Les comités locaux du département

Les comités locaux du département de l'Isère

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lundi 25 décembre 2017

Lettre des délégués du VI è Congrès du POI aux lecteurs d'Informations Ouvrières , aux militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, aux adhérents du POI



L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N°484 du jeudi 21 décembre 2017




Editorial Informations Ouvrières n°484

Le VIe Congrès du POI a ouvert une nouvelle étape
mercredi 20 décembre 2017
par  POI National 




Le VIe Congrès du POI a ouvert une nouvelle étape 
Didier Brémaud, membre du bureau national du POI
Deux syndicalistes d’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – les anciennes maisons de retraite) expliquaient à Informations ouvrières il y a quelques jours les conditions de travail effrayantes qui leur sont imposées au nom de l’austérité depuis des années. Les personnels n’en peuvent plus : ils ne font plus leur métier, ils exécutent des consignes à la hâte et les résidents sont les premières victimes de cette recherche d’économies éhontée. Les deux syndicalistes ajoutaient que, après la grève du 10 octobre très suivie dans leur établissement respectif, alors que le nombre de syndiqués augmente, la perspective de la grève du 30 janvier appelée dans l’unité par FO et la CGT constituait un puissant facteur de cohésion pour les personnels. 
Les 16 et 17 décembre s’est tenu le VIe Congrès du POI. Les travaux de notre congrès se sont inscrits dans ce qui angoisse les personnels des Ehpad, dans ce qui est au coeur des préoccupations des travailleurs. Les 128 délégués, venus de 72 départements, les 30 membres des instances sortantes (bureau national, commissions de contrôle, courants) et les 22 invités ont cherché à répondre à cette question : peut-on avancer vers un parti ouvrier qui aide les travailleurs à se rassembler pour gagner contre Macron, pour gagner contre la politique d’austérité ? 
Le congrès du POI s’est appuyé sur le succès de la 9e Conférence mondiale ouverte d’Alger où des délégués venus de 42 pays ont décidé de constituer un comité international de liaison de la 9e CMO afin de poursuivre les échanges entre les participants, organiser les actions communes et la solidarité internationale. 
Dans sa lettre aux lecteurs d’IO, aux militants et aux adhérents, le congrès du POI poursuit le dialogue. Un rapport semble devoir être établi entre l’effondrement des partis de gauche et l’attitude des directions syndicales qui accompagnent le plus souvent la politique de Macron de destruction de tous les droits et acquis. Cela doitil conduire à mettre en cause l’existence même de la notion de parti ? Doit-on préférer au parti le « mouvement horizontal », la « démocratie de l’Internet » ? « À ces questions, il n’y a pas de réponses toutes faites. Le POI a ses positions, qu’il soumet à la discussion » (extraits de la lettre des délégués). 
Ce débat a traversé le congrès. Et la conclusion, nécessairement provisoire, de ce débat, c’est que rien ni personne n’est aujourd’hui en mesure de dire « c’est ainsi et pas autrement ! », et qu’il faut donc nous donner les moyens d’ouvrir largement nos instances afin d’y inviter toutes celles et tous ceux qui entendent honnêtement participer pleinement à cette discussion. Au coeur de ce débat, de ces discussions, il y a Informations ouvrières, tribune libre de la lutte des classes, hebdomadaire du POI. C’est la tâche des adhérents du POI de participer à ce débat avec le journal qui donne les informations, qui établit les liens entre les militants, qui fait vivre le débat. 
Sur le plan de la défense des communes, le congrès a décidé de promouvoir l’adresse aux maires et aux élus cosignée par vingt-neuf élus. À l’heure où Macron est en train d’organiser le big-bang des communes et de la fonction publique territoriale, il s’agit d’aider les élus à se regrouper pour organiser la résistance. 
Enfin, en élisant un bureau national avec onze nouveaux membres, tous des jeunes, notre VIe Congrès a ouvert une nouvelle étape pour le POI, qui entend oeuvrer à la construction dans notre pays d’un authentique parti ouvrier. 
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Alger, 8, 9 et 10 décembre 2017 : 9e Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l’exploitation

Alger, 8, 9 et 10 décembre 2017 : 9e Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l’exploitation

lundi 18 décembre 2017

Alger

L' EDITO et les premières pages dinformations Ouvrières N° 483 du jeudi 14 décembre 2017



Editorial Informations Ouvrières n°483

Résistance de classe en France et dans tous les pays du monde
mercredi 13 décembre 2017
par  POI National 





