La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 390
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Les comités locaux du département
Les comités locaux du département de l'Isère
vendredi 26 février 2016
mercredi 24 février 2016
lundi 22 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 389
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 389
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vendredi 19 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 389 du jeudi 18 au 25 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 389
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mercredi 17 février 2016
ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE - Article paru dans IO 38 de janvier 2016
Informations
Ouvrières - 38, 10 rue Sidi
Brahim, 38100 Grenoble -
Abonnement (11 numéros) 5 €. Le numéro 0,50 €.
Article paru dans IO 38 de janvier 2016
ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE
Rencontre avec les représentants du
syndicat CGT
des personnels communaux
de Bourgoin-Jallieu
Marc R. et Alexia C.
qQuelles sont vos revendications ?
En septembre la mairie a voulu réformer les rémunérations :
- Transformer le régime indemnitaire en une prime
au mérite. Avec ce système, 10% des
agents perdraient 25% de leur salaire, jusqu'à 450€ par mois pour certains. C'est une manœuvre de division, mais cela leur permettrait de grignoter une partie de la masse salariale !
- Retenir 20€ pour un jour d'absence, jusqu’à la
totalité du régime indemnitaire pour 7 jours
d’absence !
- Supprimer l'indemnité de 225€ pour les contrats
précaires de 2015.
- Aligner la gestion des congés exceptionnels sur celle
de la fonction publique d’État, moins
favorable que celle pratiquée à Bourgoin-Jallieu.
- En contrepartie, augmenter l'indemnité de
certaines catégories C de 5€.
Suite à nos luttes, le maire a repoussé l'idée de primes
au mérite, mais, du coup, il a
diminué les tickets-restaurants jusqu'à 900€/an.
Il a aussi reculé sur les jours de carences : il ne
dépassera pas 80€ mensuels quelle que
soit la durée de la maladie.
qComment expliquez-vous ces attaques ?
Il y a une volonté manifeste de décourager les
agents : alors que 68% d'entre nous ont
plus de 40 ans, dont 180 entre 50 et 60 ans, ni les congés-maladie, ni les départs à la retraite ne sont remplacés. Il y a une surcharge de travail. Par exemple, un agent peut être appelé au pied levé sur n'importe quel emploi, le samedi ou le dimanche, sur un poste qu'il ne connaît pas. Il est alors mis en difficulté, en danger même. Presque tous sont démotivés car dans les discours officiels, on nous traite avec mépris, la fonction publique est dénigrée. Plusieurs agents sont en burn-out.
À l'un d'eux, qui demandait que son collègue parti
à la retraite soit remplacé,
on a répondu par l'externalisation du service. Les directeurs généraux eux-mêmes sont mis « au placard ». C'est un harcèlement permanent.
Le but est de privatiser les services. Nombre
d'entre eux ont déjà été supprimés : le
service « Développe-ment durable », le centre médico-sportif, l'hébergement d'urgence a été confié à une association. D'autres qui étaient gratuits sont devenus payants : les garderies, les TAP. Le pôle éducation est maintenant fermé aux usagers l'après-midi et il n'y a plus de coordinatrice santé. Les bureaux de poste des quartiers de Champaret et de Champfleuri vont fermer, on a des inquiétudes pour la cuisine centrale et pour la résidence sociale Marhaba.
qTout cela n'est-il pas le résultat de la baisse des
dotations attribuées aux
communes ?
Pas seulement : cette baisse « n'est
que » de 2 millions sur 3 ans, c'est-à-dire 2% de
la dotation annuelle. Or, les recettes fiscales ont augmenté.
De plus, d'ici 3 ans, ils auront supprimé 24 postes
sur environ 600.
La diminution des dépenses ne concerne que les
agents : le maire, quand il n'est pas
en vacances, n'est présent que deux jours par semaine sur la commune et sur la CAPI dont il est vice-président. Il s'est pourtant octroyé une indemnité de 3900€ par mois et il emploie 2 directeurs de cabinet pour palier ses absences. Avec l'argent public, il paie aussi son parking, ses déplacements sur Paris et des dépenses de bouche. On a demandé les factures pour vérifier, ils ne nous les donnent pas, on va recourir à un avocat. Sans compter le budget communication où les élus promeuvent leur propre campagne...
Il y a aussi beaucoup de
cadeaux offerts aux commerçants : les bons cadeaux aux enfants
des agents pour Noël se sont transformés en bons cadeaux pour les commerçants valables qu'auprès de certains. Très peu de magasins pour enfants et tout un lot de commerces complétement hors sujet : cigarettes électroniques, épicerie Bio ou équitable, café, onglerie, mécanicien, coiffeurs, décoration d'intérieur et d'électro-ménager, location de matériel de réception etc...
