Editorial Informations Ouvrières n°492
Capitalisme en marche forcée ou construction d’un parti ouvrier…
mercredi 28 février 2018
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Mercredi 28 février 2018
Le point de vue de Guillaume Barbin, membre du bureau national du POI
Le point de vue de Guillaume Barbin, membre du bureau national du POI
Capitalisme en marche forcée ou construction d’un parti ouvrier…
Guillaume Barbin, membre du bureau national du POI
Le 27 juillet 2017, Macron déclare ne plus vouloir « d’ici à la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues ». M. Maillard, député LREM, déclare que l’immense majorité des SDF qui dorment dehors le font par choix. Anne Hidalgo, de son côté, appelle les Parisiens à la solidarité pour qu’ils comptent les SDF.
Ça, ce sont les paroles et jeux de posture.
La réalité est tout autre !
Les ministres de l’Intérieur Gérard Collomb et des Territoires Jacques Mézard ont présenté une circulaire début décembre visant à faire sortir de l’hébergement d’urgence les personnes en situation irrégulière. Si certains sans-abri ne souhaitent pas aller dans les centres, c’est que leurs conditions d’accueil ne garantissent pas la sécurité des biens ni des personnes. Il suffit de répondre aux besoins financiers des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pour améliorer les conditions d’accueil et répondre aux demandes de toutes les personnes sur listes d’attente d’hébergement. Mais Macron enlève des moyens aux HLM en baissant les APL et annonce pour 2018 une réduction de 20 millions d’euros pour les CHRS !
On est loin du « zéro SDF » !
Partout, Macron « explique » ses réformes ! Partout, il déréglemente, débudgétise en marche accélérée ! Qui peut croire qu’il apportera un progrès pour tous ceux qui vivent de leur salaire, pour les jeunes, les retraités et les sans-abri (dont 31 % travaillent) ?
Trois cents milliards d’euros pour la guerre ! Combien pour les Ehpad ? 150 millions d’euros ! Alors que les besoins en personnel se chiffrent autour de 6 milliards d’euros, pour répondre aux 200 000 postes manquants.
Macron déréglemente tout : Sécurité sociale, Éducation nationale, formation professionnelle, Code du travail, services publics, collectivités territoriales… Partout, la résistance monte en puissance. Le 22 mars, des intersyndicales appellent à la grève dans la fonction publique, l’enseignement, la SNCF, la Sécu, EDF, les étudiants…
La question de l’organisation politique de la classe ouvrière est à l’ordre du jour.
Comme exprimé dans l’adresse du dernier bureau national, le POI entend contribuer à élaborer en commun, avec les militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, les réponses, notamment à la question de la construction d’une représentation politique, qui aidera travailleurs et jeunes à abattre ce vieux monde, qui emporte l’humanité dans la régression et la barbarie.
Un comité de liaison international a été mis en place à la conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation.
Partout en France, des militants politiques et syndicaux, des élus, s’organisent ensemble dans les comités de résistance et de reconquête des conquêtes ouvrières de 1936 et 1945. Informations ouvrières permet un libre débat entre ces militants.
Trois cents milliards pour la guerre ! Combien pour les collectivités territoriales, les écoles, l’hôpital ? Macron, c’est la destruction de la République qu’il a mise en marche !
L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes !
Le POI cherche, par la libre discussion avec des militants ouvriers de toutes tendances, à aider les travailleurs et la population à organiser une république, une démocratie faite par les travailleurs pour les travailleurs.
cliquez ici--->IO 492.pdf
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