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mercredi 20 avril 2016

Editorial Informations Ouvrières n°397 : “J’y crois pas !” - mercredi 13 avril 2016

Editorial Informations Ouvrières n°397

“J’y crois pas !”
mercredi 13 avril 2016
par  POI National
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Mercredi 13 avril 2016
par Christian Lacroix, membre du bureau national du POI
Après la grève du 31 mars et les imposantes manifestations, ce samedi 9 avril, des milliers de salariés, souvent en famille, ont manifesté pour exiger le retrait de la loi El Khomri, loi qui instaure la précarité à vie. 
Pendant ce temps, le parti du président se réunit en conclave pour décider de la nécessité d’une primaire à gauche avant l’élection présidentielle de 2017. 
D’un côté, des salariés, des jeunes, des retraités, arc-boutés sur la défense de leur propre existence sociale, de l’autre, un parti qui dit défendre ces catégories sociales et qui n’a qu’une préoccupation : comment faire réélire un président décrié, rejeté ? 
« J’y crois pas ! », me dit Tristan, lycéen chalonnais, rencontré dans la manifestation. 
Alors que des milliers de salariés exigent le retrait de la loi travail, en rejetant, entre autres, les facilités de licenciement accordées aux patrons, le rapporteur de cette loi, Christophe Sirugue, député de Saône-et- Loire, ex-maire de Chalon – les vitres de sa permanence sont tatouées de mots doux –, aggrave ces mesures en proposant de diminuer le nombre de trimestres de difficultés économiques pour justifier le licenciement dans les petites et moyennes entreprises : un trimestre pour les entreprises de moins de 11 salariés ; deux trimestres consécutifs pour les entreprises entre 11 et 50 salariés ; trois trimestres entre 50 et 300 salariés ; quatre pour les entreprises de 300 salariés et plus. 
N’importe quel représentant d’union départementale ou d’union locale FO ou CGT s’accorderait à dire que c’est justement dans les petites et moyennes entreprises que la protection des salariés est la plus ténue, que l’implantation syndicale est la plus difficile, que les pressions, les chantages à l’emploi, voire les menaces, s’exercent le plus. 
Et Christophe Sirugue de pérorer : la « démonstration a été faite qu’il y avait de la place pour les initiatives parlementaires et notamment pour le rapporteur ». « J’y crois pas ! », me dit le même Tristan. 
IO397
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