Les comités locaux du département

Les comités locaux du département de l'Isère

GRENOBLE/AGGO - GRESIVAUDAN -VERCORS -VOIRON/MOIRANS -BOURGOIN -TERRES FROIDES/LA TOUR DU PIN -LES AVENIERES/MORESTEL - PONT DE BEAUVOISIN/ VALDAINE

jeudi 29 novembre 2018

Macron, la fuite en avant...Il maintient la hausse des taxes sur les carburants !

Macron, la fuite en avant

jeudi 29 novembre 2018
par  poi 38

            Macron, la fuite en avant
Il maintient la hausse des taxes sur les carburants
Depuis plus d’une semaine, un ras-le-bol, une colère énorme s’exprime dont l’élément déclencheur a été le prix des carburants. Face au blocage politique, à l’inertie des uns et des autres. Macron, son gouvernement, sa politique, sont directement visés. Partout, sur tous les blocages, un mot d’ordre revient : « Macron démission ! » Les milliers qui, samedi 24 novembre, sont « montés à Paris », de même, ont voulu défiler sur les Champs-Élysées pour approcher au plus près le lieu du pouvoir.
Une secousse venue d’en bas
Une secousse extrêmement profonde, venue « d’en bas », ébranle le gouvernement, le pouvoir du chef de l’État. Au plus haut sommet de l’État justement, dans les rangs du gouvernement, comme chez tous leurs soutiens directs et indirects, c’est l’affolement. Avant, pendant les manifestations, les blocages du 24 novembre, Castaner a multiplié les démonstrations de force.
Panique à bord…
Effrayés par l’incendie qui couve et par les conséquences de la fuite en avant du pouvoir, plusieurs dirigeants politiques, ces derniers jours, sont montés au créneau. Bayrou a exhorté le gouvernement à prendre des mesures d’apaisement : « Si on n’apporte pas de réponse, il y aura une explosion. » Tous les présidents de région, sauf Xavier Bertrand, viennent de signer une tribune exigeant un moratoire sur la hausse des carburants. Le Sénat a voté le gel des taxes sur le carburant…
Laurent Berger vole au secours de Macron
Dans une interview en début de semaine au Parisien, le patron de la CFDT déclarait : « Lorsque nous serons dans un moment démocratique plus compliqué, il sera trop tard pour se réveiller. » Face à la crise politique, Macron a finalement décidé des concertations, pendant une période de trois mois, avec les collectivités, avec les organisations syndicales, les associations, des « représentants » des « gilets jaunes »…
La crise s’accélère
D’un côté, la recherche en pleine crise des moyens pour préserver Macron. De l’autre, une colère énorme qui a pour origine sa politique de destruction au compte du capital financier. L’éditorialiste du quotidien patronal les Échos s’alarme : « Dix-huit mois après une élection présidentielle au dégagisme sans précédent, la crise démocratique qui secoue le pays vit avec les “gilets jaunes” un deuxième acte autrement plus inquiétant. » Elle résume l’inquiétude des sommets et du patronat face à ce qui monte : la colère accumulée qui exprime aujourd’hui un sentiment très profond : « Ça suffit ! » La crise s’accélère.
Une nouvelle situation est ouverte
Une nouvelle situation dans laquelle, le 10 novembre dernier, deux mille cinq cents militants ouvriers, élus, syndicalistes d’appartenances diverses se sont rassemblés à l’appel du CNRR. Un « réseau », une « force », reliant des militants ouvriers, des syndicalistes, des militants politiques. La multiplication des réunions, petites ou grandes, « dans les localités, les quartiers, pour aider à rassembler toutes les forces qui résistent (…), réunir des milliers et des milliers » est une tâche urgente.  
Chaque semaine,
lisez Informations ouvrières
Abonnez-vous !
PDF - 47.7 ko


Prenez contact avec le POI.
Nom, prénom : …………………………………………………………………………………………………………….
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………...
E-mail : ………………………………………………………………………………………
à envoyer à l'adresse suivante : INFORMATIONS OUVRIERES 38 , 10 rue Sidi Brahim 38100 Grenoble 
ou par mail à io38@free.fr…………………………….

L'EDITO et LA UNE d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N° 531 du jeudi 29 novembre 2018



Editorial informations Ouvrières n°531


Une situation nouvelle

mercredi 28 novembre 2018
par  POI National 

Une situation nouvelle


Bruno Bernardin, membre du bureau national du POI

Pour nous aujourd’hui, il est difficile de trouver quelque chose de positif dans notre société. Tout va mal pour « ceux d’en bas ». Les gilets jaunes expriment la grande colère qui couve depuis si longtemps. Ce mouvement inédit, présent dans nos petites villes et nos villages, tient le coup face à la répression mise en place par le gouvernement et nous interpelle. Pour beaucoup de travailleurs, actifs et retraités, de jeunes qui en ont plus que marre, enfin quelque chose se passe. Cette semaine par exemple, les personnels du lycée du Creusot, fatigués de travailler dans une atmosphère de plus en plus délétère, viennent d’exercer leur droit de retrait.
Le monde ouvrier en colère essaie par tous les moyens de le faire savoir. Depuis trop longtemps, les prix ne cessent d’augmenter mais pas les salaires ni les retraites. Comme le disait Coluche : « Le plus dur, c’est la fin du mois, surtout les trente derniers jours ! »
Au travail, on nous demande de faire le plus possible et en moins de temps, ce qui s’ajoute aux difficultés financières. Cela devient insupportable dans certains secteurs : beaucoup de mal-être, dépressions, suicides. Et n’importe quel politique peut s’en rendre compte.
Les dernières augmentations du gaz, des carburants, ont mis le feu aux poudres. Ce n’est plus possible ! Et, en plus, tout le monde comprend que le réchauffement climatique, la transition énergétique, ont bon dos ! L’article, dans le dernier Informations ouvrières, de la camarade des finances publiques « Une colère juste face à une fiscalité injuste » explique très bien tout ça.
Le gouvernement annonce qu’il ne lâchera rien, qu’il poursuivra sa politique, mais il ne peut pas faire comme si rien n’avait changé. Dans cette situation nouvelle, dans les syndicats, les discussions sont vives et les militants, lassés des journées d’action à répétition, attendent une réponse de leurs confédérations pour qu’elles prennent toute leur place pour définir les revendications et construire le « tous ensemble ». Vendredi, six raffineries sur sept étaient bloquées, en grève sur les revendications des salariés.
Le rassemblement du Comité national de résistance et de reconquête, le 10 novembre, a été un formidable succès en réunissant 2 500 militants ouvriers, dont beaucoup de jeunes. Se rassembler, s’organiser pour construire la force capable d’aider la classe ouvrière à trouver une issue. Dans mon département, nous avons décidé de programmer trois réunions de compte rendu afin d’élargir notre comité départemental.
Notre journal, Informations ouvrières, avec ses tribunes libres, est devenu depuis des mois le lien indispensable entre les militants du CNRR, les élus, tous ceux qui veulent s’organiser et agir. Le dernier numéro avec les reportages sur les barrages des gilets jaunes nous a été bien utile pour discuter autour de nous.
Vendre et abonner à Informations ouvrières doit être l’affaire de tous les adhérents et sympathisants du POI.
Editer les pages  cliquez ici --->IO 530.pdf

samedi 24 novembre 2018

Appel du rassemblement du 10 novembre à l’appel du comité national de résistance et de reconquête

