Le gouvernement organise la destruction du Code du travail et de toutes les conquêtes sociales
Le gouvernement prépare une réforme constitutionnelle aggravant les mesures déjà prises contre les libertés. Cela provoque d’ailleurs de légitimes réactions d’organisations syndicales et démocratiques, et une crise dans tous les partis, à droite comme à gauche.
Nourrissant la polémique autour de la question de la déchéance de la nationalité il tente de camoufler ce qu’il est en train d’organiser concrètement :
- La destruction de tous les droits collectifs de la population laborieuse.
- La destruction du Code du travail, les attaques en cours contre la Sécu, l’école, l’hôpital, la fonction publique.
Le gouvernement en crise, doit, pour se conformer aux exigences du FMI, de l’Union européenne et du capital financier, poursuivre sa politique de destruction de toutes les conquêtes de 1936 de 1945 et de la révolution française.
Ce serait un véritable basculement de société.
Pour cela, le gouvernement a besoin de réaliser une forme d’« unité nationale », que la droite ne lui refuse d’ailleurs pas (rappelons que la loi sur l’état d’urgence a été votée par l’ensemble des groupes PS, PCF, écolos, UMP, Front national).
Pour lui permettre de faire passer ses contre-réformes, il lui faut absolument réussir à associer les directions des confédérations syndicales ; Celles-ci ne prennent pas, pour l’instant, les mesures propres à s’opposer efficacement à l’émiettement des forces de la classe ouvrière.
Il met en scène, après les attentats du 13 novembre, la menace de récidive pour convaincre chacun de faire un « effort partagé ».
Ces contre-réformes plongeraient dans l’insécurité sociale des millions de femmes et d’hommes.
Ce gouvernement entraine le pays dans le cercle vicieux d’une guerre qui ne fait que renforcer la barbarie et nourrit le terrorisme.
- Il ouvre la voie à la destruction des droits sociaux et démocratiques,
- Il entraîne le pays dans toutes les aventures, poussant la population à se diviser en remettant en cause l’égalité des citoyens en fonction de leurs « origines »,
- Il nourrit le communautarisme avec tous ses risques de dérapages.
Voilà la réalité de la politique réactionnaire de ce gouvernement, qui conduit à l’insécurité généralisée.
Mais le quotidien patronal Les Echos, s’interroge avec inquiétude : « Côté patronal les yeux seront braqués sur les dossiers les plus structurants pour l’avenir comme la réécriture du Code du travail et la refonte du dialogue social en entreprise. La question étant de savoir si l’exécutif, impopulaire et empêtré dans la déchéance de la nationalité, aura la force de mener tous ces chantiers en aussi peu de temps »
Et en plein état d’urgence, les fédérations syndicales de fonctionnaires CGT, FO et Solidaires appellent à la grève le 26 janvier
Notre journal, Informations ouvrières, tribune de préparation de la conférence nationale pour la défense des conquêtes de 1936 de 1945 et de la révolution française, contre l’Union européenne et les institutions antidémocratiques de la Ve République, ouvre ses colonnes à tous les travailleurs et les militants qui aspirent à s’inscrire dans ce combat.
Lisez Informations ouvrières !
Tribune libre de la lutte des classes, hebdomadaire du POI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire