Editorial informations Ouvrières n°480
Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ?
mercredi 22 novembre 2017
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Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ?
Marie-Edmonde Brunet, membre du bureau national du POI
Oui, le capitalisme, c’est la barbarie ! Preuve, s’il en était encore besoin, le retour en Libye du marché aux esclaves de jeunes migrants fuyant leurs pays dévastés par le pillage des richesses de l’Afrique par les monopoles capitalistes et les guerres impérialistes.
Dans le même temps, les médias, surjouant les vierges effarouchées, font semblant de découvrir l’ampleur de l’évasion fiscale (les Paradise Papers) impliquant, tous voyous confondus, les plus grandes multinationales régulièrement destructrices d’emplois et… la reine d’Angleterre. Avant 1789, la noblesse était exemptée d’office de l’impôt, censée le payer par le sang versé en défendant le royaume (!). Seuls les nonnobles, les « ignobles », en supportaient tout le poids. Les exemptions s’appelaient « privilèges » et leur abolition figure au premier rang des cahiers de doléances. On connaît la suite…
Macron, de son côté, échappant pour l’instant à la confrontation qu’il sait, ainsi que tous ses courtisans, inéluctable, continue de fouler aux pieds tous les acquis de la classe ouvrière : Code du travail, santé, école républicaine, retraites, communes, profitant des obstacles dressés contre l’unité à laquelle aspire l’immense majorité des travailleurs, jeunes, chômeurs, retraités.
Il y a cent ans, en Russie, la révolution d’Octobre balayait le vieil appareil d’État tsariste, en détruisait tous les rouages et organisait la classe exploitée en classe dominante. Lors de la réunion politique du 18 novembre dernier, tous les intervenants (français, espagnol, russe, vénézuélien) ont montré qu’elle était plus que jamais d’actualité.
Malgré la haine des possédants, de la bourgeoisie et de leurs valets, soyons fiers de construire un parti viscéralement attaché à la défense de sa classe et à l’indépendance de ses organisations dans le seul but d’aider à l’unité et à la résistance des travailleurs qui ne veulent, comme le rappelleL’Internationale, « que leur dû ».
cliquez ici --->IO 480.pdf
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