Les comités locaux du département

Les comités locaux du département de l'Isère

GRENOBLE/AGGO - GRESIVAUDAN -VERCORS -VOIRON/MOIRANS -BOURGOIN -TERRES FROIDES/LA TOUR DU PIN -LES AVENIERES/MORESTEL - PONT DE BEAUVOISIN/ VALDAINE

mardi 31 janvier 2017

L'EDITO et les premières pages d'informations Ouvrière N°436 du jeudi 9 janvier 2017

                             

Informations Ouvrières n°436

    Calme et beau temps que tous annonçaient !

mercredi 18 janvier 2017
 





Calme et beau temps que tous annonçaient ! 
Le point de vue de Christian Lacroix, membre du bureau national du POI 
Tout avait été prévu par le Grand Horloger de la Ve République : après les orages et la foudre, calme et beau temps ! Beau temps électoral, agrémenté de primaires et de primevères ! Et rien ne s’est passé comme prévu ! Et rien ne se passe comme prévu ! 
Le quotidien Aujourd’hui en France, le jeudi 5 janvier, consacre deux pages sur l’incertitude du vote ouvrier suite à l’interview de salariés en Seine-Saint- Denis, à Saint-Quentin et à Vénissieux. 
Que disent ces salariés interrogés ? 
– « Les politiques disent ce qu’on a envie d’entendre, comme des moutons, on y croit, puis une fois élus, ils font ce qu’ils veulent. » 
– « La classe ouvrière se sent abandonnée. » 
– « Cela fait deux ans que je cherche du boulot et que je ne trouve que des remplacements. A quoi bon aller voter ? J’ai beau regarder, aucun candidat ne m’inspire. » 
Certes, c’est du journalisme, mais ces interrogations, ces réflexions recoupent celles que nous entendons tous les jours dans les discussions que nous avons, les uns et les autres avec des salariés, dans nos syndicats, nos unions locales, nos unions départementales, dans nos environnements professionnels et amicaux, nos familles… 
Partout, la même question : comment s’en sortir ? Comment mettre un frein à toute cette bousille contre la classe ouvrière et ses acquis sociaux ? Comment reconquérir nos droits du travail mis à mal par la loi El Khomri ? Comment regagner nos droits sociaux dans le domaine de la santé publique, de l’éducation publique pour nos enfants et petits enfants, des retraites ? 
Pour de nombreux salariés, un constat s’impose : nous ne sommes plus dans le contexte de 2012 ! De l’eau a coulé sous les ponts ! 
Pour de nombreux salariés, un constat s’impose : c’est par nous-mêmes, à la base, avec nos organisations syndicales, que nous réaliserons les conditions pour arrêter cette frénésie antisociale et pourrons reconquérir nos droits perdus ! 
Pour autant, tout se concentre dans le comment faire ? 
Existe-t-il des raccourcis autres que de rassembler, rassembler encore et toujours, de discuter, de discuter encore et toujours pour ouvrir ensemble des pistes pour la défense et la reconquête des acquis ouvriers et tisser des réseaux militants sur cette base ? 
Qui peut penser que la conférence nationale du 25 mars à Paris aura le même caractère que celle du 4 juin 2016 ? Qui peut penser que le contexte politique de juin est le même que celui d’aujourd’hui ? 
L’élection présidentielle avec ses guirlandes de primaires devait permettre de clore un chapitre chaotique de plus de six mois. Or le contexte de l’élection présidentielle et des primaires, malgré la frénésie des médias, accélère la débandade et le chaos. 
Hier, la victoire de Fillon aux primaires de son camp légitimait, sans contestation aucune, un futur président de la République. Aujourd’hui, les mêmes qui se revendiquent comme des soutiens infaillibles de sa candidature (Wauquiez et ses acolytes) doutent de son programme pour la victoire. 
Hier, un Premier ministre appliquait sans vergogne le 49.3 à plusieurs reprises ; devenu candidat aux primaires de son camp, il propose de le supprimer parce que trop antidémocratique ! 
Un candidat à cette même primaire invente le salaire universel, aubaine royale pour la baisse du coût du travail, chère au patronat ! 
Tant sur le fond que sur la forme, cette élection présidentielle accélère le chaos. 
Imaginons un seul instant que les résultats du premier tour donnent quatre candidats entre 20 % et 21 %, séparés par quelques centaines de voix. Qui ne criera pas à la manipulation, aux ingérences extérieures, à des résultats faussés ?… 
Cette débandade politique n’est ni psychologique, ni structurelle, elle résulte de la présence et de la force de la classe ouvrière, avec toutes ses interrogations certes, mais avec toute sa force. 



                          IO436
Editer les pages ici --->IO 436.pdf

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire