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samedi 29 octobre 2016

Editorial informations Ouvrières n°425 - Ils ne pensent qu’à ça !

Editorial informations Ouvrières n°425

mercredi 26 octobre 2016
par  POI National 



 Ils ne pensent qu’à ça ! 
 Maurice Colas, membre du bureau national du POI 
 A lors que le pays s’enfonce chaque jour davantage dans la crise, que la misère, le désespoir frappent des milliers de personnes parmi la population de ce pays, ils continuent ! Soumis aux exigences du patronat et de l’Union européenne, ils poursuivent leurs contre-réformes, sourds et aveugles face à la colère grandissante, aux nombreuses grèves. Sans nul doute, aucun gouvernement dit « de gauche » n’aura à ce point porté de tels coups contre les droits et les acquis de la classe ouvrière ! Une majorité des membres de ce gouvernement impopulaire, rejeté, à la dérive, est plus préoccupée par les futures élections au trône de la Ve République que par la prise en compte des intérêts de la population. 
 Pensent-ils à cette jeunesse étudiante obligée de travailler pour financer ses études ? Au désespoir de ces agriculteurs qui ne peuvent plus vivre du fruit de leur travail ? A ces retraités qui ont des difficultés à se soigner ? A ces maires qui démissionnent, n’étant plus en mesure d’assurer leurs mandats ? A tous ces travailleurs devant faire face à une précarité grandissante ? Non ! Cet inventaire n’est hélas pas exhaustif ! 
 Leurs regards sont tournés vers 2017 et la désignation de « l’homme providentiel » qui sera soumise au vote. Alors que le capital a de plus en plus de mal à contenir la colère des peuples, la surenchère nauséabonde à laquelle nous assistons depuis quelques semaines est révélatrice de la crise de ce système à bout de souffle. Pour les uns, c’est un haro sur les organisations syndicales, sur les fonctionnaires, sur ce qui reste comme droits et acquis. Pour les autres, il s’agit de choisir celui qui sera en mesure d’éviter la déculottée électorale du siècle à un parti sans doute bientôt rangé au rayon souvenirs de l’Histoire. Un certain Premier ministre lance « un appel à l’union de la gauche », mais pour faire quoi ? De la soumission à l’Union européenne, à l’impérialisme américain, de l’utilisation du 49.3 pour mettre en pièces le Code du travail afin de répondre aux exigences du capital. Les gouvernements successifs de ce quinquennat n’ont eu de cesse de trahir les intérêts de la classe ouvrière. Ne soyons pas dupes du piège électoral dans lequel ils veulent nous entraîner ! 
 Notre parti ne prétend pas être détenteur de la vérité révélée mais entend contribuer par le biais de ses comités de liaison, de son journalInformations ouvrières à la résistance face aux coups portés. Ensemble, discutons et organisons-nous pour mettre fin à la destruction de nos droits et acquis, pour le droit à une instruction de qualité pour nos enfants et petits-enfants, pour le droit au travail, à la santé, pour la République une et indivisible… Les intérêts de leur classe sont bien différents des nôtres. Le chaos, le retour de l’obscurantisme, la barbarie vers lesquels nous entraîne la crise capitaliste ne peuvent se résoudre par un simple bulletin de vote. Ne les laissons pas poursuivre !
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Editorial informations Ouvrières n° 424 - Le “revenu universel”, ce sauveur ?

Editorial informations Ouvrières n°424

mercredi 19 octobre 2016
par  POI National 


Le “revenu universel”, ce sauveur ? 
Claude Billot-Zeller, membre du bureau national du POI 
Le revenu universel : de base, d’existence, de dignité… allocation universelle… Au choix ! De la droite à la gauche, en passant par les écolos, tous sont pour, sous des formes variées. Ils ont des arguments divers : ne plus avoir à chercher du travail pour vivre, ne plus accepter n’importe quelles conditions de travail, faire face à l’augmentation de la précarité, de la misère, éviter l’explosion sociale, « atténuer la violence des mutations économiques, pour protéger la société » (B. Hamon), en finir avec l’aliénation du salariat, réduire le poids de l’activité humaine sur la nature, et aussi alléger les cotisations sociales pour les entreprises, pour le patronat, poursuivre le démantèlement du Code du travail ! Et il y a encore bien d’autres arguments tout aussi intéressants. 
 C’est l’aveu, c’est la résignation au chômage massif durable, c’est reconnaître l’accroissement des inégalités, c’est aussi une façon de réaffirmer la solidarité face à la misère, aux travailleurs pauvres, aux travailleurs à temps partiel et l’adieu à l’idée d’une société sans chômage. 
L’automatisation a détruit des emplois, la numérisation va continuer. Le Conseil national du numérique, à travers ses travaux, s’emploie à repenser la relation entre le travail et la redistribution des richesses. Vaste tâche, pleine d’incertitudes, qui aborde l’éventualité d’une disparition massive des emplois. Avec clairvoyance, ce Conseil national du numérique anticipe « les risques de non-soutenabilité de nos modèles sociaux ». 
Là apparaît le sauveur : le « revenu universel » ! Et l’économie numérique, avec le développement des plates-formes de services en ligne et ses travailleurs indépendants, autoentrepreneurs qui ont vu et cru à une planche de salut : Uber (chauffeurs de taxi), Deliveroo (livreurs de repas), Helpling (ménage), et autres. Il n’y a plus d’employeurs, seulement une mise en relation de clients et de prestataires de services. On ne cherche plus un patron, mais des clients. On ne répond plus aux obligations du patron. Plus de couverture sociale (santé, retraite, chômage, droit du travail). Rien ! Les revenus de ces activités ne permettent pas de payer des cotisations. C’est le retour au servage, toujours au profit du capitalisme. Le capitalisme ne veut plus être patron, le revenu universel déresponsabilise le patronat.
Le capitalisme ne veut plus assumer les obligations de l’employeur. La loi El Khomri n’a pas été assez loin pour satisfaire le patronat, il ne veut plus payer les cotisations (charges) ni reconnaître la qualification, la réglementation. Il lui faut en finir avec l’emploi. 
L’emploi, ce sont les cotisations, les conventions collectives, le Code du travail, les conquêtes sociales. Un autre danger pour la classe ouvrière est de voir disparaître la valeur du travail, de couper le rapport entre le travail et le revenu. L’emploi est aussi source de richesses et de lien social. La lutte de classe trouve là tout son sens et sa grandeur. Le capitalisme n’imposera pas le revenu universel à la place de la loi du travail, des droits et des acquis sociaux. 
Avec les comités de liaison et d’échanges, dans les réunions ouvertes du POI et par son journal Informations ouvrières, la résistance s’organise et la lutte s’affirme. 
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Editorial d’Informations Ouvrières n°423 - Et toujours la lutte de classe…

Editorial d’Informations Ouvrières n°423


Et toujours la lutte de classe…
mercredi 19 octobre 2016
par  POI National 


Et toujours la lutte de classe… 
Fabrice Rastoul membre du bureau national du POI
 La Deutsche Bank, principale banque allemande, est au bord de la faillite et risque d’entraîner par un effet de dominos la déroute d’une partie du système bancaire. La livre sterling, en deux minutes (pas plus), a connu, le 7 octobre, un krach éclair la ramenant à son niveau le plus bas depuis 1985… et ce par crainte des conséquences du Brexit. Deux manifestations parmi d’autres de la crise qui frappe le système capitaliste, lequel pour se survivre inocule un poison de plus en plus nocif à la classe ouvrière (destruction des droits, déplacement des populations, exploitation, destruction de la planète...). 
 Une crise qui devrait amener le personnel politique à réfléchir sur des solutions à même de nous sortir de cette impasse. Mais au lieu de ça, ce même personnel politique nous propose une primaire avec une variante droite ou gauche dont l’objectif est de désigner celui ou celle qui pourra postuler à la fonction ultime et devenir l’ordonnateur en chef des revendications du capital. 
 Et c’est cette compétition ultime, exacerbée par la crise du système qu’ils défendent unanimement, qui les amènent à dévoiler publiquement les revendications des donneurs d’ordres (privatisation massive des services publics, liquidation des régimes particuliers de retraite avec basculement immédiat des fonctionnaires au régime général, allongement de l’âge de la retraite, augmentation du temps de travail pour tous avec diminution, si possible, du salaire…). De mémoire de militant, jamais nous n’avions vu une telle course à l’échalote de la revendication patronale. 
 Cette primaire, c’est le côté sombre de la lutte de classe. 
 L’autre côté, c’est cette lutte de classe qui s’est centrée pendant sept mois sur le combat contre la liquidation du Code du travail, lutte de classe qui, même si elle n’a pas gagné, est ressortie plus unie et plus indépendante dans son combat. 
 Lutte de classe des travailleurs avec leurs organisations qui s’exprime maintenant de manière sectorielle, comme à Alstom, mais également, la semaine dernière, par la grève massive des postiers de Paris, la grève massive des salariés de la « Compagnie du Rhône », celle aussi massive dans une entreprise de la métallurgie à Angers et une autre dans une faculté de Toulouse… avec à chaque fois dans ces grèves des succès. Voilà le côté positif de la lutte de classe, des travailleurs qui luttent immédiatement pour leurs revendications avec leurs syndicats sans attendre la moindre solution des primaires et des élections qui suivront. 
 Ces luttes, c’est le côté limpide de la lutte de classe. 
 Et nul doute qu’à un moment donné ces luttes de classe des travailleurs se recentraliseront dans un choc nourri par la politique du gouvernement, actuel ou à venir, mais aussi et surtout par l’expérience acquise ces derniers mois. 
 C’est pour aider à cela que le conseil national fédéral du POI a soumis la proposition aux mille huit cents présents à la conférence du 4 juin d’organiser une nouvelle conférence nationale ouvrière au printemps 2017, constituée des délégués issus des comités de liaison et d’échanges. Et c’est dans cette dynamique que le bureau national vient de proposer la tenue d’assemblées ouvertes visant au renforcement des comités du POI. 
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Editorial Informations Ouvrières n°422 - Un budget de guerre pour la guerre

Editorial Informations Ouvrières n°422

Un budget de guerre pour la guerre
mercredi 5 octobre 2016
par  POI National 
Un budget de guerre pour la guerre 
Franck Servel, membre du bureau national du POI 
Valls l’a répété plusieurs fois après les attentats terroristes : « Nous sommes en guerre. » Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont du coup plus de trente mille militaires français qui sont quotidiennement en opération, « un rythme inégalé depuis la guerre d’Algérie », selon le journal Les Echos le 29 septembre. 
L’état de guerre décrété par le gouvernement justifie tout : l’état d’urgence, l’interdiction des manifestations syndicales, la répression contre les militants syndicalistes... et l’envoi de troupes à l’étranger, les bombardements en Syrie et en Irak. Le dernier projet de loi de finances du quinquennat a été présenté la semaine dernière, cadré par les 3 % de déficit public pour répondre aux exigences de Bruxelles. Le budget voit pourtant une nouvelle hausse du budget de la défense. Guerre extérieure, mais aussi guerre intérieure contre les travailleurs et l’ensemble de la population, même si nous devrions nous réjouir : le plan de cinquante milliards d’économies est revu à la baisse... Le gouvernement ne fera finalement que quarante milliards d’économies ! En revanche, les cadeaux au patronat se poursuivent : l’impôt sur les sociétés doit passer de 33,5 % en 2015 à 29,4 % en 2017. 
Hollande aurait souhaité que cette guerre justifie l’union sacrée derrière le gouvernement, mais il a échoué dans cette tentative. Dans une interview parue dans Le Monde, le chef de l’Etat le déplorait : « En France, le président, même avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, est minoritaire dans le pays (…). Sur qui peut-il s’appuyer ? Sur des forces sociales, économiques, culturelles, intellectuelles et pas seulement politiques. C’est ce qui a manqué. » L’union sacrée n’a pas eu lieu, la CGT et FO, avec la FSU, Solidaires et les organisations de jeunes, ont combattu pour le retrait puis l’abrogation de la loi travail. Ces mêmes confédérations rejettent la politique d’austérité concentrée dans le pacte de responsabilité, que le budget 2017 met en oeuvre. 
Informations ouvrières, chaque semaine, ouvre ses colonnes aux militants ouvriers, laïques et républicains, aux jeunes qui cherchent les voies de l’unité sur les revendications pour en finir avec la politique de ce gouvernement. S’appuyant sur l’unité CGT et FO construite sur le mot d’ordre de retrait, puis d’abrogation de la loi travail, le combat se poursuit dans les secteurs professionnels comme Alstom, EDF, la Sécurité sociale, La Poste, la SNCF, les hôpitaux, l’Education nationale... pour refuser la mise en oeuvre des plans de destruction des acquis des grandes luttes sociales de 1936 et de 1945. A travers la discussion engagée dans les comités de liaison et d’échanges, c’est une force politique que nous construisons. 
C’est sur le terrain de classe que pourra se dégager une issue, comme nous avons commencé à le faire durant ces mois de combat contre la loi El Khomri. C’est ce qu’expriment également les salariés d’Alstom, qui exigent avec leur intersyndicale le maintien de tous les sites Alstom transport en France et le maintien de tous les emplois dans chaque site, notamment à Belfort. 
Comment aider à déjouer les obstacles politiques et permettre la mobilisation de millions et de millions qui fera reculer le gouvernement ? Débattons dans Informations ouvrières. Le conseil fédéral national du POI a proposé d’organiser en commun une conférence nationale de délégués issus de ces comités de liaison et d’échanges au printemps prochain. 
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dimanche 2 octobre 2016

La UNE et L'EDITO D'INFORMATIONS OUVRIERES N° 421 du jeudi 29 septembre 2016

                                                                                                                     

Informations Ouvrières n°421

La UNE et L' EDITO d'INFORMATIONS OUVRIERES N°420 du Jeudi 22 septembre 2016

Informations Ouvrières n°420

mercredi 21 septembre 2016
par  POI National 
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