Appel du rassemblement du 10 novembre


Abonnez -vous pour l'été

JPEG - 183.1 ko
Appel du rassemblement du 10 novembre à l’appel du comité national de résistance et de reconquête
Deux mille cinq cents militants ouvriers, syndicalistes, militants politiques, élus… d’appartenances diverses se sont réunis à Paris le 10 novembre 2018 à l’appel du CNRR pour la défense des acquis de 1936 et de 1945. 
Une colère sourde monte dans ce pays. C’est par exemple et à l’image de l’exaspération ressentie par des millions, ce retraité qui lance à Macron : « Vous ne sentez pas la colère qui monte en France ? » Cette colère, cette exaspération ont une origine : la politique de destruction menée par Emmanuel Macron au compte du capital financier.
Cette politique, la « transformation du pays » que Macron veut imposer, est une véritable contre-révolution, comme vient de le montrer la tentative d’hommage à Pétain.
Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire à la réforme des retraites, vient de déclarer : « Ce n’est pas une réforme des retraites, c’est un changement de société. » Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef, enfonce le clou : « C’est la mère de toutes les réformes. ».
Toutes les bases de la civilisation arrachées par la classe ouvrière, toutes les conquêtes sociales, qui dans ce pays se concentrent en particulier dans les acquis de 1936 et 1945, devraient être intégralement liquidées. L’ensemble des droits collectifs devrait laisser place à une individualisation totale, pour mettre en place une société d’individus « ubérisés », surexploités.
D’un côté, un gouvernement affaibli, en chute libre, de plus en plus isolé, mais qui veut coûte que coûte poursuivre sa politique destructrice, en s’appuyant sur les institutions antidémocratiques de la Ve République. De l’autre, une révolte qui monte, cherche à s’agréger. Dans ce contexte, personne n’est dupe : l’opération policière contre Mélenchon, contre La France insoumise, n’a pas d’autre objectif que de tenter d’enrayer ce mouvement, que d’intimider, terroriser les militants qui refusent de plier, de se soumettre.
Parce qu’il est affaibli, le gouvernement voudrait, pour faire passer ses contre-réformes, neutraliser les organisations syndicales, les associer à ses plans, les faire dévier de l’indépendance nécessaire contre Macron. Au contraire, pour des dizaines de milliers de militants ouvriers qui n’acceptent pas, préserver les organisations syndicales, sauvegarder leur indépendance, pour qu’elles jouent leur rôle, est un enjeu majeur, une question clé dans toute la situation.
La crise mondiale aiguisée par Trump, la marche à la dislocation de l’Union européenne, affolent tous les sommets. À l’approche des élections européennes, les principaux dirigeants de l’Union européenne et en premier lieu Macron cherchent à faire diversion : ils brandissent la menace des nationalismes, de l’extrême droite. Eux qui, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, se mettent d’accord avec Orban et Salvini dès qu’il s’agit de taper sur les « migrants » et les réfugiés. Ils osent dire : « c’est nous ou le chaos », ils osent accuser les peuples, eux qui dans la foulée des gouvernements précédents prennent partout les pires mesures contre les travailleurs, et entreprennent de liquider une à une toutes les conquêtes de la classe ouvrière.
Non, les peuples ne sont pas responsables du chaos : ce sont les politiques exigées par le capital financier, par ses institutions internationales comme l’Union européenne, par les gouvernements à leur service qui conduisent à la catastrophe. Les responsables, ce sont tous les dirigeants de gauche qui au même titre que ceux de droite n’ont cessé d’appliquer ces politiques et, pour cette raison, sont massivement rejetés.
L’immense majorité des travailleurs, l’immense majorité de la population ne veut pas du chaos. Elle veut préserver les bases de la civilisation, préserver les conquêtes sociales et les conquêtes démocratiques qui en sont inséparables.
Face à la contre-révolution, au basculement complet de société que le capital financier et Macron à son service voudraient imposer, la défense des acquis de 1936 et de 1945 constitue le point de départ d’un plan de sauvegarde de la classe ouvrière et de la civilisation.
Réunis à Paris à l’appel du CNRR, nous prenons l’engagement de multiplier dans les semaines qui vont suivre les réunions dans les départements, les localités, les quartiers, sur les lieux de travail, pour aider à rassembler toutes les forces qui résistent, pour constituer partout de nouveaux comités, renforcer, élargir les comités de résistance et de reconquête existants, appeler les militants ouvriers, les travailleurs, les jeunes à les rejoindre, réunir des milliers et des milliers pour couvrir tous les départements et villes de ce pays.
À travers ces réunions pour regrouper des milliers et des milliers, nous allons aider à organiser la résistance et ainsi établir les bases du plan de sauvegarde de la civilisation concentrées dans les conquêtes de 1936 et de 1945.
Pour tout contact : cnrr2017@gmail.com

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N° 530 du jeudi 22 novembre 2018

mercredi 21 novembre 2018
par  POI National 

Editorial informations Ouvrières n°530

Colère, rejet et fracture !


