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mercredi 29 mai 2024

La UNE et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 810 - semaine du 30 mai au 5 juin 2024

 




















Le POI 38 informe - Halte au génocide à Gaza Samedi 1er juin à Bourgoin-Jallieu 14h30 , Place de la PAIX

 

Le POI 38 informe 






            Halte au génocide à Gaza

Samedi 1er juin  à Bourgoin-Jallieu  14h30,Place de la PAIX 


Mobilisations hier soir en France comme partout dans le monde en solidarité avec le peuple palestinien, pour protester contre le massacre en cours et contre le honteux soutien du gouvernement au gouvernement génocidaire de Netanyahou

https://t.me/L_insoumission/7674

 

🔴 Rassemblement massif sur la place de la République à Paris (vidéo de Luc Auffret).

https://t.me/ioRetraites/8086

 

 

 

🔴 Nouvelle nuit d’horreur à Rafah où les chars israéliens ont pénétré dans le centre de la ville

[...] Moins de 48 heures après avoir commis un massacre en bombardant un camp de déplacés à Rafah, l’armée israélienne a de nouveau bombardé un autre camp de déplacés dans le même secteur mardi soir. Vingt et un morts cette fois-ci, qui s’ajoutent aux 45 personnes déjà tuées dimanche, selon un décompte palestinien.

Presque les mêmes scènes de chaos : des corps étendus sur le sol sablonneux de Rafah. C’est là, presque en bord de mer, que les civils ont planté leurs tentes de fortunes. Des camps de déplacés qui abritent toute la misère de la bande de Gaza. Certains cadavres sont recouverts d’une bâche. D’autres sont enroulés dans une couverture. Et autour d’eux leurs familles, leurs proches survivants, en pleurs… « Un jour, un massacre », disent les Gazaouis.

 

Source et image : RFI

Article en intégralité à lire ICI https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240529-bande-de-gaza-nouvelle-nuit-d-horreur-%C3%A0-rafah-o%C3%B9-les-chars-isra%C3%A9liens-ont-p%C3%A9n%C3%A9tr%C3%A9-dans-le-centre-de-la-ville



https://www.rfi.fr

REPORTAGE

Nouvelle nuit d’horreur à Rafah où les chars israéliens ont pénétré dans le centre de la ville

L'armée israélienne bombarde ce mercredi 29 mai Rafah, grande ville du sud de la bande de Gaza où elle a déployé ses chars, tandis qu'à l'ONU un projet de résolution se prépare pour tenter « d'arrêter » les violences sur place après un bombardement qui a suscité une vague mondiale d'indignation.



Moins de 48 heures après avoir commis un massacre en bombardant un camp de déplacés à Rafah, l’armée israélienne a de nouveau bombardé un autre camp de déplacés dans le même secteur mardi soir. Vingt et un morts cette fois-ci, qui s’ajoutent aux 45 personnes déjà tuées dimanche, selon un décompte palestinien.

Presque les mêmes scènes de chaos : des corps étendus sur le sol sablonneux de Rafah. C’est là, presque en bord de mer, que les civils ont planté leurs tentes de fortune. Des camps de déplacés qui abritent toute la misère de la bande de Gaza. Certains cadavres sont recouverts d’une bâche. D’autres sont enroulés dans une couverture. Et autour d’eux, leurs familles, leurs proches survivants, en pleurs… « Un jour, un massacre », disent les Gazaouis.

Après trois semaines de bombardements incessants sur Rafah, les chars israéliens sont désormais dans le centre de cette ville du sud de la bande de Gaza. Une nuit d’horreur de mardi à mercredi, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa, qui a recueilli le témoignage d’un habitant de Rafah.

Le vrombissement terrifiant des drones israéliens, ininterrompu. Ils volent bas. Ils surveillent. Ils bombardent. De sa fenêtre, Mohamed filme Rafah plongé dans le noir total. On ne voit rien, mais on entend. « Encore une frappe », dit le jeune homme.

