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lundi 22 janvier 2018

Avec les ordonnances Macron et les ruptures conventionnelles collectives.... Des licenciements en masse sans limites

Avec les ordonnances Macron et les ruptures conventionnelles collectives Des licenciements en masse sans limites

jeudi 18 janvier 2018 


L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 486 - jeudi 18 janvier 2018

Editorial Informations Ouvrières n°486

Et l’octroi réapparaît
mercredi 17 janvier 2018 




Et l’octroi réapparaît 
Fabrice Rastoul, membre du bureau national du POI

La semaine dernière, la ministre Jacqueline Gourault annonçait la mise en place d’un nouvel impôt en remplacement de la taxe d’habitation, ce que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, démentait quelques heures plus tard. Ce dernier ayant dans un passé récent exprimé des positions contradictoires à quelques heures d’intervalle, nous ne ferons pas de pronostic sur un possible couac ou bien ballon d’essai, nous verrons… 
Ce qui est certain, c’est que les idées ne manquent pas en haut lieu pour plumer le dindon… 
La sphère gouvernementale évoque par exemple l’idée d’utiliser une partie de la CSG pour compenser les 8 milliards de manque à gagner par la suppression de la taxe d’habitation. Ce qui entraînerait une nouvelle hausse de la CSG… Les millions de retraités qui ont vu leur pouvoir d’achat diminué au 1er janvier 2018 apprécieront certainement. 
En catimini, le même ministre qui jure qu’il n’y aura pas de nouvel impôt en applique un supplémentaire depuis le 1er janvier, l’impôt inondation. 
Mais la tâche s’annonçant difficile, le gouvernement compte sur le zèle de certains élus locaux pleins d’ardeur pour combler les trous creusés par la suppression de la taxe. La voiture et son conducteur étant une source quasi intarissable d’impôts indirects, deux idées ont germé et prennent racine dans les grandes villes. 
Depuis le 1er janvier, le « forfait post-stationnement » remplace la prune habituelle de 17 euros : ce sont les conseils municipaux qui fixent librement le tarif de l’amende et les augmentations sont significatives, jusqu’à 250 %. 

De même se généralisent diverses vignettes payantes et locales attestant de la vétusté de votre véhicule et vous autorisant ou pas à rouler les jours de pollution. 

Ainsi, de manière insidieuse et paré de la vertu écologique, se remet en place l’octroi. 

Mais ces dirigeants uniquement tournés vers la satisfaction des prétentions boulimiques du capital devraient se souvenir que l’octroi féodal perpétué par les monarchies a été à la source d’émeutes à la veille de 1789. Émeutes certes fortement réprimées dans des communes mais qui au bout du bout obtiendront la fin de l’octroi et la fin de l’Ancien Régime. 

Ces questions sont d’une actualité brûlante, elles irriguent les débats, les centaines de grèves qui s’organisent. Pour des millions de travailleurs, il est impossible de continuer dans cette spirale de destruction. Certes la solution n’apparaît pas comme une évidence, mais elle se dessine. 

C’est pour cette tâche que des militants se regroupent dans le Comité national de résistance et de reconquête et dans ses comités locaux. Rejoignez-les… 
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Le tract hebdo du comité départemental POI38 - semaine du 18 au 24 janvier 2018






samedi 13 janvier 2018

Les voeux de Macron pour 2018... La hausse de la CSG : « Un gain de pouvoir d’achat », prétend le gouvernement !

Les voeux de Macron pour 2018... La hausse de la CSG : « Un gain de pouvoir d’achat », prétend le gouvernement !

jeudi 11 janvier 2018

Les voeux de Macron pour 2018

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 485 du jeudi 11 janvier 2018

Editorial Informations Ouvrières n°485

Leurs voeux et les nôtres…

mercredi 10 janvier 2018 





Leurs voeux et les nôtres… 
Jean-Paul Crouzet, membre du bureau national du POI
En ce début d’année, la presse relaie le discours volontariste du chef de l’État : « Macron, une rentrée au pas de charge », « La volonté de Macron et Philippe ne faiblit pas »… et en assure le service après-vente : « Les Français reprennent confiance en leur économie », « Sondage : Macron poursuit sa remontée dans l’opinion »… 
Mais, s’inquiètent Les Échos ce 7 janvier, « que (le pays) semble loin de ce grand moment d’union nationale du 11 janvier 2015 » ! Il prend tout autant acte de la fragilité politique d’Emmanuel Macron, perçu dans l’opinion comme « le président des riches »
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En effet, le jeu de bonneteau transformé en méthode de gouvernement n’a qu’un temps. La population laborieuse sait faire les comptes. 
Ainsi, pour ne prendre que des faits connus au 1er janvier, le prix du gaz augmente de 6,9 %, celui de l’essence de 3,84 centimes à 7,6 centimes par litre, les tarifs de La Poste (lettres et colis) de 4,7 % en moyenne. À Lyon, les amendes pour non-respect du stationnement payant passent de 17 euros à… 35 euros voire 60 euros ! 
Pour les revenus, ce qui est sûr, c’est que la grande majorité des retraités verront leur pension amputée de 20 euros, 30 euros, 50 euros par mois par l’augmentation de la CSG, que les fonctionnaires auront leurs salaires bloqués – comme ceux de nombreux salariés du privé – et subiront un jour de carence lors des arrêts maladie… 
Quant à MmePénicaud (qui, elle, gagnera 62 000 euros en 2018 grâce à la suppression de l’ISF), ses décrets d’application des ordonnances Macron à peine publiés, ils sont immédiatement saisis par les patrons de PSA et de Pimkie pour chercher à associer les syndicats, sous couvert de ruptures conventionnelles collectives, au licenciement à coût et délais réduits de centaines de salariés ! 
Dans cette situation, les travailleurs cherchent à se saisir de leurs organisations syndicales pour résister. Ainsi, dans la chimie, avec l’action unie des fédérations CGT, FO et CGC pour défendre les garanties de la convention collective contre les conséquences des ordonnances Macron ; dans la santé, où toutes les fédérations appellent à une grève nationale dans les Ehpad le 30 janvier ; dans l’enseignement, contre la destruction du bac et pour l’accès à l’université, etc. 
Bien sûr, la lutte n’est pas simple. Comme l’indique la lettre des délégués du VIe Congrès du POI, si l’état d’esprit de la classe ouvrière, « que relaie l’écrasante majorité des cadres et des militants dans les organisations syndicales », n’est pas à l’acceptation de l’inacceptable, cette résistance « se trouve confrontée à plusieurs problèmes », à différentes questions… 
Dégager ces solutions, ces réponses, impose « une discussion franche et honnête tenant compte de l’expérience de chacun ». 
Alors, l’heure est maintenant de concrétiser en 2018 le « voeu » que nous nous sommes fixé lors de notre congrès : en permettant àInformations ouvrières d’être pleinement l’organisateur de cette large discussion, d’une part engager, « avec tous les militants ouvriers, syndicalistes, politiques, élus, à égalité avec eux, toutes (les) forces dans la constitution des comités de résistance et de reconquête », et d’autre part« contribuer à élaborer en commun (…) les réponses aux vieilles questions posées à la classe ouvrière et qui ressurgissent aujourd’hui sous des formes nouvelles, pour oeuvrer à la reconstruction d’un authentique parti ouvrier indispensable au combat pour l’émancipation de la classe ouvrière et pour l’expropriation du capital. » 
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