Colère, rejet et fracture !
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
La colère, le ras-le-bol s’étendent de jour en jour face à la politique de Macron. Ce rejet s’exprime sous les formes les plus diverses. Le 17 novembre, des centaines de milliers étaient dans les rues. Des centaines de milliers se sont exprimés, de manière totalement imprévue, face au blocage politique, à l’absence d’issue, à l’inertie des uns et des autres. La hausse des prix du carburant a été le coup de trop contre les plus vulnérables, les travailleurs, les jeunes, les retraités qui subissent de plein fouet la CSG, la désindexation des pensions. Une exigence monte dans la population laborieuse : stop à cette politique, à la solde du capital financier, menée depuis un an et demi par Macron dans la continuité de ceux qui l’ont précédé. Ce week-end, Édouard Philippe, malgré cette mobilisation, a réaffirmé : « Il n’est pas question de changer de cap » et annonce un plan d’aides de 500 millions, une provocation supplémentaire.
Dans les blocages, les « Macron démission ! » étaient légion. De cette travailleuse qui dit : « Le jour de paye, je suis déjà à découvert », de ce jeune qui dit : « Je ne peux plus payer mon loyer », de ce retraité : « Chaque mois qui passe, ma situation se dégrade, nous n’allons même plus pouvoir manger »…
Ils expriment le ras-le-bol ressenti par des millions de travailleurs, qu’ils soient « gilets jaunes » ou non.
C’est une lame de fond qui monte et peut déboucher sur d’autres développements dont nul ne sait les formes qu’ils prendront. Car après le 17, des blocages se maintiennent, d’autres initiatives sont annoncées le 24 novembre. Et le gouvernement annonce encore qu’il va s’attaquer à la Sécurité sociale, à l’enseignement public, à tous les services publics, aux communes… Ce qui rajoute à la colère qui traverse des couches de plus en plus larges, à la révolte des maires et des élus.
Affaibli, isolé, ce gouvernement recourt à la menace et à la répression. Le ministre de l’Intérieur déclare : « Aucun point de blocage total ne sera toléré. Les forces de l’ordre interviendront pour débloquer les barrages. » Voilà la politique de Macron : « Je ne changerai pas de trajectoire. »
Le 10 novembre, l’appel issu du grand rassemblement national organisé par le CNRR rappelle le contenu de la transformation du pays voulue par Macron : « Toutes les bases de la civilisation arrachées par la classe ouvrière, toutes les conquêtes sociales, qui dans ce pays se concentrent en particulier dans les acquis de 1936 et 1945, devraient être intégralement liquidées (…). L’immense majorité des travailleurs et l’immense majorité de la population ne veulent pas du chaos. Elles veulent préserver les bases de la civilisation, préserver les conquêtes sociales et préserver les conquêtes démocratiques qui en sont inséparables. »
La colère est légitime, les travailleurs qui résistent à la politique de Macron ont raison. Il est vrai qu’ils ne sont pas dans la même situation que Carlos Ghosn, qui semble ne pas avoir eu assez avec ses 15 millions d’euros de salaire. La fracture avec les travailleurs et le peuple est là.
Dans la situation nouvelle dans laquelle nous sommes entrés, l’appel du CNRR à s’organiser, « à multiplier, dans les semaines qui vont suivre, les réunions dans les départements, les localités, les quartiers, sur les lieux de travail, pour aider à rassembler toutes les forces qui existent », est plus que jamais d’actualité.
Editer les pages la suite ici ---->IO 530.pdf
7

mercredi 14 novembre 2018

LE POI 38 vous informe : Découvrez le site du Comité National de Résistance et de Reconquête

LE POI 38  vous informe

Découvrez le site du Comité National de Résistance et de Reconquête 

cliquez ici ---->http://www.cnrr2018.sitew.fr


Bandeau 10Nov2018
Comité National
de Résistance et de Reconquête
Appel du rassemblement du 10 novembre
à l'appel du Comité national de résistance et de reconquête

Grand rassemblement le 10 novembre 2018

Pour la défense des conquêtes de 1936 et de 1945
A l’appel du Comité national de résistance et de reconquête
Rendez-vous, à 11 heures, Espace Charenton,
327, rue de Charenton, 75012 Paris (métro Porte-de-Charenton)
                  

Dans informations ouvrières n° 529 pages 2, 3, 4 et 5, le compte rendu du rassemble du 10 novembre...abonnez- vous !


Site officiel du POI – Parti Ouvrier Indépendant

http://partiouvrierindependant-poi.fr/



Un formidable tremplin !

Dans informations ouvrières, pages 2, 3, 4 et 5, le compte rendu du rassemble du 10 novembre appelé par le comité national de résistance et de reconquête
Pour la défense des conquêtes de 1936 et de 1945

Abonnez vous !
Publié dans Informations Ouvrières | Laisser un commentaire

L’intox du gouvernement ne passe pas

L’intox du gouvernement ne passe pas

POUVOIR D’ACHAT EN BAISSE, AUGMENTATION DES PRIX DES CARBURANTS

jeudi 8 novembre 2018
par  poi 38



Les apparitions médiatiques de ministres se succèdent tous les jours, Macron monte au créneau, mais rien n’y fait. La fronde enfle dans tout le pays contre l’augmentation des prix.
En un an, le prix du diesel a augmenté de 23 % et ceux de l’essence de 14 %. Le fioul domestique,grâce auquel se chauffent 4 millions de foyer, a augmenté de plus de 30 % (1 000 euros pour remplir une cuve de mille litres). Le gaz a bondi de 6 % au 1er novembre (16 % en un an) et 30 % des Français ont déjà restreint leur consommation de chauffage cette année afin de limiter leurs dépenses énergétiques, d’après le médiateur national de l’énergie vers qui se
tournent les ménages en retard de paiement.
JPEG - 310.5 ko

Prenez contact avec le POI.
Nom, prénom : …………………………………………………………………………………………………………….
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………...
E-mail : ……………………………………………………………………………

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N° 528 du jeudi 8 novembre 2018

Editorial Informations Ouvrières n°528

Bas les pattes devant les conquêtes de 1936 et de 1945 !
mercredi 7 novembre 2018
par  POI National
popularité : 100%




Bas les pattes devant les conquêtes de 1936 et de 1945 !

