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mercredi 14 mars 2018

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 493 du jeudi 8 mars 2018

Editorial Informations Ouvrières n°493

Incertitude

mercredi 7 mars 2018
par  POI National 




Mercredi 07 mars 2018
Le point de vue de Jean-Charles Marquiset, 
membre du bureau national du POI
N’accepter aucun recul
 Par Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
 Chaque jour qui passe, le gouvernement Macron-Philippe annonce de nouvelles contre-réformes. A ceux qui en doutaient encore, ce président est bien celui des riches, des patrons, aux ordres du capital financier. Il s’attaque à toutes les garanties collectives des travailleurs du privé, du public, aux droits des jeunes, des retraités et de toute la population laborieuse. Il va un cran plus loin que tous ses prédécesseurs. 

Il veut aller vite car il sait que la colère monte, que le système qu’il défend est en faillite, qu’il n’a aucune assise politique et que sa place, il la doit à la décrépitude des partis traditionnels qui devaient soi-disant représenter la classe ouvrière et qui n’ont eu de cesse de la trahir. 
N’accepter aucun recul pour ces jeunes lycéens et étudiants qui refusent la liquidation du bac et la sélection à l’université. N’accepter aucun recul pour ces travailleurs du privé qui veulent préserver encore et toujours le Code du travail, les conventions collectives, la retraite par répartition. N’accepter aucun recul pour ces fonctionnaires d’État, territoriaux, hospitaliers, qui veulent défendre leur statut, leur Code des pensions civiles et militaires, la CNRACL. N’accepter aucun recul dans les secteurs publics et nationalisés, préserver le statut des cheminots et leur régime spécial de retraite, en finir dans tous ces secteurs publics avec le principe de concurrence si cher à Bruxelles et si cher à Macron et son gouvernement. N’accepter aucun recul pour ces retraités contre qui, après l’augmentation de la CSG, de nouvelles attaques se précisent. N’accepter aucune remise en cause de la Sécurité sociale, des moyens pour les hôpitaux, pour l’Éducation nationale… N’accepter aucun cadeau aux patrons et actionnaires. N’accepter aucun recul pour les paysans et préserver les communes que le gouvernement veut détruire. 
Les travailleurs du public et du privé, les retraités, les jeunes sont fondés à agir comme ils le font chaque jour, comme ils le feront le 22 mars de façon unie, face à la politique réactionnaire de ce gouvernement. 
Les travailleurs du public et du privé, les retraités, les jeunes sont fondés à exiger de leurs organisations syndicales qu’elles n’acceptent aucun recul et qu’elles s’engagent pour aider, construire la mobilisation pour bloquer la politique de ce gouvernement. 
Au moment où la lutte de classes reprend tous ses droits, où se profile la résistance mais aussi l’objectif de reconquête, notamment celles de 1936 et de 1945, le Comité national de résistance et de reconquête, qui se réunit à Paris le 24 mars, sera un élément du combat politique de classe et indépendant. 
Mais une autre question est posée. Dans cette situation inédite, comment ouvrir une perspective politique aux seuls intérêts des travailleurs du public et du privé, des retraités, des jeunes et de la population laborieuse ? Ouvrir une perspective de construction d’un authentique parti ouvrier aux seuls intérêts de notre classe, un parti qui n’accepte aucun recul pour la défense et l’avenir de la classe ouvrière 
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