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samedi 11 novembre 2017

L'EDITO et les premières pages d' Informations Ouvrières N° 478 du jeudi 9 novembre 2017

Editorial informations Ouvrières n°478

Le bonaparte en culottes courtes
mercredi 8 novembre 2017
par  POI National 





Le bonaparte en culottes courtes 
Christian Lacroix, membre du bureau national du POI 
« Peut-on encore parler au président ? », s’interroge Aujourd’hui en France le 3 novembre. Dans ce même journal, les deux journalistes rapportent cette boutade d’un proche du président : « Ce qui le fait sourire, c’est qu’il y ait des gens qui croient qu’on puisse encore lui apprendre des choses. Dieu, c’est Dieu ! » 
Rien que ça ! 
Dans le même temps, le parti du président sera dirigé par son porte-parole au gouvernement, unique candidat ! 
« Cette affaire Castaner, c’est le contraire du projet initial d’En marche ! », s’insurge Corinne Lepage, ex-soutien à Macron. 
Parti godillot XXL ! 
Pour des candidats se targuant de bousculer les us de la Ve République, ils finissent par en devenir des acteurs caricaturaux. 
Il ne s’agit pas d’un problème psychologique mais éminemment politique. Il témoigne du rapport entre les deux classes sociales antagonistes et de la très faible marge de manœuvre d’un président qui doit s’appuyer fermement sur les institutions de la Ve République pour imposer à la classe ouvrière, salariés, chômeurs, étudiants, retraités, les reculs sociaux exigés par le grand capital. 
Les petites phrases du président, son arrogance expriment le vide sidéral sur lequel reposent sa fonction et son gouvernement. 
Certes, les grèves de septembre et d’octobre n’ont pas permis à la classe ouvrière de faire reculer le gouvernement sur les ordonnances. Disons que les atermoiements des dirigeants syndicaux n’ont pas aidé à la mobilisation. 
Pour autant, rien n’est joué ! 
Le 16 novembre, les organisations syndicales FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, FIDL se sont affranchies de celles qui prônent un accord tacite avec les ordonnances. Elles appellent à la grève et aux manifestations contre les ordonnances Macron, pour la défense du Code du travail. 
Le 14 octobre, à Paris, s’est constitué le Comité national de la résistance et des reconquêtes qui a pour but de rassembler, dans tout le pays, des militants d’appartenances politiques et syndicales diverses, maires, agriculteurs, pour résister au programme réactionnaire de ce gouvernement. 
Tisser des liens entre militants, constituer dans tous les départements, villes, des réseaux politiques pour aider la classe ouvrière à contrer cette politique et à regagner les droits perdus. 
C’est bien la crainte de voir l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations se réaliser, sur ses revendications, qui fragilise ce bonaparte en culottes courtes ! 
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