Jean-Pierre Bréus, membre du bureau national du POI

Des ordonnances de De Gaulle jusqu’à celles de Macron, toute l’histoire de la Ve République est marquée par la volonté des gouvernements successifs de revenir sur les conquêtes de 1936 et de 1945 qui constituent autant d’obstacles aux exigences du capital financier. Si de rudes coups ont été portés contre ces conquêtes, les gouvernements successifs se sont heurtés à la résistance des travailleurs et de leurs organisations, notamment en 1968 et en 1995 par la grève pour la défense de la Sécurité sociale.
Ce que soixante ans d’attaques n’ont pas réussi à réaliser, c’est un gouvernement isolé politiquement, en chute libre dans les sondages, qui est sommé d’y parvenir par le capital financier. Les méthodes employées, la campagne acharnée pour faire taire Jean-Luc Mélenchon (autant de signes inquiétants pour la démocratie), ont un seul objectif : discréditer toute forme de résistance à une politique présentée comme la seule possible.
Au même moment, on assiste à la mise en scène de Macron se présentant comme leader au plan européen du camp « progressiste » contre les « nationalistes ». « Progressistes », les tenants de l’Union européenne et des gouvernements de tous bords qui n’ont eu de cesse de porter les pires coups à la classe ouvrière ? Toutes ces manoeuvres traduisent en réalité une grande faiblesse politique, une profonde inquiétude sur la capacité à mener à son terme l’entreprise de démolition.
Dans tout le pays, chaque nouvelle attaque contre les droits des travailleurs suscite indignation et colère. Mais comme l’ont souligné plusieurs militants dans Informations ouvrières, aussi profond que soit son isolement, ce gouvernement de la finance ne tombera pas tout seul.
Cela pose la question du rassemblement d’une large force regroupant tous ceux qui veulent préserver les bases de la civilisation, c’est-à-dire préserver les conquêtes de la classe ouvrière, les acquis de 1936 et de 1945, les conquêtes démocratiques qui en sont inséparables, préserver les organisations syndicales, leur indépendance, pour qu’elles fassent ce pour quoi elles sont faites.
C’est l’objet du rassemblement organisé le 10 novembre prochain à l’appel du CNRR.
Face au cynisme du banquier président, pénétré du plus profond mépris envers, selon ses propres termes, « ceux qui ne sont rien », faisons nôtres les paroles de L’Internationale, soyons tout.
Editer les pages cliquez ici ---->IO 528.pdf

Hôpitaux : une prime pour refuser les malades Payer les hôpitaux pour ne pas soigner ! Jusqu’où ce gouvernement est-il prêt à aller ?

Hôpitaux : une prime pour refuser les malades Payer les hôpitaux pour ne pas soigner !

Jusqu’où ce gouvernement est-il prêt à aller ?
mercredi 31 octobre 2018
par  poi 38

