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lundi 25 décembre 2017

Lettre des délégués du VI è Congrès du POI aux lecteurs d'Informations Ouvrières , aux militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, aux adhérents du POI



L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N°484 du jeudi 21 décembre 2017




Editorial Informations Ouvrières n°484

Le VIe Congrès du POI a ouvert une nouvelle étape
mercredi 20 décembre 2017
par  POI National 




Le VIe Congrès du POI a ouvert une nouvelle étape 
Didier Brémaud, membre du bureau national du POI
Deux syndicalistes d’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – les anciennes maisons de retraite) expliquaient à Informations ouvrières il y a quelques jours les conditions de travail effrayantes qui leur sont imposées au nom de l’austérité depuis des années. Les personnels n’en peuvent plus : ils ne font plus leur métier, ils exécutent des consignes à la hâte et les résidents sont les premières victimes de cette recherche d’économies éhontée. Les deux syndicalistes ajoutaient que, après la grève du 10 octobre très suivie dans leur établissement respectif, alors que le nombre de syndiqués augmente, la perspective de la grève du 30 janvier appelée dans l’unité par FO et la CGT constituait un puissant facteur de cohésion pour les personnels. 
Les 16 et 17 décembre s’est tenu le VIe Congrès du POI. Les travaux de notre congrès se sont inscrits dans ce qui angoisse les personnels des Ehpad, dans ce qui est au coeur des préoccupations des travailleurs. Les 128 délégués, venus de 72 départements, les 30 membres des instances sortantes (bureau national, commissions de contrôle, courants) et les 22 invités ont cherché à répondre à cette question : peut-on avancer vers un parti ouvrier qui aide les travailleurs à se rassembler pour gagner contre Macron, pour gagner contre la politique d’austérité ? 
Le congrès du POI s’est appuyé sur le succès de la 9e Conférence mondiale ouverte d’Alger où des délégués venus de 42 pays ont décidé de constituer un comité international de liaison de la 9e CMO afin de poursuivre les échanges entre les participants, organiser les actions communes et la solidarité internationale. 
Dans sa lettre aux lecteurs d’IO, aux militants et aux adhérents, le congrès du POI poursuit le dialogue. Un rapport semble devoir être établi entre l’effondrement des partis de gauche et l’attitude des directions syndicales qui accompagnent le plus souvent la politique de Macron de destruction de tous les droits et acquis. Cela doitil conduire à mettre en cause l’existence même de la notion de parti ? Doit-on préférer au parti le « mouvement horizontal », la « démocratie de l’Internet » ? « À ces questions, il n’y a pas de réponses toutes faites. Le POI a ses positions, qu’il soumet à la discussion » (extraits de la lettre des délégués). 
Ce débat a traversé le congrès. Et la conclusion, nécessairement provisoire, de ce débat, c’est que rien ni personne n’est aujourd’hui en mesure de dire « c’est ainsi et pas autrement ! », et qu’il faut donc nous donner les moyens d’ouvrir largement nos instances afin d’y inviter toutes celles et tous ceux qui entendent honnêtement participer pleinement à cette discussion. Au coeur de ce débat, de ces discussions, il y a Informations ouvrières, tribune libre de la lutte des classes, hebdomadaire du POI. C’est la tâche des adhérents du POI de participer à ce débat avec le journal qui donne les informations, qui établit les liens entre les militants, qui fait vivre le débat. 
Sur le plan de la défense des communes, le congrès a décidé de promouvoir l’adresse aux maires et aux élus cosignée par vingt-neuf élus. À l’heure où Macron est en train d’organiser le big-bang des communes et de la fonction publique territoriale, il s’agit d’aider les élus à se regrouper pour organiser la résistance. 
Enfin, en élisant un bureau national avec onze nouveaux membres, tous des jeunes, notre VIe Congrès a ouvert une nouvelle étape pour le POI, qui entend oeuvrer à la construction dans notre pays d’un authentique parti ouvrier. 
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Alger, 8, 9 et 10 décembre 2017 : 9e Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l’exploitation

Alger, 8, 9 et 10 décembre 2017 : 9e Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l’exploitation

lundi 18 décembre 2017

Alger

L' EDITO et les premières pages dinformations Ouvrières N° 483 du jeudi 14 décembre 2017



Editorial Informations Ouvrières n°483

Résistance de classe en France et dans tous les pays du monde
mercredi 13 décembre 2017
par  POI National 