Résistance de classe en France et dans tous les pays du monde 
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
De retour de la 9e Conférence mondiale qui s’est tenue à Alger du 8 au 10 dé cembre, où se sont retrouvés militants politiques, ouvriers, syndicalistes qui avaient répondu à l’appel de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples contresigné par 700 militants ouvriers de 60 pays, le constat est unanime : l’impérialisme et le capital financier s’attaquent à tous les peuples, à tous les travailleurs. Guerre armée, guerre sociale contre les garanties des classes ouvrières sur tous les continents, volonté de détruire les organisations syndicales qui défendent les intérêts des classes ouvrières de chaque pays. 
L’impérialisme en crise, pour sa propre survie, cherche à détruire toutes les conquêtes sociales des travailleurs, notamment les Codes du travail et les systèmes de protection sociale collective… 
Et pourtant, lors de cette 9e CMO, les dirigeants des organisations politiques et syndicales ont informé des combats et des luttes sous toutes les formes contre leurs gouvernements et les multinationales au service de l’impérialisme. Les luttes, les grèves se développent dans de nombreux pays et sur tous les continents. Les travailleurs se saisissent et construisent leurs organisations syndicales de classes indépendantes. 
Cette 9e Conférence a permis de le confirmer, dans le respect de la diversité de chacune des organisations présentes, mais avec une volonté commune de faire vivre l’internationalisme et de forger pour l’avenir des relations durables, d’échanges et de combat. 
Samedi 16 décembre, le VIe Congrès du POI s’ouvrira à Paris. Il reviendra bien évidemment sur les décisions et sur le succès de la 9e CMO contre la guerre et l’exploitation. Ce VIe Congrès du POI, où vont débattre pendant deux jours délégués, membres du bureau national sortant et invités, se veut un moment d’échanges, une étape de construction du POI et de son journal, Informations ouvrières. La question qui se pose est : comment être plus efficace comme parti politique pour aider à bloquer la politique destructrice de Macron et de son gouvernement ? 
Nous débattrons aussi du travail en commun avec de nombreux militants ouvriers et politiques non adhérant au POI, qui s’est matérialisé dans une première étape le 14 octobre à Paris avec la constitution du Comité national de résistance et de reconquête des conquêtes de 1936 et 1945. 
Seront abordés aussi de nombreux autres sujets comme la volonté de Macron de détruire les communes et les services publics. Et, après les ordonnances contre le Code du travail, de poursuivre ses attaques contre la formation professionnelle, l’assurance chômage, les retraites… 
Le débat se poursuivra pour analyser et combattre les obstacles qui empêchent aujourd’hui la classe ouvrière de faire reculer Macron, au moment où l’indépendance du mouvement ouvrier et notamment des organisations syndicales est cruciale pour les combats qui sont devant nous. 
Les délégués au VIe Congrès du POI aborderont ce congrès dans le cadre du libre débat, du mandat confié par les adhérents de tous les départements pour le socialisme, la République et la démocratie, pour aider à la résistance contre l’impérialisme dans notre pays et son représentant direct Macron, comme ont décidé de le faire les délégués de la 9e CMO dans leur propre pays et dans la continuité du combat internationaliste. 
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SNCF : derrière la panne - jeudi 7 décembre 2017

SNCF : derriere la panne

jeudi 7 décembre 2017

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 482 du jeudi 7 décembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°482

L’union grandissante des travailleurs…
mercredi 6 décembre 2017
par  POI National 