Hôpitaux : une prime pour refuser les malades
Payer les hôpitaux pour ne pas soigner !
Jusqu’où ce gouvernement est-il prêt à aller ?
L’Assemblée nationale vient d’adopter dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019un amendement qui prévoit d’octroyer aux hôpitaux un forfait réorientation hôpital-ville.
L’hôpital recevrait une somme de 20 à 60 euros par patient non accepté aux urgences et redirigé vers la médecine de ville.
Cet amendement a été présenté par le député LREM de l’Isère, Olivier Véran, et soutenu par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.
Pourquoi cette situation pour le moins étrange, où un établissement hospitalier serait payé pour ne pas soigner, comme le dit M. Véran lui-même ? « On peut donc considérer que l’on paye l’hôpital pour qu’il ne soigne pas lui-même le malade, mais pour qu’il coordonne son parcours de soins. »
La situation des malades dans les services des urgences est intolérable et dénoncée depuis de nombreuses années par les médecins et les personnels. Elle est due à plusieurs facteurs et la ministre a choisi de n’en voir qu’un seul : « l’augmentation des personnes accueillies ».
Mais cette augmentation n’est-elle pas la conséquence du manque de médecins généralistes.
Le patient pourrait être renvoyé à domicile sans être vu par un médecin. De combien de retards au diagnostic, de pertes de chance pour le malade cet amendement sera-t-il responsable ? « Il faudra voir plus précisément comment appliquer cette règle d’incitation afin qu’elle ne concerne que les cas où il apparaît évident que le passage aux urgences n’est pas justifié », affirme la ministre.
Mais Mme le docteur Buzyn sait que dans la grande majorité des cas, on ne peut décider en toute sécurité d’un retour à domicile du patient qu’une fois qu’il a été au minimum examiné par un médecin.
L’amendement Véran a-t-il au moins la moindre chance d’améliorer la situation des urgences ? Non, car la ministre n’écoute pas ce que lui disent les médecins et les personnels.
La cause de l’engorgement des urgences n’est pas le nombre de patients qui y arrivent, mais l’impossibilité d’hospitaliser ceux qui le nécessitent par manque de lits d’aval. Restructurations, fermetures de lits et de services, réductions de personnel sont les conséquences des lois Bachelot et Touraine et d’une politique que continue Mme Buzyn en exigeant 1,2 milliard d’économies sur la masse salariale d’hôpitaux déjà exsangues.
Pourtant, 1 500 médecins ont signé une lettre l’alertant sur la situation dans les hôpitaux. Elle a refusé de les recevoir.
Pour mettre en place sa politique de destruction de l’hôpital public, au travers de cet amendement, le gouvernement insulte les médecins en voulant les payer pour ne pas soigner, méprise les patients. 
10 novembre 2018 à Paris : réunion nationale appelée
par le comité national de résistance et de reconquête
Appel de la réunion nationale des délégués des comités locaux : « Une large discussion a lieu avec les milliers de militants qui veulent résister à Macron et qui veulent défendre et organiser la reconquête des acquis de 1936 et 1945. Cette discussion est engagée dans les comités dans lesquels se regroupent les militants ouvriers, syndicalistes, élus aux appartenances et aux parcours divers mais qui entendent contribuer à cette discussion. Ce travail de résistance et de reconquête face au basculement de société quorganise Macron est une question politique essentielle. Elle exige délargir et de renforcer les comités comme cadre de discussion et daction commune. Cest pourquoi les délégués réunis ce 23 juin appellent lensemble des comités à préparer une conférence de milliers de militants à lautomne pour rassembler une large force. » 


Prenez contact avec le POI.
Nom, prénom : …………………………………………………………………………………………………………….
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………...
E-mail : …………………………………………………………………………………………………………………….

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIÈRES N°527 du jeudi 1 er novembre 2018

Informations Ouvrières n°527

Le 10 novembre, une force va se rassembler
mercredi 31 octobre 2018
par  POI National






Attaques tous azimuts de la part du gouvernement. En pleine augmentation des prix du gaz, de l’électricité, des carburants (plus 20 % en un an pour le gazole, 14 % pour le super), et alors que la baisse du pouvoir d’achat provoque une colère de plus en plus forte, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, déclare dans Le Journal du dimanche : « Le gouvernement assume totalement. Pour réduire le réchauffement climatique (…), nous choisissons de taxer la pollution et les produits nocifs plutôt que les travailleurs et l’entreprise. »
Le même jour, le même Darmanin annonce sa volonté de liquider purement et simplement le statut dans la fonction publique : il voudrait qu’y soient généralisés les emplois de contractuels.
Une volonté de démolition systématique de la part d’un gouvernement qui, comme on pourra le lire dans ce numéro d’Informations ouvrières, entend verser une prime aux hôpitaux pour qu’ils ne soignent pas les patients.
Dans des couches de plus en plus larges de la population, cette politique provoque un rasle- bol croissant. Dans la classe ouvrière et notamment dans le mouvement en profondeur dans les organisations syndicales pour préserver leur existence s’exprime la recherche des moyens pour résister.
Le gouvernement Macron-Philippe est conscient de l’exaspération qui monte, il est conscient de sa fragilité, qui se relient au même moment à une instabilité généralisée au plan international, avec la situation au Brésil, la crise politique en Allemagne, en Italie, et à l’échelle de toute l’Union européenne.
Alors, utilisant les outils que lui fournissent les institutions bonapartistes de la Ve République, il a recours à des « expédients » porteurs de bien des dangers. Un climat inquiétant s’installe. Il y a eu les perquisitions et les procédures contre Jean-Luc Mélenchon, le Parti de gauche et La France insoumise. Parce qu’ils n’acceptent pas, le déchaînement politique et médiatique à leur encontre se poursuit sans relâche. Pour sa part, le POI réaffirme : soutien inconditionnel à Mélenchon !
Macron, de son côté, ne manque pas une occasion d’exercer un chantage sur la montée des nationalismes, des périls. Mais c’est précisément cette politique au compte du capital financier contre les bases mêmes de la société qui conduit au chaos. L’immense majorité de la population ne veut pas du chaos, elle veut sauvegarder et préserver les conquêtes sociales et démocratiques.
C’est toute l’importance du rassemblement le 10 novembre prochain à l’appel du CNRR pour la défense des acquis de 1936 et de 1945. Rendez-vous le 10 novembre avec les syndicalistes, les militants ouvriers, les militants politiques, les élus de diverses origines, pour regrouper une large force, et aider à dégager ensemble, par la libre discussion, les voies de la résistance, de la défense des conquêtes de 1936, de 1945, qui sont les premiers éléments du plan de sauvegarde de la classe ouvrière.
Editer les pages cliquez ici ---->IO527.pdf

