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mercredi 24 avril 2019

Avant même l’annonce des mesures de Macron DECHAINEMENT DE LA VIOLENCE D’ETAT - mercredi 17 avril 2019

Avant même l’annonce des mesures de Macron DECHAINEMENT DE LA VIOLENCE D’ETAT

mercredi 17 avril 2019
par  POI National 


Avant même l’annonce des mesures 
de Macron

DECHAINEMENT DE LA VIOLENCE D’ETAT

L’incendie dramatique de Notre-Dame, à Paris, le 15 avril en soirée, a bien sûr provoqué une sidération, une émotion dans tout le pays. Dans une « adresse à la nation », le 16 avril, Emmanuel Macron espère incarner le rôle de chef du « peuple bâtisseur » ; le Conseil des ministres du mercredi 17, annonce-t-il, ne parlera que de la reconstruction de la cathédrale. « La politique et ses tumultes reprendront leur droit mais le moment n’est pas encore venu », dit Macron. Des « tumultes »…
Trois jours auparavant, son gouvernement, son préfet, ont déchaîné un déluge de violences contre des milliers de manifestants à Toulouse. « Nous avons cette capacité de nous unir pour vaincre », dit-il maintenant, dans une improbable acrobatie… Même l’éditorialiste du journal patronal L’Opinion doute que cet exercice fasse illusion. « Il ne faut pas rêver », regrette-t-il, pensant à la crise qui mine le pouvoir, aux Gilets jaunes, au mouvement de fond qui se cherche dans tout le pays pour défaire la politique gouvernementale de contre-réformes, « cette actualité-là reprendra ensuite le dessus. Les doutes, les rancœurs, les oppositions, reviendront pour imposer à nouveau leur loi. »
Ce samedi 13 avril, la loi anti-manifestants entrait en application pour la première fois. Ce 13 avril, à Toulouse, une répression féroce a, dès le début, été déclenchée contre la manifestation des Gilets jaunes qui avait une ampleur nationale et qui devait être rejointe par des enseignants, des parents mobilisés contre la loi Blanquer, ainsi que par les organisations qui défilaient contre les lois liberticides du gouvernement.
Discrédités comme jamais, affolés par une crise politique qui s’approfondit, par une révolte qu’ils ne parviennent pas à briser, à faire refluer, Macron et son gouvernement cherchent par tous les moyens à terroriser.
Coûte que coûte
En tout état de cause, les mesures en cours indiquent que, malgré la crise politique, malgré son isolement grandissant, Macron entend poursuivre coûte que coûte sa politique destructrice au compte du capital. Simultanément aux annonces en vue de démanteler EDF, la privatisation d’Aéroports de Paris est adoptée. Tout doit être bradé, livré aux grands groupes, au point que, même parmi ceux qui par le passé ont soutenu et mis en œuvre les privatisations, beaucoup, comme le président du Sénat, s’inquiètent et indiquent être opposés à cette mesure.
Contre-réforme des retraites
Les retraites en particulier doivent y passer. Au sommet de l’exécutif, on se divise sur les moyens à mettre en œuvre pour liquider cette conquête majeure de la classe ouvrière arrachée en 1945. Les travaux n’en continuent pas moins.
Donné démissionnaire il y a une semaine, Jean-Paul Delevoye, chargé par Macron du soin de mettre en œuvre le futur système universel de retraite, poursuit ses concertations avec les organisations syndicales. Et alors que ces concertations touchent à leur fin, la presse révèle qu’il travaille à la structure du futur système universel de retraite dans le seul but de baisser le niveau des pensions du public comme du privé, de détruire purement et simplement l’ensemble des régimes existants.
Rassembler pour faire face
Face à cette politique, à ses soutiens de tous bords, il y a chaque semaine l’acharnement de dizaines de milliers qui manifestent malgré la répression. Il y a le mouvement en profondeur chez les enseignants pour dégager les moyens, les conditions de la grève pour bloquer la réforme de Blanquer contre l’école publique et l’instruction. Il y a la grève dans les services des hôpitaux de l’AP-HP…
La politique de ce gouvernement ne laisse pas d’autre solution.
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L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N° 549 du jeudi 18 avril 2019