La volonté de détruire 
Aminda Huille, membre du bureau national du POI
Pour Macron et son gouvernement, à la solde du capital financier, la volonté de détruire les conquêtes sociales de 1936 et 1945 s’accompagne de la nécessité d’en finir avec la démocratie locale et le maillage républicain de notre pays (les 36 000 communes et les départements). 
Issue de la Grande Révolution française, la démocratie locale est devenue un frein aux appétits financiers du capitalisme en crise. 
Déjà attaquée depuis des décennies par toutes les lois dites de « décentralisation », et particulièrement plus près de nous, celle de décembre 2010 sous Sarkozy imposant l’intercommunalité forcée, puis sous Hollande, la loi dite de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » (2014) et la loi NOTRe (2015), il s’agit pour Macron et son gouvernement de tenter d’y mettre un point final. 
C’est ce qui explique que dans le paquet des « contre-réformes » de ce gouvernement, le financement et le fonctionnement des collectivités territoriales occupent une place de choix. 
Après la tenue du 100e Congrès de l’Association des maires de France, le numéro 481 d’Informations ouvrières est revenu longuement sur les mesures préconisées par Macron qui devraient aboutir à une ponction supplémentaire de 13 milliards d’euros d’ici à 2022 sur le fonctionnement des collectivités territoriales. Personne ne peut s’illusionner sur les conséquences pratiques que ces mesures impliquent : suppressions de postes, abandon de missions, transferts au secteur privé… Après la réduction des dotations de 11,5 milliards infligée entre 2013 et 2017, cette baisse de la dépense locale d’ici à 2022 remettra en cause nombre de services à la population, des milliers d’emplois dans la fonction publique territoriale, le statut et les garanties attachés à ces emplois, l’accentuation des pressions en vue de mutualisations et de fusions : fusions de départements, créations de communes nouvelles, institutions de métropoles… Bref, la fin du principe constitutionnel de la libre administration des communes et des collectivités territoriales, la fin de la démocratie locale. 
C’est sans compter sur la résistance qui se fait jour par la multiplication de grèves, rassemblements, manifestations d’employés territoriaux avec leurs syndicats, et par la fronde d’élus qui fait écrire au Journal du dimanche  : « La fronde prend de l’ampleur : maires, présidents de région et de département, associations d’élus, tous vent debout contre les 13 milliards d’économies programmées par le gouvernement, contre la baisse des emplois aidés, la suppression de la taxe d’habitation… » En témoignent aussi les élus qui ont pris part le 14 octobre à la constitution du Comité national de résistance et de reconquête et ceux qui s’engagent dans les comités locaux.
 Le Parti ouvrier indépendant, qui combat depuis sa fondation « pour le socialisme, la République et la démocratie »aura à cœur lors de son Vie Congrès national convoqué pour les 16 et 17 décembre prochains de mettre à son ordre du jour l’aide à l’organisation de cette résistance. 
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vendredi 1 décembre 2017

L'EDITO et les premières pages d'informations Ouvrières N° 481 - jeudi 30 novembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°481

Que dire de ce gouvernement...
mercredi 29 novembre 2017
par  POI National 



Que dire de ce gouvernement... 
Yannick Sybelin, membre du bureau national du POI
J’ai siégé pour la première fois dans une instance de l’hôpital en 1981. La présidente du CTP expliquait que les décennies prochaines auraient à gérer l’effet du baby-boom à venir, qu’il fallait donc anticiper ce papy-boom en investissant dans des structures pour prendre en charge ce flot de personnes âgées, d’autant que la situation serait « aggravée » par l’allongement de l’espérance de vie. 
Près de quarante ans plus tard, on peut constater que l’analyse était bonne mais que rien, ou si peu, n’a été fait. Il faut des événements dramatiques, telle une canicule comme en 2003, ou une vaste épidémie de grippe pour que les politiques, réagissant aux campagnes médiatiques, semblent s’intéresser au sort des anciens. 
En réalité, les EHPAD, leurs personnels et les personnes âgées hébergées sont en grande souffrance. La maltraitance est devenue institutionnelle. On voit les professionnels se révolter, comme aux Opalines dans le Jura où la grève aura duré quatre mois, quand ce ne sont pas les résidents eux-mêmes comme à Paimboeuf, en Loire-Atlantique, qui dénoncent leurs conditions de vie. 
Les directeurs d’Ehpad tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps auprès de leurs tutelles. Aujourd’hui, devant l’aggravation des situations, ils s’expriment publiquement. Ils adressent des courriers aux présidents des départements et au ministère, dans lesquels ils déclarent : « Nous sommes au bout de ce qu’il est possible d’accepter… », clament leur « désarroi », celui de leur personnel face au « manque de moyens humains » et« l’augmentation des cadences »… Au final, « c’est bien le résident qui en pâtit », déplorent-t-ils, soulevant « la question de l’humanité en Ehpad ». 
La modification du calcul des dotations aux maisons de retraite suscite la colère des directeurs d’établissement. 
En modifiant le mode de calcul de la dotation dépendance, versée par les départements aux établissements publics accueillant des personnes dépendantes, l’application de la loi dite d’adaptation de la société au vieillissement, ASV, votée en 2016, réduit l’enveloppe globale allouée aux établissements publics de… 200 millions d’euros, selon la FHF (1). Son président déclare : « Le précédent gouvernement n’a pas mesuré que les établissements sont au bord du point de rupture. Cette décision les fragilise davantage. Trois cent mille personnes âgées seront touchées par les conséquences de cette réforme. »
 Là encore, ce sont les plus défavorisés qui dérouillent. Les « petits » Ehpad de proximité, de moins de 80 lits, situés dans les villages ruraux, proches des lieux de vie et des familles des résidents sont menacés au nom d’une « rentabilité » à atteindre. 
Pour les riches, le problème ne se pose pas, ils iront dans des Ehpad de luxe, prêts à payer de 3 000 euros à 5 000 euros par mois, parfois plus. Que dire de ce gouvernement qui s’attaque à la jeunesse (voir IO 478), maltraite les plus anciens et détruit les droits de tous, si ce n’est qu’il représente toutes les facettes de la barbarie du capitalisme ? 
À quelques semaines de notre congrès, l’utilité du POI pour organiser politiquement la classe ouvrière est plus que jamais d’actualité. Construisons notre parti, rassemblons les militants ouvriers comme cela se fait dans les comités de défense des acquis de 36 et de 45, préparons la CMO :« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
 (1) Fédération hospitalière de France. 
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Le projet de loi sur « le droit à l’erreur »… le Medef applaudit

