Les comités locaux du département

Les comités locaux du département de l'Isère

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lundi 27 novembre 2017

Crise politique en allemagne, l’union européenne vacille et envers et contre tout macron continue

Crise politique en allemagne, l’union européenne vacille et envers et contre tout macron continue

jeudi 23 novembre 2017 
envers et contre tout macron continue

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIERES n° 480 du jeudi 23 novembre 2017

Editorial informations Ouvrières n°480

Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ?
mercredi 22 novembre 2017
par  POI National 


Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ? 
Marie-Edmonde Brunet, membre du bureau national du POI 
Oui, le capitalisme, c’est la barbarie ! Preuve, s’il en était encore besoin, le retour en Libye du marché aux esclaves de jeunes migrants fuyant leurs pays dévastés par le pillage des richesses de l’Afrique par les monopoles capitalistes et les guerres impérialistes. 
Dans le même temps, les médias, surjouant les vierges effarouchées, font semblant de découvrir l’ampleur de l’évasion fiscale (les Paradise Papers) impliquant, tous voyous confondus, les plus grandes multinationales régulièrement destructrices d’emplois et… la reine d’Angleterre. Avant 1789, la noblesse était exemptée d’office de l’impôt, censée le payer par le sang versé en défendant le royaume (!). Seuls les nonnobles, les « ignobles », en supportaient tout le poids. Les exemptions s’appelaient « privilèges » et leur abolition figure au premier rang des cahiers de doléances. On connaît la suite… 
Macron, de son côté, échappant pour l’instant à la confrontation qu’il sait, ainsi que tous ses courtisans, inéluctable, continue de fouler aux pieds tous les acquis de la classe ouvrière : Code du travail, santé, école républicaine, retraites, communes, profitant des obstacles dressés contre l’unité à laquelle aspire l’immense majorité des travailleurs, jeunes, chômeurs, retraités. 
Il y a cent ans, en Russie, la révolution d’Octobre balayait le vieil appareil d’État tsariste, en détruisait tous les rouages et organisait la classe exploitée en classe dominante. Lors de la réunion politique du 18 novembre dernier, tous les intervenants (français, espagnol, russe, vénézuélien) ont montré qu’elle était plus que jamais d’actualité. 
Malgré la haine des possédants, de la bourgeoisie et de leurs valets, soyons fiers de construire un parti viscéralement attaché à la défense de sa classe et à l’indépendance de ses organisations dans le seul but d’aider à l’unité et à la résistance des travailleurs qui ne veulent, comme le rappelleL’Internationale, « que leur dû ». 
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Macron taille à la hache dans la protection sociale

Macron taille à la hache dans la protection sociale

lundi 20 novembre 2017 
Macron taille à la hache dans la protection sociale

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 479 du jeudi 16 novembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°479

Inversion des valeurs de civilisation
mercredi 15 novembre 2017
par  POI National 




Inversion des valeurs de civilisation
Dominique Canut, membre du bureau national du POI 
Jamais un président de la République n’a été aussi mal élu, il est le produit d’une extraordinaire décomposition des partis politiques institutionnels massivement rejetés. 
Pourtant il se permet (encore) de mettre en place son programme de destruction. Au-delà des ordonnances, c’est au tour du bac et les concertations sur la formation professionnelle et l’assurance chômage qui ont déjà débuté. L’objectif de Macron est de liquider toutes les conquêtes ouvrières historiques arrachées en 1936 et 1945. 
Tout a été fait pour faire barrage à la mise en mouvement de la classe ouvrière, notamment de la part des appareils syndicaux. Dans ce sens, la CFDT s’est radicalisée dans l’« accompagnement et la collaboration de classe », Berger allant jusqu’à déclarer que manifester dans la rue n’est pas la solution. Les hésitations ou parfois les précipitations des dirigeants syndicaux n’ont pas non plus aidé à l’unité d’un mouvement ouvrier capable de faire reculer la politique libérale présidentielle. 
En même temps que Macron organise la casse du Code du travail avec l’inversion des normes, les accords locaux d’entreprises primant, il développe l’inversion des valeurs fondatrices de toute civilisation moderne, la solidarité. Les retraités doivent être solidaires des actifs salariés, le travail devant être valorisé, les retraités doivent s’acquitter d’une hausse de la CSG au profit du pouvoir d’achat des actifs pour compenser la baisse des charges salariales et patronales. La hausse du pouvoir d’achat se ferait donc sur le dos des retraités ! Les principes historiques de solidarité intergénérationnelle sont inversés, ceux de la création de la Sécurité sociale issue du programme du Conseil national de la Résistance également. Dans ce sens, le président des riches détourne avec une perversion sans égale le sens des mots, des concepts sociaux et de l’histoire ouvrière. Après avoir évincé Bayrou, il vient d’obtenir le ralliement de Juppé. 
Un indicateur passé inaperçu nous montre l’ampleur de la paupérisation de la classe ouvrière : six cent mille automobilistes roulent sans assurance ! L’interprétation ministérielle est : « Quelle négligence ! » Quel mépris pour ceux qui n’ont plus les moyens de payer une assurance automobile… Sans parler des inégalités territoriales colossales, avec une désertification du milieu rural jamais connue. 
Malgré tout, rien n’est encore joué ; les syndiqués, les militants syndicaux ont su dépasser les obstacles dressés devant eux et, le 16 novembre, la CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’Unef, l’UNL et la Fidl appellent à la grève et à des manifestations contre les ordonnances Macron. Cette journée qui s’annonce d’ores et déjà comme une réussite n’est pas une fin en soi, mais une étape dans la construction du rapport de force engagé unitairement. La question de l’unité étant déterminante. 
Depuis le 14 octobre, de nombreux comités de résistance et de reconquête se sont créés un peu partout dans les départements et les localités, constitués de militants de divers horizons, syndicalistes, militants politiques, parents d’élèves, de la société dite civile et autres. Ils débattent autour d’Informations ouvrières et agissent en aidant à la résistance à la politique de destruction mise en oeuvre, pour préserver les conquêtes ouvrières. 
De notre côté, le Parti ouvrier indépendant prépare activement son VIe Congrès qui se tiendra les 16 et 17 décembre prochains. Chaque semaine,Informations ouvrières rend compte de ce moment privilégié dans la vie démocratique de notre parti. 
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Après les ordonnances contre le Code du travail Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

Après les ordonnances contre le Code du travail Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

vendredi 10 novembre 2017 
Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

samedi 11 novembre 2017

L'EDITO et les premières pages d' Informations Ouvrières N° 478 du jeudi 9 novembre 2017

Editorial informations Ouvrières n°478

Le bonaparte en culottes courtes
mercredi 8 novembre 2017
par  POI National 





Le bonaparte en culottes courtes 
Christian Lacroix, membre du bureau national du POI 
« Peut-on encore parler au président ? », s’interroge Aujourd’hui en France le 3 novembre. Dans ce même journal, les deux journalistes rapportent cette boutade d’un proche du président : « Ce qui le fait sourire, c’est qu’il y ait des gens qui croient qu’on puisse encore lui apprendre des choses. Dieu, c’est Dieu ! » 
Rien que ça ! 
Dans le même temps, le parti du président sera dirigé par son porte-parole au gouvernement, unique candidat ! 
« Cette affaire Castaner, c’est le contraire du projet initial d’En marche ! », s’insurge Corinne Lepage, ex-soutien à Macron. 
Parti godillot XXL ! 
Pour des candidats se targuant de bousculer les us de la Ve République, ils finissent par en devenir des acteurs caricaturaux. 
Il ne s’agit pas d’un problème psychologique mais éminemment politique. Il témoigne du rapport entre les deux classes sociales antagonistes et de la très faible marge de manœuvre d’un président qui doit s’appuyer fermement sur les institutions de la Ve République pour imposer à la classe ouvrière, salariés, chômeurs, étudiants, retraités, les reculs sociaux exigés par le grand capital. 
Les petites phrases du président, son arrogance expriment le vide sidéral sur lequel reposent sa fonction et son gouvernement. 
Certes, les grèves de septembre et d’octobre n’ont pas permis à la classe ouvrière de faire reculer le gouvernement sur les ordonnances. Disons que les atermoiements des dirigeants syndicaux n’ont pas aidé à la mobilisation. 
Pour autant, rien n’est joué ! 
Le 16 novembre, les organisations syndicales FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, FIDL se sont affranchies de celles qui prônent un accord tacite avec les ordonnances. Elles appellent à la grève et aux manifestations contre les ordonnances Macron, pour la défense du Code du travail. 
Le 14 octobre, à Paris, s’est constitué le Comité national de la résistance et des reconquêtes qui a pour but de rassembler, dans tout le pays, des militants d’appartenances politiques et syndicales diverses, maires, agriculteurs, pour résister au programme réactionnaire de ce gouvernement. 
Tisser des liens entre militants, constituer dans tous les départements, villes, des réseaux politiques pour aider la classe ouvrière à contrer cette politique et à regagner les droits perdus. 
C’est bien la crainte de voir l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations se réaliser, sur ses revendications, qui fragilise ce bonaparte en culottes courtes ! 
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Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Jusqu’à maintenant, le financement par les cotisations restait encore majoritaire dans le régime général (toutes branches confondues).