lundi 12 novembre 2018

Lu dans Informations ouvrières cette semaine : Macron, le rejet !

Macron, le rejet !

jeudi 25 octobre 2018
par  poi 38 
Macron, le rejet !
Lu dans Informations ouvrières cette semaine
Châteauroux, 19 octobre 2018
Explosion de colère à l’annonce de la fermeture de la maternité du Blanc
Le 19 octobre 2018, par 10 voix pour et 4 voix contre, le conseil de surveillance de l’hôpital de Châteauroux a finalement voté la fermeture de la maternité du Blanc.
Une fermeture contre laquelle 3 000 personnes avaient manifesté avec les organisations syndicales et les élus locaux le 15 septembre dernier. Pendant des mois, les élus locaux, quelle que soit leur appartenance politique, ont demandé que la ministre de la Santé les reçoive. En vain. Le 12 octobre, 72 maires et élus de l’Indre ont remis leur démission. Le 16 octobre, Agnès Buzyn a justifié la fermeture : « La maternité du Blanc est dangereuse. »
Ce vendredi 19 octobre, 250 manifestants étaient rassemblés dans la cour du centre hospitalier de Châteauroux. Des dizaines d’élus locaux, des personnels hospitaliers avec leurs syndicats FO, CGT et SUD, des parents…
À l’annonce du vote du conseil de surveillance, ils ont laissé exploser leur colère.
La cinquantaine de CRS mobilisés sur place les a repoussés sans ménagement.
Une jeune femme s’indigne : « On va devoir faire 60 bornes pour aller accoucher, on ne nous écoute pas, ce n’est pas la démocratie ! »
La maire socialiste du Blanc, Annick Gombert, condamne la fermeture : « Un acte dangereux et irresponsable. »
Le maire de Châteauroux, président du conseil de surveillance, est chahuté.
Le député LREM de l’Indre, François Jollivet, admet n’être « pas fier de la position de l’État » ni « de la position des acteurs locaux qui ont pris cette décision sans donner d’espoir au territoire ». Une déclaration qui ne lui évite pourtant pas d’être copieusement sifflé.
Un militant présent sur place indique : « L’ARS préconise la transformation de la maternité du Blanc en centre périnatal ne pratiquant pas les accouchements. En quelques semaines ont été annoncées la fermeture de la trésorerie de Buzançais, celles de deux bureaux de poste à Châteauroux et celles de deux centres Afpa à Issoudun et à Châteauroux. Un véritable déménagement du territoire ! »
Le lendemain, la réunion publique initiée par Annick Gombert fait salle comble au Blanc : 300 participants.
À suivre…
Correspondants
Un « projet de société » à combattre
Interviewé par L’Obs, le 19 octobre, Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire aux retraites, s’exclame : « Ce n’est pas une réforme des retraites, mais un projet de société… » En l’occurrence, les « éléments de langage » – mélange de langue de bois, d’enfumage et de cynisme qui fait aujourd’hui office de discours politique dans les milieux macroniens – ont bien du mal à masquer le fond des choses. À la question qui lui est posée « À quel âge prendrons-nous notre retraite puisque 62 ans n’est qu’un âge minimal ? », Delevoye a cette réponse édifiante : « Un âge minimal protège les Français contre eux-mêmes »… pour « éviter que certaines personnes partent trop tôt au risque de se retrouver avec des ressources trop faibles », ajoutant qu’après 62 ans, « ceux qui continueront à travailler pourront acquérir un peu plus de points pour améliorer leur niveau de vie » !
Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lui, « veut un système de pilotage, indiscutable, lié à l’espérance de vie ». Et il y va de sa métaphore guerrière ce dimanche 21 octobre sur Europe 1 : « Cette réforme doit être, peut-être pas la “der des der”, mais au moins la mère des réformes. »
« Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître », chantait Jacques Brel (…).
Comment, dans ces circonstances, « ne pas faire le lien entre la date de la perquisition des locaux de La France insoumise et celle de l’annonce du nouveau gouvernement », ainsi que le souligne le tract du POI publié le 18 octobre ?
La capacité que donnent les institutions de la Ve République au président bonaparte de poursuivre la « transformation » du pays contre la volonté de son immense majorité conduit à cette dérive dangereuse (…).
10 novembre 2018 à Paris : réunion nationale appelée par le comité national de résistance et de reconquête
Appel de la réunion nationale des délégués des comités locaux : « Une large discussion a lieu avec les milliers de militants qui veulent résister à Macron et qui veulent défendre et organiser la reconquête des acquis de 1936 et 1945. Cette discussion est engagée dans les comités dans lesquels se regroupent les militants ouvriers, syndicalistes, élus aux appartenances et aux parcours divers mais qui entendent contribuer à cette discussion. Ce travail de résistance et de reconquête face au basculement de société qu’organise Macron est une question politique essentielle. Elle exige d’élargir et de renforcer les comités comme cadre de discussion et d’action commune. C’est pourquoi les délégués réunis ce 23 juin appellent l’ensemble des comités à préparer une conférence de milliers de militants à l’automne pour rassembler une large force. » 
PDF - 78.5 ko