Tout ça, on va le prouver
et le mettre sur la place publique.
qQuelle suite voyez-vous ?
Nous étions 200 agents à crier nos revendications,
et le surlendemain, jour de la
concertation, le maire n'était pas là. Ses adjoints n'ont pas le pouvoir de décider, ils transmet-tent, et après nous disent que non… le maire n'est pas d'accord.
Il a écrit un livre sur les bienfaits du
libéralisme, il gagne plusieurs dizaines de milliers
d'euros chaque mois, et est incapable de comprendre qu'on lutte pour 50€.
Il faudrait la grève générale. Pour l'instant,
c'est difficile parce que les gens ont
beaucoup de difficultés financières.
On pense que la réforme va passer. Mais nous ne
sommes pas vaincus.
Nous sommes intervenus au début du dernier conseil
municipal, et nous avons retourné
les armes de l'ironie contre nos adversaires. Il y a eu inversion de la tendance : ce sont les conseillers municipaux qui nous ont hués. Nous étions très fiers !
Mais nous avons besoin que la population nous aide
à défendre les services publics.
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L'EDITO D'INFORMATIONS OUVRIERES 38 - Janvier 2016
Informations
Ouvrières - 38, 10 rue Sidi
Brahim, 38100 Grenoble -
Abonnement (11 numéros) 5 €. Le numéro 0,50 €. |
L'EDITO D'INFORMATIONS OUVRIERES 38
Janvier 2016
Des services de moins en moins publics
Mr
Pepi, directeur de la SNCF a annoncé qu'il allait falloir s'attaquer au
« tabou » des 35 heures dans son secteur.
Et
nous imaginons bien dans quel sens il entend s'y attaquer.
Mr
Pepi reflète à lui seul la politique gouvernementale assénée depuis 2012 par
les « socialistes », autrement dit la destruction totale de tous
les services publics. Ces derniers sont pourtant le fruit des conquêtes
sociales de 1936 et 1945. Ils sont la fierté de toute organisation politique
dite de gauche depuis leur création.
Le
gouvernement Hollande-Valls n'en a cure, il poursuit par l'intermédiaire de
ses ministres et des patrons, comme M. Pepi, le démantèlement et la
privatisation de nos services publics. Et ce dans tous les secteurs.
Dans
ce Informations Ouvrières 38 trois
syndicalistes expliquent de quelle façon cette destruction gouvernementale se répercute sur les
services communaux de Bourgoin-Jallieu, et sous quelle forme insidieuse mais
fatale elle se concrétise dans les hôpitaux de la région.
Force
nous est de constater que le gouvernement Hollande-Valls ne fait pas uniquement
la guerre en Syrie ou en Centrafrique. Il la mène également en France contre
la classe ouvrière.
Pour
cela, pas un outil à sa disposition n'est mis de côté. L'état d'urgence
décrété depuis les attentats du 13 novembre dernier et sans doute reconduit
cet hiver en est la preuve. C'est même le point d'orgue de toute une
préparation de musèlement de la classe ouvrière afin de mettre à bas et le
plus rapidement possible ses conquêtes sociales.
Mais la classe ouvrière bien que durement touchée par
ces attaques n'en est pas pour autant abattue.
Elle résiste partout où elle le peut et cherche à
s'organiser contre vents et marées à la politique barbare du gouvernement
Hollande-Valls.
Dans bien des piquets de grève l'idée de la grève
générale fait son chemin. Pour ceux qui sont censés représenter et défendre
la population laborieuse, des choix seront à faire. Soit s'appuyer sur les
revendications légitimes de leurs administrés ou de leur base et chercher à
résister aux injonctions gouvernementales, soit céder en prétextant
faussement la recherche d'un « consensus ». C'est ce positionnement
décisif que le maire de Grenoble et d'autres communes ont à faire. C'est le
choix également que les directions
syndicales devront faire.
Rien n'est joué, mais la classe ouvrière n'attendra
pas éternellement. Elle est prête à en découdre parce qu'il en va de sa
survie. C'est dans ce contexte que le POI tient toute sa place, en soutien de
ce mouvement ouvrier qui gronde, et qu'il prépare avec tous ceux qui
souhaitent s'y joindre et y participer la conférence de 2016 pour la
défense des acquis ouvriers de 1936 et 1945.
Le 22 décembre 2015
Geoffrey Excoffon
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lundi 15 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 388 du jeudi 11 au 17 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 388 du jeudi 11 au 17 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 388
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mercredi 10 février 2016
vendredi 5 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 387 du jeudi 4 au 11 février 2016
La UNE et l'édito d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 387
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