jeudi 2 novembre 2017 par  poivitrolles 

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

La UNE et L'édito d'Informations ouvrieres N° 477 du 1 er novembre 2017



Le gouvernement abat ses cartes

Sélection à l’université ?
Le gouvernement abat ses cartes …
La situation en Catalogne et dans l’État espagnol :
Face à la crise politique, une seule issue peut être favorable à la majorité laborieuse : la République 

                            
Blocus sur les collectivités locales
jeudi 2 novembre 2017
par  POI National
popularité : 58%

Blocus sur les collectivités locales
 Claude Brochard, membre du bureau national du POI 
La bande du mal élu Macron attaque sur les points cruciaux des soucis des Français. Chômage : les ordonnances sur le Code du travail ; pouvoir d’achat : hausse de la CSG et, pour le logement, la baisse des APL. 
Que ce soit Hollande ou Macron, le blocus sur les collectivités est le même : quasi-disparition de la taxe d’habitation ; division par deux des contrats aidés… 
Avec la fiscalité locale, la dotation globale de fonctionnement est l’une de leurs deux recettes principales. Cette dotation globale de fonctionnement (DGF) était en 2012 de 41 milliards, en 2017 elle sera de 31 milliards. 
Jupiter s’attache à ce qu’il nomme des charges. Il s’agit de miner les services publics rendus à la population. 
D’ici à 2022, les collectivités verront une nouvelle baisse de 13 milliards de rentrées financières.
  •  Un texte éminemment politique 
La Cour des comptes sermonne : « Les dépenses des collectivités devront être mieux encadrées pour qu’elles réalisent les économies nécessaires. » 
Le Parlement débat actuellement d’une loi de programmation des finances 2018-2022. Derrière cette appellation technocratique, plus de contrôles préfectoraux sur les collectivités. 
Le projet instaure une « règle d’or » de niveau d’endettement. À compter de 2019, toute collectivité au-dessus du plafond sera soumise à de la « rigueur ». En l’absence de celle-ci, le préfet saisira la Cour des comptes qui scellera des avis. L’assemblée délibérante de la collectivité sera condamnée à s’y plier. 
  • La rigueur de Bruxelles imposée aux collectivités
 Le pouvoir renforcera les « réformes structurelles ». Il hâtera les pressions : créations de communes nouvelles (jusqu’au 31/12/19, veille des municipales) ; fondations de métropoles ; liquidation des départements et communes d’Île-de-France ; reprises de compétences départementales par une métropole (Lyon) ; fusions de départements ; privatisations de services… 
Dans le respect de Maastricht, le projet renforcera les contraintes, comme dans l’enveloppe fermée de la Sécurité sociale. 
Pour dompter la progression des dépenses à 1,2 % l’an (inflation comprise), un contrat sera signé entre le préfet et la collectivité. À charge pour elle de trancher : réduction/fermeture de services et hausse des impôts. 
Les annexes de la loi citent les hypothèses d’inflation : 1,4 % en 2020, 1,75 % en 2021 et 2022. À partir de 2020, il faudra diminuer les dépenses pour rester au 1,2 %. La collectivité devra « se serrer la ceinture » pour compenser ! Si le montant est dépassé, l’État captera le surplus sur la DGF. 
  • Un peu d’histoire 
Jusqu’en 1981, les actes des collectivités étaient soumis à l’accord du préfet. 
Les lois Mitterrand-Mauroy-Defferre de 1981-1983 permirent aux collectivités d’exercer leurs missions de service public sans solliciter d’avis conforme. 
Cet En marche (arrière) inflige des règles de centralisation bureaucratique. Bizarre pour un président prétendu girondin, clamant que les normes sont un mal. 
Le principe constitutionnel de libre administration devient une coquille vide.
 Issue de notre Révolution, la démocratie locale est un frein au capitalisme en crise. 
Les luttes sur l’expression politique (VeRépublique monarchique) et acquis sociaux (destruction des conquêtes de 1936 et 1945) sont rejointes par la défense de la démocratie locale. 
Nous sommes bien dans de la résistance et reconquête.