalisme en marche forcée ou construction d’un parti ouvrier…
Guillaume Barbin, membre du bureau national du POI
Le 27 juillet 2017, Macron déclare ne plus vouloir « d’ici à la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues ». M. Maillard, député LREM, déclare que l’immense majorité des SDF qui dorment dehors le font par choix. Anne Hidalgo, de son côté, appelle les Parisiens à la solidarité pour qu’ils comptent les SDF.
Ça, ce sont les paroles et jeux de posture.
La réalité est tout autre !
Les ministres de l’Intérieur Gérard Collomb et des Territoires Jacques Mézard ont présenté une circulaire début décembre visant à faire sortir de l’hébergement d’urgence les personnes en situation irrégulière. Si certains sans-abri ne souhaitent pas aller dans les centres, c’est que leurs conditions d’accueil ne garantissent pas la sécurité des biens ni des personnes. Il suffit de répondre aux besoins financiers des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pour améliorer les conditions d’accueil et répondre aux demandes de toutes les personnes sur listes d’attente d’hébergement. Mais Macron enlève des moyens aux HLM en baissant les APL et annonce pour 2018 une réduction de 20 millions d’euros pour les CHRS !
On est loin du « zéro SDF » !
Partout, Macron « explique » ses réformes ! Partout, il déréglemente, débudgétise en marche accélérée ! Qui peut croire qu’il apportera un progrès pour tous ceux qui vivent de leur salaire, pour les jeunes, les retraités et les sans-abri (dont 31 % travaillent) ?
Trois cents milliards d’euros pour la guerre ! Combien pour les Ehpad ? 150 millions d’euros ! Alors que les besoins en personnel se chiffrent autour de 6 milliards d’euros, pour répondre aux 200 000 postes manquants.
Macron déréglemente tout : Sécurité sociale, Éducation nationale, formation professionnelle, Code du travail, services publics, collectivités territoriales… Partout, la résistance monte en puissance. Le 22 mars, des intersyndicales appellent à la grève dans la fonction publique, l’enseignement, la SNCF, la Sécu, EDF, les étudiants…
La question de l’organisation politique de la classe ouvrière est à l’ordre du jour.
Comme exprimé dans l’adresse du dernier bureau national, le POI entend contribuer à élaborer en commun, avec les militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, les réponses, notamment à la question de la construction d’une représentation politique, qui aidera travailleurs et jeunes à abattre ce vieux monde, qui emporte l’humanité dans la régression et la barbarie.
Un comité de liaison international a été mis en place à la conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation.
Partout en France, des militants politiques et syndicaux, des élus, s’organisent ensemble dans les comités de résistance et de reconquête des conquêtes ouvrières de 1936 et 1945. Informations ouvrières permet un libre débat entre ces militants.
Trois cents milliards pour la guerre ! Combien pour les collectivités territoriales, les écoles, l’hôpital ? Macron, c’est la destruction de la République qu’il a mise en marche !
L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes !
 Le POI cherche, par la libre discussion avec des militants ouvriers de toutes tendances, à aider les travailleurs et la population à organiser une république, une démocratie faite par les travailleurs pour les travailleurs.
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SNCF : la nouvelle contre-réforme de Macron Vers un bras de fer ?

SNCF : la nouvelle contre-réforme de Macron Vers un bras de fer ?

jeudi 22 février 2018

SNCF : LA NOUVELLE CONTRE-RÉFORME DE MACRON