« Mourir sous une tente ou mourir chez moi. Mon choix est fait. »

Des tirs sporadiques se poursuivent tandis que le jour se lève. « Toute la population est partie. Les gens ont fui », raconte Mohamed. Sa voix est masquée par les sirènes des ambulances. « Sans doute des blessés évacués après une nouvelle frappe », regrette le Gazaoui.

« Les blindés israéliens sont à nos portes, poursuit-il. Les chars sont à 500 mètres d’ici, dans le centre de Rafah. »

Qu’attend-il pour partir ? « Pas question de fuir pour le moment », dit le jeune homme. « De toute façon, Israël bombarde tout, tout le monde, partout ». « Mourir sous une tente ou mourir chez moi. Mon choix est fait. Je reste », conclut-il.

En lançant cette offensive terrestre début mai, l’armée israélienne a assuré qu’il s’agissait d’une opération « très limitée ». Son objectif est de rassurer les partenaires occidentaux et en particulier les États-Unis, opposés à une telle opération israélienne. Une diversion qui permet à l’État hébreu de mener son offensive sans subir les pressions de Washington.

Sources :  https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240529-bande-de-gaza-nouvelle-nuit-d-horreur--rafah-dans-le-centre-de-la-ville

vendredi 24 mai 2024

Le POI 38 informe : Appel public de militants syndicalistes

 Le POI 38 informe :


        Appel public de militants syndicalistes        



 à l’initiative de Catherine Rochard, syndicaliste FO du Maine-et-Loire, et de Kevin Crépin, syndicaliste CGT de la Somme



 « Après sept mois de bombardements, de destructions et de massacres à Gaza, l’armée de Netanyahou vient d’entrer à Rafah pour amplifier encore les massacres et les destructions. 

Nous sommes horrifiés et indignés. Le massacre des Palestiniens doit cesser. 

 Depuis des mois et des semaines la plus dure répression s’abat contre ceux qui expriment leur horreur et leur indignation, contre tous ceux qui exigent un cessez-le-feu immédiat. 

Les réactions indignées ne sont pas permises, la mobilisation pour que cela s’arrête est entravée, réprimée, interdite. 

Les faux prétextes et les fausses accusations les plus inouïes et les plus mensongères sont utilisés et diffusés par les médias. 

Des dizaines de syndicalistes de la CGT sont accusés et condamnés, dont le secrétaire de la CGT du Nord, Jean-Paul Delescaut. Des réunions ou conférences politiques sont interdites. 

Des responsables politiques comme Mathilde Panot ou Rima Hassan sont convoquées par la police et poursuivies. 

Un médecin hospitalier, Cyrille Venet, secrétaire du syndicat national des médecins hospitaliers (SNMH) FO, est convoqué par le Conseil de l’ordre après une plainte contre lui et des pressions depuis des mois mettant en cause son intégrité professionnelle, initiées par un groupe s’intitulant « association des médecins israélites de France ». 

Un humoriste, Guillaume Meurice, est interdit d’antenne et menacé de licenciement, bien que la plainte contre lui ait été classée sans suite par la justice.

Un universitaire invité par le Sénat est interdit d’entrer sur le territoire français. 

Des étudiants sont arrêtés. 

 Contre tous, ce sont les mêmes accusations odieuses et mensongères : trouble à l’ordre public, apologie du terrorisme, antisémitisme. 

Nous sommes des militants syndicalistes et nous comprenons très bien que ce sont les libertés individuelles et collectives qui sont attaquées, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, le droit de manifester, le droit de grève.

 Nous ne l’acceptons pas, nous les soutenons tous, nous les défendons, nous exigeons du gouvernement l’arrêt de toute répression.


Nous sommes des militants syndicalistes attachés à la paix et à la liberté, nous exigeons l’arrêt des massacres et le cessez le-feu immédiat. » 



 Pour tout contact : appelsyndicalistes@gmail.com