Le projet de loi sur « le droit à l’erreur »…

lundi 27 novembre 2017

Crise politique en allemagne, l’union européenne vacille et envers et contre tout macron continue

Crise politique en allemagne, l’union européenne vacille et envers et contre tout macron continue

jeudi 23 novembre 2017 
envers et contre tout macron continue

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIERES n° 480 du jeudi 23 novembre 2017

Editorial informations Ouvrières n°480

Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ?
mercredi 22 novembre 2017
par  POI National 


Hideux dans leur apothéose, les rois de la mine et du rail ont-ils jamais fait autre chose que dévaliser le travail ? 
Marie-Edmonde Brunet, membre du bureau national du POI 
Oui, le capitalisme, c’est la barbarie ! Preuve, s’il en était encore besoin, le retour en Libye du marché aux esclaves de jeunes migrants fuyant leurs pays dévastés par le pillage des richesses de l’Afrique par les monopoles capitalistes et les guerres impérialistes. 
Dans le même temps, les médias, surjouant les vierges effarouchées, font semblant de découvrir l’ampleur de l’évasion fiscale (les Paradise Papers) impliquant, tous voyous confondus, les plus grandes multinationales régulièrement destructrices d’emplois et… la reine d’Angleterre. Avant 1789, la noblesse était exemptée d’office de l’impôt, censée le payer par le sang versé en défendant le royaume (!). Seuls les nonnobles, les « ignobles », en supportaient tout le poids. Les exemptions s’appelaient « privilèges » et leur abolition figure au premier rang des cahiers de doléances. On connaît la suite… 
Macron, de son côté, échappant pour l’instant à la confrontation qu’il sait, ainsi que tous ses courtisans, inéluctable, continue de fouler aux pieds tous les acquis de la classe ouvrière : Code du travail, santé, école républicaine, retraites, communes, profitant des obstacles dressés contre l’unité à laquelle aspire l’immense majorité des travailleurs, jeunes, chômeurs, retraités. 
Il y a cent ans, en Russie, la révolution d’Octobre balayait le vieil appareil d’État tsariste, en détruisait tous les rouages et organisait la classe exploitée en classe dominante. Lors de la réunion politique du 18 novembre dernier, tous les intervenants (français, espagnol, russe, vénézuélien) ont montré qu’elle était plus que jamais d’actualité. 
Malgré la haine des possédants, de la bourgeoisie et de leurs valets, soyons fiers de construire un parti viscéralement attaché à la défense de sa classe et à l’indépendance de ses organisations dans le seul but d’aider à l’unité et à la résistance des travailleurs qui ne veulent, comme le rappelleL’Internationale, « que leur dû ». 
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Macron taille à la hache dans la protection sociale

Macron taille à la hache dans la protection sociale

lundi 20 novembre 2017 
Macron taille à la hache dans la protection sociale

L'EDITO et les premières pages d'INFORMATIONS OUVRIERES N° 479 du jeudi 16 novembre 2017

Editorial Informations Ouvrières n°479

Inversion des valeurs de civilisation
mercredi 15 novembre 2017
par  POI National 