Résistance de classe en France et dans tous les pays du monde 
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
De retour de la 9e Conférence mondiale qui s’est tenue à Alger du 8 au 10 dé cembre, où se sont retrouvés militants politiques, ouvriers, syndicalistes qui avaient répondu à l’appel de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples contresigné par 700 militants ouvriers de 60 pays, le constat est unanime : l’impérialisme et le capital financier s’attaquent à tous les peuples, à tous les travailleurs. Guerre armée, guerre sociale contre les garanties des classes ouvrières sur tous les continents, volonté de détruire les organisations syndicales qui défendent les intérêts des classes ouvrières de chaque pays. 
L’impérialisme en crise, pour sa propre survie, cherche à détruire toutes les conquêtes sociales des travailleurs, notamment les Codes du travail et les systèmes de protection sociale collective… 
Et pourtant, lors de cette 9e CMO, les dirigeants des organisations politiques et syndicales ont informé des combats et des luttes sous toutes les formes contre leurs gouvernements et les multinationales au service de l’impérialisme. Les luttes, les grèves se développent dans de nombreux pays et sur tous les continents. Les travailleurs se saisissent et construisent leurs organisations syndicales de classes indépendantes. 
Cette 9e Conférence a permis de le confirmer, dans le respect de la diversité de chacune des organisations présentes, mais avec une volonté commune de faire vivre l’internationalisme et de forger pour l’avenir des relations durables, d’échanges et de combat. 
Samedi 16 décembre, le VIe Congrès du POI s’ouvrira à Paris. Il reviendra bien évidemment sur les décisions et sur le succès de la 9e CMO contre la guerre et l’exploitation. Ce VIe Congrès du POI, où vont débattre pendant deux jours délégués, membres du bureau national sortant et invités, se veut un moment d’échanges, une étape de construction du POI et de son journal, Informations ouvrières. La question qui se pose est : comment être plus efficace comme parti politique pour aider à bloquer la politique destructrice de Macron et de son gouvernement ? 
Nous débattrons aussi du travail en commun avec de nombreux militants ouvriers et politiques non adhérant au POI, qui s’est matérialisé dans une première étape le 14 octobre à Paris avec la constitution du Comité national de résistance et de reconquête des conquêtes de 1936 et 1945. 
Seront abordés aussi de nombreux autres sujets comme la volonté de Macron de détruire les communes et les services publics. Et, après les ordonnances contre le Code du travail, de poursuivre ses attaques contre la formation professionnelle, l’assurance chômage, les retraites… 
Le débat se poursuivra pour analyser et combattre les obstacles qui empêchent aujourd’hui la classe ouvrière de faire reculer Macron, au moment où l’indépendance du mouvement ouvrier et notamment des organisations syndicales est cruciale pour les combats qui sont devant nous. 
Les délégués au VIe Congrès du POI aborderont ce congrès dans le cadre du libre débat, du mandat confié par les adhérents de tous les départements pour le socialisme, la République et la démocratie, pour aider à la résistance contre l’impérialisme dans notre pays et son représentant direct Macron, comme ont décidé de le faire les délégués de la 9e CMO dans leur propre pays et dans la continuité du combat internationaliste. 
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SNCF : derrière la panne - jeudi 7 décembre 2017

SNCF : derriere la panne

jeudi 7 décembre 2017

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 482 du jeudi 7 décembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°482

L’union grandissante des travailleurs…
mercredi 6 décembre 2017
par  POI National 




La volonté de détruire 
Aminda Huille, membre du bureau national du POI
Pour Macron et son gouvernement, à la solde du capital financier, la volonté de détruire les conquêtes sociales de 1936 et 1945 s’accompagne de la nécessité d’en finir avec la démocratie locale et le maillage républicain de notre pays (les 36 000 communes et les départements). 
Issue de la Grande Révolution française, la démocratie locale est devenue un frein aux appétits financiers du capitalisme en crise. 
Déjà attaquée depuis des décennies par toutes les lois dites de « décentralisation », et particulièrement plus près de nous, celle de décembre 2010 sous Sarkozy imposant l’intercommunalité forcée, puis sous Hollande, la loi dite de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » (2014) et la loi NOTRe (2015), il s’agit pour Macron et son gouvernement de tenter d’y mettre un point final. 
C’est ce qui explique que dans le paquet des « contre-réformes » de ce gouvernement, le financement et le fonctionnement des collectivités territoriales occupent une place de choix. 
Après la tenue du 100e Congrès de l’Association des maires de France, le numéro 481 d’Informations ouvrières est revenu longuement sur les mesures préconisées par Macron qui devraient aboutir à une ponction supplémentaire de 13 milliards d’euros d’ici à 2022 sur le fonctionnement des collectivités territoriales. Personne ne peut s’illusionner sur les conséquences pratiques que ces mesures impliquent : suppressions de postes, abandon de missions, transferts au secteur privé… Après la réduction des dotations de 11,5 milliards infligée entre 2013 et 2017, cette baisse de la dépense locale d’ici à 2022 remettra en cause nombre de services à la population, des milliers d’emplois dans la fonction publique territoriale, le statut et les garanties attachés à ces emplois, l’accentuation des pressions en vue de mutualisations et de fusions : fusions de départements, créations de communes nouvelles, institutions de métropoles… Bref, la fin du principe constitutionnel de la libre administration des communes et des collectivités territoriales, la fin de la démocratie locale. 
C’est sans compter sur la résistance qui se fait jour par la multiplication de grèves, rassemblements, manifestations d’employés territoriaux avec leurs syndicats, et par la fronde d’élus qui fait écrire au Journal du dimanche  : « La fronde prend de l’ampleur : maires, présidents de région et de département, associations d’élus, tous vent debout contre les 13 milliards d’économies programmées par le gouvernement, contre la baisse des emplois aidés, la suppression de la taxe d’habitation… » En témoignent aussi les élus qui ont pris part le 14 octobre à la constitution du Comité national de résistance et de reconquête et ceux qui s’engagent dans les comités locaux.
 Le Parti ouvrier indépendant, qui combat depuis sa fondation « pour le socialisme, la République et la démocratie »aura à cœur lors de son Vie Congrès national convoqué pour les 16 et 17 décembre prochains de mettre à son ordre du jour l’aide à l’organisation de cette résistance. 
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vendredi 1 décembre 2017

