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vendredi 21 décembre 2018

« On n’en peut plus !On n’en veut plus ! Il faut que ça change ! »

« On n’en peut plus !On n’en veut plus ! Il faut que ça change ! »

jeudi 13 décembre 2018
par  poi38 


Malgré la répression, les intimidations, après les annonces de Macron, sur les barrages, dans les assemblées, dans les manifestations,
Tous disent :
« On n’en peut plus !On n’en veut plus ! Il faut que ça change ! »
La semaine dernière, le Premier ministre annonçait un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants, sur le gaz et l’électricité. Au même moment, la mobilisation des « gilets jaunes » a gagné la jeunesse, les lycées, un peu plus mobilisés chaque jour, malgré une répression brutale.
En catastrophe, le lendemain de l’annonce de son Premier ministre, le chef de l’État est contraint de décider l’annulation pure et simple de la hausse des taxes sur le carburant, le gaz et l’électricité.
La puissance de la colère, qui depuis trois semaines exprime la révolte et l’aspiration de millions et de millions, a contraint le pouvoir à un recul.
Et de nouveau, notamment samedi, dans toute la France, dans une atmosphère de quasi-état de siège, les « gilets jaunes » se sont mobilisés.
Acculé, le président de la République vient, ce 10 dé­cembre, de faire de nouvelles annonces pour tenter de donner l’illusion qu’il cherche à répondre à la révolte.
« De l’enfumage », des « miettes », du « pipeau »...
À Marseille, à Rennes, comme au Boulou, à la frontière franco-espagnole, les gilets jaunes ne décolèrent pas après l’allocution d’Emmanuel Macron.
« On aurait dit qu’il était en train de lire son texte, on voyait bien qu’il n’y avait pas de sincérité du tout. Il n’y a rien », tranche Charlène, une trentenaire sans emploi de Rennes.
« La plupart des gilets jaunes ont bien compris que ce n’était que du vent, donc on ne lâchera pas. Et qu’il ne croit pas que le mouvement va s’essouffler et qu’on va lâcher l’affaire, hors de question ! On sera là tous les jours, à Noël, au Nouvel An, tant que ça ne bougera pas, on restera là ! », poursuit-elle.
Dans le Nord, sur un rond-point de Dunkerque, Xavier estime que les annonces de Macron ne sont que des « miettes ».
Au rond-point du Boulou (Pyrénées-Orientales), quelque 150 gilets jaunes ont écouté attentivement les mots du chef de l’État. « Il essaie de faire une pirouette pour retomber sur ses pattes. On voit bien que c’est de la poudre aux yeux », lance Jean-Marc.
« C’est de l’esbroufe, des effets d’annonce, du saupoudrage, on dirait même que c’est de la provocation », abonde Thierry, qui a enfilé le gilet jaune il y a quinze jours. « On est remonté à bloc, on est reparti au front », promet-il. Moins d’une heure après l’allocution présidentielle, le péage de l’A9 était entièrement paralysé en provenance d’Espagne.
« Peut-être que si Macron avait fait cette allocution il y a trois semaines, ça aurait calmé le mouvement, mais maintenant c’est trop tard », estime Gaétan, à Rennes, « pour nous, ce discours, c’est du pipeau ».
« Il est pris en otage donc il lâche quelques miettes », commente Jonathan, à Commercy (Meuse).
Mais « le fait qu’il ne revienne pas sur la suppression de l’ISF, c’est pire que tout. C’est par là qu’il a allumé la mèche et il n’éteint pas l’incendie », fustige à Montceau-les-Mines Pierre-Gaël. Globalement, « Macron n’a pas pris la mesure de ce qui se passait ».
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