Inversion des valeurs de civilisation
Dominique Canut, membre du bureau national du POI 
Jamais un président de la République n’a été aussi mal élu, il est le produit d’une extraordinaire décomposition des partis politiques institutionnels massivement rejetés. 
Pourtant il se permet (encore) de mettre en place son programme de destruction. Au-delà des ordonnances, c’est au tour du bac et les concertations sur la formation professionnelle et l’assurance chômage qui ont déjà débuté. L’objectif de Macron est de liquider toutes les conquêtes ouvrières historiques arrachées en 1936 et 1945. 
Tout a été fait pour faire barrage à la mise en mouvement de la classe ouvrière, notamment de la part des appareils syndicaux. Dans ce sens, la CFDT s’est radicalisée dans l’« accompagnement et la collaboration de classe », Berger allant jusqu’à déclarer que manifester dans la rue n’est pas la solution. Les hésitations ou parfois les précipitations des dirigeants syndicaux n’ont pas non plus aidé à l’unité d’un mouvement ouvrier capable de faire reculer la politique libérale présidentielle. 
En même temps que Macron organise la casse du Code du travail avec l’inversion des normes, les accords locaux d’entreprises primant, il développe l’inversion des valeurs fondatrices de toute civilisation moderne, la solidarité. Les retraités doivent être solidaires des actifs salariés, le travail devant être valorisé, les retraités doivent s’acquitter d’une hausse de la CSG au profit du pouvoir d’achat des actifs pour compenser la baisse des charges salariales et patronales. La hausse du pouvoir d’achat se ferait donc sur le dos des retraités ! Les principes historiques de solidarité intergénérationnelle sont inversés, ceux de la création de la Sécurité sociale issue du programme du Conseil national de la Résistance également. Dans ce sens, le président des riches détourne avec une perversion sans égale le sens des mots, des concepts sociaux et de l’histoire ouvrière. Après avoir évincé Bayrou, il vient d’obtenir le ralliement de Juppé. 
Un indicateur passé inaperçu nous montre l’ampleur de la paupérisation de la classe ouvrière : six cent mille automobilistes roulent sans assurance ! L’interprétation ministérielle est : « Quelle négligence ! » Quel mépris pour ceux qui n’ont plus les moyens de payer une assurance automobile… Sans parler des inégalités territoriales colossales, avec une désertification du milieu rural jamais connue. 
Malgré tout, rien n’est encore joué ; les syndiqués, les militants syndicaux ont su dépasser les obstacles dressés devant eux et, le 16 novembre, la CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’Unef, l’UNL et la Fidl appellent à la grève et à des manifestations contre les ordonnances Macron. Cette journée qui s’annonce d’ores et déjà comme une réussite n’est pas une fin en soi, mais une étape dans la construction du rapport de force engagé unitairement. La question de l’unité étant déterminante. 
Depuis le 14 octobre, de nombreux comités de résistance et de reconquête se sont créés un peu partout dans les départements et les localités, constitués de militants de divers horizons, syndicalistes, militants politiques, parents d’élèves, de la société dite civile et autres. Ils débattent autour d’Informations ouvrières et agissent en aidant à la résistance à la politique de destruction mise en oeuvre, pour préserver les conquêtes ouvrières. 
De notre côté, le Parti ouvrier indépendant prépare activement son VIe Congrès qui se tiendra les 16 et 17 décembre prochains. Chaque semaine,Informations ouvrières rend compte de ce moment privilégié dans la vie démocratique de notre parti. 
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Après les ordonnances contre le Code du travail Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

Après les ordonnances contre le Code du travail Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

vendredi 10 novembre 2017 
Le bac et les diplômes nationaux dans le collimateur

samedi 11 novembre 2017

L'EDITO et les premières pages d' Informations Ouvrières N° 478 du jeudi 9 novembre 2017