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 526 du jeudi 25 octobre 2018

Editorial Informations Ouvrières n°526

Un « projet de société » à combattre

mercredi 24 octobre 2018
par  POI National 



Un « projet de société » à combattre

Jean-Paul Crouzet, membre du bureau national du POI

Interviewé par L’Obs, le 19 octobre, Jean- Paul Delevoye, Haut commissaire aux retraites, s’exclame : « Ce n’est pas une réforme des retraites, mais un projet de société… » En l’occurrence, les « éléments de langage » – mélange de langue de bois, d’enfumage et de cynisme qui fait aujourd’hui office de discours politique dans les milieux macroniens – ont bien du mal à masquer le fond des choses. À la question qui lui est posée « À quel âge prendrons-nous notre retraite puisque 62 ans n’est qu’un âge minimal ? », Delevoye a cette réponse édifiante : « Un âge minimal protège les Français contre euxmêmes »… pour « éviter que certaines personnes partent trop tôt au risque de se retrouver avec des ressources trop faibles », ajoutant qu’après 62 ans, « ceux qui continueront à travailler pourront acquérir un peu plus de points pour améliorer leur niveau de vie » !
Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lui, « veut un système de pilotage, indiscutable, lié à l’espérance de vie ». Et il y va de sa métaphore guerrière ce dimanche 21 octobre sur Europe 1 : « Cette réforme doit être, peut-être pas la “der des der”, mais au moins la mère des réformes. »
« Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître », chantait Jacques Brel…
« Mère des réformes » pour imposer un « projet de société », une société totalitaire qui substituerait aux conquêtes fondées sur l’acquisition de droits collectifs arrachés à l’exploitation capitaliste l’obligation pour chaque individu d’essayer de sauver sa peau en attendant la « retraite des morts »…
Et c’est ce régime à bout de souffle, à qui il a fallu deux semaines pour tenter de colmater les brèches béantes de ces derniers temps et recomposer laborieusement un nouveau gouvernement, qui prétend imposer cela ?
Comment, dans ces circonstances, « ne pas faire le lien entre la date de la perquisition des locaux de La France insoumise et celle de l’annonce du nouveau gouvernement », ainsi que le souligne le tract du POI publié le 18 octobre ?
La capacité que donnent les institutions de la VeRépublique au président bonaparte de poursuivre la « transformation » du pays contre la volonté de son immense majorité conduit à cette dérive dangereuse visant ici ceux qui ne se coulent pas dans la mise en scène du « combat » des « progressistes » avec Macron contre les « populistes »…
Préserver l’indépendance des organisations ouvrières face aux tentatives de les domestiquer ou de les détruire, défendre et reconquérir les conquêtes de 1936 et 1945 et stopper le chaos, la régression et la décomposition sociale dans lesquels leur destruction conduit le pays, rétablir la démocratie communale, la laïcité et toutes les libertés démocratiques mises à mal par les institutions réactionnaires de la Ve République et la politique de l’UE, tout cela soulève nombre de questions qui appellent des réponses, un cadre commun pour les définir.
C’est l’objet de la discussion qui aura lieu le 10 novembre, lors du rassemblement appelé par le Comité national pour la résistance et la reconquête. Militants ouvriers, élus, inscrivez-vous pour y participer !
Editer les pages cliquez ici --->IO526.pdf