Editorial Informations Ouvrières n°549


Communiqué du POI


mercredi 17 avril 2019
par  POI National 
Mercredi 17 avril 2019



Exceptionnellement, en lieu et place de l’éditorial, nous publions cette semaine un communiqué du POI
Le bureau national du Parti ouvrier indépendant condamne les violences policières inouïes qui se sont déroulées à Toulouse
Ce samedi 13 avril 2019, les manifestations qui ont eu lieu dans tout le pays tombaient sous le coup, pour la première fois, de la loi liberticide (contre le droit de manifester), tout juste promulguée, du gouvernement Macron.
Le Parti ouvrier indépendant, avec des dizaines d’organisations du mouvement ouvrier et démocratique, avait appelé le même jour à manifester dans toute la France pour son abrogation.
Le bureau national du Parti ouvrier indépendant condamne les violences policières inouïes qui se sont déroulées à Toulouse lors de la manifestation de ce 13 avril et qui n’avaient, d’après de nombreux témoins, qu’un seul objectif : empêcher que se forme la jonction entre les Gilets jaunes, les organisations qui avaient appelé à manifester pour l’abrogation de la loi anti-manifestants et les parents et enseignants mobilisés pour le retrait du projet de loi Blanquer.
Avant même le début de la manifestation, des milliers de manifestants ont été nassés, aspergés de gaz lacrymogène, soumis à des tirs de LBD et de canons à eau, poursuivis même dans des cages d’escalier. Et cela n’a pas cessé durant toute l’après-midi. Il y aurait au moins quatorze blessés en « urgence relative », selon l’AFP.
Au même moment, le gouvernement Macron, à la suite de l’odieuse mascarade de son opération « grand débat », entend poursuivre son escalade dans le démantèlement des acquis ouvriers et démocratiques fondamentaux : loi Blanquer contre l’école, loi Buzyn contre les hôpitaux, loi Dussopt de destruction des services publics, projet de « réforme » contre les retraites pulvérisant les droits existants.
Comme le disent nos camarades de Toulouse : « Il leur fallait éviter à tout prix que la puissance de la manifestation n’éclate aujourd’hui et que soit démontré que la masse est là et ne veut rien lâcher. Mais la masse est là et elle ne veut rien lâcher. »
Communiqué du bureau national du POI adopté à l’unanimité, 14 avril 2019
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L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N° 548 du jeudi 11 avril 2019





Informations Ouvrières n°548


Dégager le système

mercredi 10 avril 2019
par  POI National 




Dégager le système
Franck Servel, membre du bureau national du POI

En Algérie, malgré la démission du président Bouteflika, le peuple continue de se mobiliser massivement pour en finir avec le système et le régime en place. En France, semaine après semaine, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit, et derrière le mot d’ordre « Macron, démission » et les revendications sociales, c’est aussi un mouvement qui cherche à en finir avec les institutions de la Ve République et son monarque au service du capital.
Macron, même encensé par les médias pour ses prestations pendant le grand débat, cristallise toujours le mécontentement de 70 % des Français selon les sondages. Le gouvernement est dans une impasse politique. Ce lundi 8 avril, le Premier ministre a fait la restitution du grand débat national. L’annonce qui est reprise par tous les journaux, c’est « nous devons baisser, et baisser plus vite, les impôts ». Quelle surprise… Dans le programme de Macron, avant son élection, on lit : « Sur les 60 milliards d’euros de baisse de la dépense publique, 20 milliards d’euros seront consacrés à réduire le niveau des prélèvements obligatoires. » Et les augmentations de salaire, n’est-ce pas la première exigence de la population, qui n’en peut plus, qui ne veut plus de ce système ?
Tout ça pour ça… Des semaines interminables de grand débat n’ont pas suffit pour éteindre l’incendie des Gilets jaunes, auquel est venue s’ajouter la fronde des enseignants, avec leurs organisations syndicales, pour la défense de l’école publique et le retrait du projet de loi Blanquer.
Et pourtant, pendant le grand débat, les plans du gouvernement continuent de tomber : projet Dussopt contre la fonction publique, et une concertation sur les retraites qui se poursuit depuis un an entre Delevoye et les dirigeants des organisations syndicales. Tous connaissent pourtant l’enjeu : avec la retraite par points, le but est d’en finir avec les régimes spéciaux, et de liquider un acquis majeur arraché par la classe ouvrière en 1945 en abaissant les pensions de retraite pour tous, public ou privé.
L’appel de la convention nationale des délégués des comités de résistance et de reconquête se conclut par « nous sommes persuadés que c’est unis, tous ensemble, par l’action collective, les manifestations et la grève massive, que nous parviendrons à bloquer, à les faire reculer et à défaire Macron et sa politique ». C’est la question qui est posée aux militants syndicaux et politiques pour les manifestations du samedi 13 avril appelées dans tout le pays contre la répression brutale des Gilets jaunes, pour le retrait de la loi anti-manifestants : n’est-il pas nécessaire de faire la jonction, comme dans de nombreux départements, avec les cortèges de Gilets jaunes, ou faut-il continuer à refuser le tous ensemble ?
Dans le Var, le POI était invité à une rencontre avec les autres organisations signataires de l’appel national pour les manifestations du 13 avril. Nous avons convié un Gilet jaune, membre du comité local de résistance et reconquête, à participer à la réunion avec notre délégation. Deux positions se sont affrontées : celle des directions du mouvement ouvrier qui « hésitent », comme le dit l’appel de la convention nationale, et qui proposaient un rassemblement des organisations le matin pendant que les Gilets jaunes manifestaient l’après-midi ! et celle des militants du POI, et d’autres organisations, qui ont argumenté et convaincu de la nécessité de faire converger les forces. C’est cette position qui l’a emporté, et cela démontre, si besoin était, toute l’utilité des comités locaux de résistance et de reconquête.
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samedi 6 avril 2019

« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! » le 3.04.2019

« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! »

mercredi 3 avril 2019
par  poi38


« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! »
(Extrait de l’appel adopté à la convention nationale des délégués des comités de résistance et de reconquête, le 30mars) 
Un gouvernement qui veut poursuivre...et qui navigue à vue
Le 30 mars, 324 militants ouvriers de toutes tendances, Gilets jaunes, travailleurs, jeunes, venus de tout le pays, délégués, mandatés par les comités locaux de résistance et de reconquête, se sont réunis à Paris.
Le même jour, une nouvelle fois, des dizaines de milliers ont manifesté, malgré les interdictions de manifester, malgré les tentatives pour les terroriser. Au même moment et parfois dans les mêmes cortèges, des dizaines de milliers d’enseignants rejoints par des parents ont défilé pour le retrait de la réforme Blanquer. Malgré l’escalade répressive, malgré les obstacles politiques de tous ceux qui trouvent toujours une bonne raison pour ne pas répondre à la révolte qui traverse le pays, non seulement la résistance ne reflue pas, elle s’enracine et cherche à se rassembler.
Des rats quittent le navire
La crise politique s’aggrave de jour en jour. C’est une règle infaillible : quand ça se corse, les rats quittent le navire. Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi ont abandonné le gouvernement et, bien que membres du même mouvement, convoitent tous deux la Mairie de Paris avec une égale avidité. Contraint de procéder à un remaniement, Macron nomme, parce qu’il n’y a rien d’autre, Cédric O, Sibeth Ndiaye et Amélie de Montchalin au gouvernement.
Au même moment, on s’inquiète de plus en plus de l’isolement grandissant de Macron. Le Parisien, dans un article daté du 30 mars, le décrit « rincé », « à bout ». Cela, c’est pour l’anecdote. Plus profondément, s’exprime un doute croissant dans les sommets sur la capacité de Macron et de ce gouvernement à aller jusqu’au bout.
Affrontements en coulisses
Le grand débat ne peut pas durer éternellement. Dans Le Parisien, un proche du chef de l’État s’alarme : « S’il (Macron) déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » C’est dans cette situation que la droite et aussi une partie de La République en marche, pourtant tous fervents partisans de la destruction des retraites, expriment de plus en plus ouvertement leurs réserves et leurs critiques sur la réforme des retraites voulue par Macron et conduite par Delevoye. Il y a deux semaines, Agnès Buzyn puis Édouard Philippe s’étaient prononcés pour un report de l’âge de départ à la retraite, torpillant les efforts de Jean-Paul Delevoye s’acharnant à prétendre le contraire. Puis, cette semaine, dans Le Journal du dimanche, faisant écho à plusieurs grands patrons, c’est au tour de Xavier Bertrand de se livrer à une attaque en règle de la retraite par points et de s’exprimer pour un allongement de la durée de cotisation. Le Parisien écrit : « En dehors de la galaxie Delevoye, beaucoup, au sein du groupe parlementaire En marche sont circonspects. Certains sont mêmes prêts à achever cette réforme : “Avec le calendrier, tel qu’il était prévu, cette réforme est morte”, assure une tête pensante de LREM. »
Dans les organisations ouvrières, le rejet de la « réforme » pour liquider les retraites, le rejet de la concertation pilotée par Delevoye pour la faire passer, s’imposent de plus en plus nettement.
Tous les protagonistes au sommet des institutions de l’état, quelles que soient les options qu’ils défendent, sont réactionnaires jusqu’au bout des ongles. Mais les divergences qui fuitent et commencent à s’étaler au sein même de la majorité sont le symptôme d’une crise politique profonde, du délitement d’un gouvernement qui s’affronte en coulisses. En proie à la panique, le gouvernement choisit l’escalade répressive et la poursuite à marche forcée, tant que c’est possible, des contre-réformes destructrices qu’il a engagées contre la fonction publique, l’école, la santé…
Faire reculer Macron
Les délégués des comités de résistance et de reconquête, dans l’appel qu’ils ont adopté le 30 mars, ont mille fois raison quand ils disent : « Partant de la résistance acharnée qui, malgré et contre les obstacles, s’exprime sur tous les terrains (…), nous décidons de continuer à agir, d’aider à susciter, d’appuyer et de faire connaître toutes les initiatives permettant de rassembler pour faire face. Parce que nous sommes persuadés que c’est unis, tous ensemble, par l’action collective, les manifestations et la grève massive, que nous parviendrons à bloquer, à les faire reculer et à défaire Macron et sa politique. »

La UNE et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N°547 du jeudi 4 avril 2019

Informations Ouvrières n°547

« Transformation de la fonction publique » ou destruction des services publics ?
mercredi 3 avril 2019
par  POI National

Mercredi 3 avril 2019
Le point de vue de Jean-Charles Marquiset membre du bureau national du POI
« Transformation de la fonction publique » ou destruction des services publics ?
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
Confronté à une révolte qui s’enracine dans le pays, miné par une crise politique qui le déchire chaque jour davantage, le gouvernement Macron n’en continue pas moins son oeuvre destructrice. Le 27 mars, il a présenté en Conseil des ministres son projet de loi dit de « transformation de la fonction publique », qui prévoit, pour son application, le recours à la procédure des ordonnances (comme contre le Code du travail il y a dix-huit mois).
Il ne s’agit pas seulement pour Macron- Philippe de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux. Il s’agit, avec ce projet de loi, déposé à l’Assemblée nationale en procédure accélérée, de détruire tous les services publics, les fondements même de leur égalité d’accès pour tous les citoyens et de l’emploi public de titulaires. C’est une contre-réforme généralisée pour privatiser, concéder les services publics à l’appétit financier du patronat et éradiquer définitivement des pans entiers de services publics. La quasi-totalité des fédérations syndicales de fonctionnaires appellent à la mobilisation contre ce projet. Ce projet concerne 5,5 millions de fonctionnaires et est une tentative de basculement généralisé. D’autres projets de loi de la même veine sont inclus dans ce dispositif pour détruire les services publics. Il s’agit de la loi Buzyn de destruction de services et d’hôpitaux, de la loi Blanquer de remise en cause de l’Éducation nationale et de ses fondements, de mesures de regroupement des communes dans des intercommunalités forcées sur fond de baisse de la dotation globale de fonctionnement pour qu’ils liquident des dizaines de milliers de postes.
« La modernisation des statuts et des conditions de travail dans la fonction publique » consiste pour ce gouvernement à recourir massivement à des postes de contractuel malléables, corvéables et licenciables à merci. À la création de contrats d’un à six ans, des contrats de projet, des transferts obligatoires de fonctionnaires dont les services sont externalisés ou concédés au privé avec des contrats à durée indéterminée qui peuvent, dans tous ces cas, se terminer par un départ conventionnel. Cela permettra de radier des milliers de fonctionnaires. Ce projet s’inscrit pleinement dans la réduction des déficits publics, contre les intérêts et l’égalité d’accès des citoyens au service public.
Il prévoit aussi des accords négociés majoritaires sur les traitements pour généraliser le salaire au mérite individualisé, remettant en cause par là-même l’existence du statut. C’est une ouverture pour en finir avec le point d’indice et la grille nationale des rémunérations.
Ce projet est un concentré de la politique destructrice que le capital financier exige de son serviteur Macron. C’est un concentré de ce que la majorité rejette, dont elle ne veut plus. Aider à réunir les conditions pour défaire cette politique, c’était l’enjeu de la convention nationale qui a réuni, ce 30 mars, à Paris, 324 délégués des comités de résistance et de reconquête, militants politiques, syndicaux, d’origines diverses, Gilets jaunes, unis dans une même volonté de combattre.
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APPEL de la CONVENTION NATIONALE des délégués des comités de résistance et de reconquête du 30 mars 2019





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