Editorial informations Ouvrières n°478

Le bonaparte en culottes courtes
mercredi 8 novembre 2017
par  POI National 





Le bonaparte en culottes courtes 
Christian Lacroix, membre du bureau national du POI 
« Peut-on encore parler au président ? », s’interroge Aujourd’hui en France le 3 novembre. Dans ce même journal, les deux journalistes rapportent cette boutade d’un proche du président : « Ce qui le fait sourire, c’est qu’il y ait des gens qui croient qu’on puisse encore lui apprendre des choses. Dieu, c’est Dieu ! » 
Rien que ça ! 
Dans le même temps, le parti du président sera dirigé par son porte-parole au gouvernement, unique candidat ! 
« Cette affaire Castaner, c’est le contraire du projet initial d’En marche ! », s’insurge Corinne Lepage, ex-soutien à Macron. 
Parti godillot XXL ! 
Pour des candidats se targuant de bousculer les us de la Ve République, ils finissent par en devenir des acteurs caricaturaux. 
Il ne s’agit pas d’un problème psychologique mais éminemment politique. Il témoigne du rapport entre les deux classes sociales antagonistes et de la très faible marge de manœuvre d’un président qui doit s’appuyer fermement sur les institutions de la Ve République pour imposer à la classe ouvrière, salariés, chômeurs, étudiants, retraités, les reculs sociaux exigés par le grand capital. 
Les petites phrases du président, son arrogance expriment le vide sidéral sur lequel reposent sa fonction et son gouvernement. 
Certes, les grèves de septembre et d’octobre n’ont pas permis à la classe ouvrière de faire reculer le gouvernement sur les ordonnances. Disons que les atermoiements des dirigeants syndicaux n’ont pas aidé à la mobilisation. 
Pour autant, rien n’est joué ! 
Le 16 novembre, les organisations syndicales FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, FIDL se sont affranchies de celles qui prônent un accord tacite avec les ordonnances. Elles appellent à la grève et aux manifestations contre les ordonnances Macron, pour la défense du Code du travail. 
Le 14 octobre, à Paris, s’est constitué le Comité national de la résistance et des reconquêtes qui a pour but de rassembler, dans tout le pays, des militants d’appartenances politiques et syndicales diverses, maires, agriculteurs, pour résister au programme réactionnaire de ce gouvernement. 
Tisser des liens entre militants, constituer dans tous les départements, villes, des réseaux politiques pour aider la classe ouvrière à contrer cette politique et à regagner les droits perdus. 
C’est bien la crainte de voir l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations se réaliser, sur ses revendications, qui fragilise ce bonaparte en culottes courtes ! 
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Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Jusqu’à maintenant, le financement par les cotisations restait encore majoritaire dans le régime général (toutes branches confondues).

jeudi 2 novembre 2017 par  poivitrolles 

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

La UNE et L'édito d'Informations ouvrieres N° 477 du 1 er novembre 2017



Le gouvernement abat ses cartes

Sélection à l’université ?
Le gouvernement abat ses cartes …
La situation en Catalogne et dans l’État espagnol :
Face à la crise politique, une seule issue peut être favorable à la majorité laborieuse : la République 

                            
Blocus sur les collectivités locales
jeudi 2 novembre 2017
par  POI National
popularité : 58%

Blocus sur les collectivités locales
 Claude Brochard, membre du bureau national du POI 
La bande du mal élu Macron attaque sur les points cruciaux des soucis des Français. Chômage : les ordonnances sur le Code du travail ; pouvoir d’achat : hausse de la CSG et, pour le logement, la baisse des APL. 
Que ce soit Hollande ou Macron, le blocus sur les collectivités est le même : quasi-disparition de la taxe d’habitation ; division par deux des contrats aidés… 
Avec la fiscalité locale, la dotation globale de fonctionnement est l’une de leurs deux recettes principales. Cette dotation globale de fonctionnement (DGF) était en 2012 de 41 milliards, en 2017 elle sera de 31 milliards. 
Jupiter s’attache à ce qu’il nomme des charges. Il s’agit de miner les services publics rendus à la population. 
D’ici à 2022, les collectivités verront une nouvelle baisse de 13 milliards de rentrées financières.
  •  Un texte éminemment politique 
La Cour des comptes sermonne : « Les dépenses des collectivités devront être mieux encadrées pour qu’elles réalisent les économies nécessaires. » 
Le Parlement débat actuellement d’une loi de programmation des finances 2018-2022. Derrière cette appellation technocratique, plus de contrôles préfectoraux sur les collectivités. 
Le projet instaure une « règle d’or » de niveau d’endettement. À compter de 2019, toute collectivité au-dessus du plafond sera soumise à de la « rigueur ». En l’absence de celle-ci, le préfet saisira la Cour des comptes qui scellera des avis. L’assemblée délibérante de la collectivité sera condamnée à s’y plier. 
  • La rigueur de Bruxelles imposée aux collectivités
 Le pouvoir renforcera les « réformes structurelles ». Il hâtera les pressions : créations de communes nouvelles (jusqu’au 31/12/19, veille des municipales) ; fondations de métropoles ; liquidation des départements et communes d’Île-de-France ; reprises de compétences départementales par une métropole (Lyon) ; fusions de départements ; privatisations de services… 
Dans le respect de Maastricht, le projet renforcera les contraintes, comme dans l’enveloppe fermée de la Sécurité sociale. 
Pour dompter la progression des dépenses à 1,2 % l’an (inflation comprise), un contrat sera signé entre le préfet et la collectivité. À charge pour elle de trancher : réduction/fermeture de services et hausse des impôts. 
Les annexes de la loi citent les hypothèses d’inflation : 1,4 % en 2020, 1,75 % en 2021 et 2022. À partir de 2020, il faudra diminuer les dépenses pour rester au 1,2 %. La collectivité devra « se serrer la ceinture » pour compenser ! Si le montant est dépassé, l’État captera le surplus sur la DGF. 
  • Un peu d’histoire 
Jusqu’en 1981, les actes des collectivités étaient soumis à l’accord du préfet. 
Les lois Mitterrand-Mauroy-Defferre de 1981-1983 permirent aux collectivités d’exercer leurs missions de service public sans solliciter d’avis conforme. 
Cet En marche (arrière) inflige des règles de centralisation bureaucratique. Bizarre pour un président prétendu girondin, clamant que les normes sont un mal. 
Le principe constitutionnel de libre administration devient une coquille vide.
 Issue de notre Révolution, la démocratie locale est un frein au capitalisme en crise. 
Les luttes sur l’expression politique (VeRépublique monarchique) et acquis sociaux (destruction des conquêtes de 1936 et 1945) sont rejointes par la défense de la démocratie locale. 
Nous sommes bien dans de la résistance et reconquête. 