L'EDITO et les premières pages d'informations Ouvrières N° 481 - jeudi 30 novembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°481

Que dire de ce gouvernement...
mercredi 29 novembre 2017
par  POI National 



Que dire de ce gouvernement... 
Yannick Sybelin, membre du bureau national du POI
J’ai siégé pour la première fois dans une instance de l’hôpital en 1981. La présidente du CTP expliquait que les décennies prochaines auraient à gérer l’effet du baby-boom à venir, qu’il fallait donc anticiper ce papy-boom en investissant dans des structures pour prendre en charge ce flot de personnes âgées, d’autant que la situation serait « aggravée » par l’allongement de l’espérance de vie. 
Près de quarante ans plus tard, on peut constater que l’analyse était bonne mais que rien, ou si peu, n’a été fait. Il faut des événements dramatiques, telle une canicule comme en 2003, ou une vaste épidémie de grippe pour que les politiques, réagissant aux campagnes médiatiques, semblent s’intéresser au sort des anciens. 
En réalité, les EHPAD, leurs personnels et les personnes âgées hébergées sont en grande souffrance. La maltraitance est devenue institutionnelle. On voit les professionnels se révolter, comme aux Opalines dans le Jura où la grève aura duré quatre mois, quand ce ne sont pas les résidents eux-mêmes comme à Paimboeuf, en Loire-Atlantique, qui dénoncent leurs conditions de vie. 
Les directeurs d’Ehpad tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps auprès de leurs tutelles. Aujourd’hui, devant l’aggravation des situations, ils s’expriment publiquement. Ils adressent des courriers aux présidents des départements et au ministère, dans lesquels ils déclarent : « Nous sommes au bout de ce qu’il est possible d’accepter… », clament leur « désarroi », celui de leur personnel face au « manque de moyens humains » et« l’augmentation des cadences »… Au final, « c’est bien le résident qui en pâtit », déplorent-t-ils, soulevant « la question de l’humanité en Ehpad ». 
La modification du calcul des dotations aux maisons de retraite suscite la colère des directeurs d’établissement. 
En modifiant le mode de calcul de la dotation dépendance, versée par les départements aux établissements publics accueillant des personnes dépendantes, l’application de la loi dite d’adaptation de la société au vieillissement, ASV, votée en 2016, réduit l’enveloppe globale allouée aux établissements publics de… 200 millions d’euros, selon la FHF (1). Son président déclare : « Le précédent gouvernement n’a pas mesuré que les établissements sont au bord du point de rupture. Cette décision les fragilise davantage. Trois cent mille personnes âgées seront touchées par les conséquences de cette réforme. »
 Là encore, ce sont les plus défavorisés qui dérouillent. Les « petits » Ehpad de proximité, de moins de 80 lits, situés dans les villages ruraux, proches des lieux de vie et des familles des résidents sont menacés au nom d’une « rentabilité » à atteindre. 
Pour les riches, le problème ne se pose pas, ils iront dans des Ehpad de luxe, prêts à payer de 3 000 euros à 5 000 euros par mois, parfois plus. Que dire de ce gouvernement qui s’attaque à la jeunesse (voir IO 478), maltraite les plus anciens et détruit les droits de tous, si ce n’est qu’il représente toutes les facettes de la barbarie du capitalisme ? 
À quelques semaines de notre congrès, l’utilité du POI pour organiser politiquement la classe ouvrière est plus que jamais d’actualité. Construisons notre parti, rassemblons les militants ouvriers comme cela se fait dans les comités de défense des acquis de 36 et de 45, préparons la CMO :« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
 (1) Fédération hospitalière de France. 
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Le projet de loi sur « le droit à l’erreur »… le Medef applaudit

Le projet de loi sur « le droit à l’erreur »…