samedi 28 octobre 2017

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N°476 du jeudi 26 octobre2017

Editorial d’Informations Ouvrières n°476

Après le 14 octobre, des comités pour la résistance et la reconquête dans tout le pays !



mercredi 25 octobre 2017
par  POI National

Après le 14 octobre, des comités pour la résistance et la reconquête dans tout le pays ! 
Didier Brémaud, membre du bureau national du POI
 Une vidéo diffusée sur France 3 le 19 octobre rencontre actuellement un certain succès sur l’Internet. Dans l’émission Pièces à conviction intitulée « Maison de retraite, les secrets d’un gros business », une aide-soignante témoigne : « On a quarantedeux résidents à coucher en une heure. Cela fait 3,41 minutes par résident. » 
Tout le monde le sait : c’est le résultat de la politique d’austérité conduite par tous les gouvernements depuis des années contre la santé, les hôpitaux, les maisons de retraite, leurs personnels, les patients, les personnes âgées. Et le gouvernement Macron-Philippe veut aller encore plus loin, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, déclarant que 30 % des dépenses ne sont pas pertinentes ! 
Sur un autre plan, une jeune femme en CDD dans une grande mutuelle m’explique que dans son service il y a dix-huit CDD sur trente postes et qu’avec les ordonnances, les CDD pourront désormais s’enchaîner presque indéfiniment… 
Il n’est pas utile de poursuivre puisque aucun domaine, aucun secteur ne semble devoir échapper à la volonté du gouvernement Macron-Philippe de défaire méthodiquement les conquêtes sociales de 1936 et 1945 et ce que la démocratie a permis de construire depuis la Révolution, notamment autour des communes et de la laïcité. 
La grande majorité de la population s’est exprimée clairement au printemps contre la poursuite d’une politique qui avait déjà fait des ravages avec Sarkozy et Hollande. Que ce soit avec le vote Mélenchon à la présidentielle ou LFI aux législatives, ou par l’abstention massive au second tour de la présidentielle et aux législatives, le verdict fut sans appel, et l’élection de Macron et de sa majorité entachée d’emblée d’une très grande fragilité. 
Dans cette situation, des militants ouvriers observent, intéressés, ce qui vient de se passer avec la constitution, le 14 octobre, du Comité national de résistance et de reconquête, pour la défense des conquêtes arrachées en 1936 et 1945. C’est avec eux que vont se constituer des comités semblables dans les départements. Rassembler les forces du mouvement ouvrier qui se reconnaissent dans la défense et la reconquête des acquis de 1936 et 1945 n’est ni une utopie ni un objectif au-dessus de nos forces. Il n’y a pas d’autre solution. Comme le dit l’appel des cent vingt-deux militants du 14 octobre : « Il ne s’agit en aucun cas de se substituer aux organisations syndicales et politiques déjà existantes, mais simplement de contribuer au regroupement des forces nécessaires pour organiser la résistance (…), pour de nouvelles conquêtes et arracher la victoire. »
 Si on ne sait pas comment les choses vont évoluer ni la forme que vont prendre les actions de résistance de la classe ouvrière, on peut être certain cependant que la classe ouvrière va résister car les militants dans les organisations ne sont pas prêts à accepter le programme ultra-réactionnaire de Macron. 
Dans cette bataille, la démocratie au sein du mouvement ouvrier est une question centrale. Comme il l’a déjà fait, Informations ouvrières va ouvrir ses colonnes aux militants de diverses origines engagés dans la bataille pour la défense des conquêtes. Ouvrir, permettre le dialogue entre militants, c’est oeuvrer pratiquement à leur rapprochement. 
Dans cette situation, les adhérents du POI préparent leur VIe Congrès. 
Editer les pages Cliquez ici --->IO 476.pdf

dimanche 22 octobre 2017

LE POI INFORME : Le 14 octobre, à Paris, 122 militants constituent le Comité national de résistance et de reconquête pour la défense des conquêtes arrachées en 1936 et 1945

LE POI INFORME

http://partiouvrierindependant-poi.fr/



Comité National de Résistance et de Reconquête
Le 14 octobre, à Paris, 122 militants constituent le Comité national de résistance et de reconquête pour la défense des conquêtes arrachées en 1936 et 1945

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L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrières N°475 du jeudi 19 octobre 2017



Editorial Informations Ouvrières n°475

La précarité fait place à la misère
mercredi 18 octobre 2017
par  POI National 





La précarité fait place à la misère
Claude Billot-Zeller, membre du bureau national du POI
La paupérisation avance : en 2006, 5,8 % des personnes ne pouvaient plus prendre de repas complet lors d’une journée sur deux semaines ; en 2014, elles sont 9,3 %. 
En 2006, 15,3 % ne mangeaient ni viande ni poisson un jour sur deux ; en 2014 elles sont 21 %. En 2014-2015, 7,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, pour raison financière. En 2015, 4,8 millions sont inscrites à l’aide alimentaire dont un tiers d’enfants de moins de 15 ans. 
Ces quelques chiffres montrent nettement l’accroissement des inégalités sociales. Et des problèmes de santé publique qui en découlent : 28 % d’obésité, 48 % d’hypertension artérielle chez les hommes, 8,9 % de diabète et des déficits vitaminiques.
 Mais en ce moment se tiennent « les états généraux de l’alimentation » – grandmesse macronienne, pour quoi faire ? Accoucher d’une loi pour sécuriser le monde agricole : aller vers la souveraineté alimentaire de la France pour obtenir 50% de conventionnel amélioré et 50 % de bio ; pourquoi pas et « en même temps », les aides au maintien de l’agriculture bio sont supprimées ! Les dirigeants du groupe Intermarché se réjouissent de la tenue des états généraux de l’alimentation, car il est temps de changer de modèles alimentaires, choisir la qualité, plutôt que l’agriculture productiviste ; disent-ils. À voir ! Et aussi faire comprendre le désengagement de l’État, et l’implication des territoires et des collectivités qui devront assurer. Assurer quoi, avec quoi ? Il faut faire plus avec moins. Les dotations diminuent sévèrement. Les collectivités ne pourront plus financer les services nécessaires à la population. Ces services publics locaux diminueront, disparaîtront, seront peut-être remplacés par des services privés payants mais inaccessibles à la population en difficulté, en précarité. La précarité touche toutes les couches sociales de la population, un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre ; jeunes, étudiants, chômeurs, aussi seniors retraités, salariés, indépendants actifs, artisans, commerçants, agriculteurs ; inutile de décliner les conséquences dramatiques, désastreuses de cette situation. 
Pourtant, mardi 17 octobre, c’était la journée pour l’élimination de la pauvreté ! 
Aussi plus que jamais, le Comité de résistance et de reconquête a été créé samedi 14 octobre, en présence de 122 dé - légués appartenants à différents organismes syndicaux, politiques, des élus, prend toute sa place. Pour résister contre la violence des attaques de Macron, et à sa puissance de destruction de nos protections sociales, reconnaissant lui-même qu’il n’est pas là pour nous protéger, mais pour nous armer pour le changement et il ajoute « je fais ce que je dis » ! Pour répondre à son arrogance, les fainéants, les gens de rien, les cyniques, les fouteurs de bordel veulent travailler, pas pour s’acheter un costard, mais pour vivre dignement dans une République une et indivisible, au sein d’une réelle démocratie, et pour reconquérir nos acquis gagnés dans la lutte de classe. 
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