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dimanche 24 mars 2019

L'EDITO et les premières paged D'INFORMATIONS OUVRIERES N° 543 - jeudi 7 mars 2019

Informations Ouvrières n°543




Jusqu’à quand ?

mercredi 6 mars 2019
par  POI National 





Stop ou encore ?
Jean-Paul Crouzet, membre du bureau national du POI
En descendant par millions dans les rues de toutes les villes du pays, le peuple algérien fait irruption sur la scène politique. C’est une lame de fond. C’est un avertissement pour tous les gouvernements confrontés à la résistance des peuples. Dans notre pays, depuis près de quatre mois, Macron et son gouvernement tentent de faire cesser le mouvement des Gilets jaunes par lequel des couches les plus précaires, les plus fragilisées ont dit « ça suffit ! ». Mais les Gilets jaunes ne lâchent pas, cherchent à s’organiser, à se trouver des alliés dans les organisations syndicales.
Tout a été tenté par le gouvernement : la répression qui se poursuit, les campagnes de calomnies, le grand débat, qui ne doit qu’aux médias et à certains responsables qui s’y accrochent contre vents et marées une apparence de réalité. Alors que reste-t-il à Macron et à son gouvernement, empêtrés dans l’affaire Benalla, pour prétendre poursuivre le saccage de l’école, des hôpitaux publics, de la fonction publique, des régimes de retraite, de l’assurance chômage ?
Prenons l’assurance chômage : après l’échec des discussions entre « partenaires sociaux », sous la contrainte d’une « lettre de cadrage » exigeant 3 à 3,9 milliards d’économies, le gouvernement reprend la main. Réagissant aux propositions gouvernementales soumises à « concertation », c’est au tour du président de la CFE-CGC d’exprimer sa colère : « Inadmissible », « démago », « populiste », tonne-t-il à juste titre, « c’est pour moi une offensive politique pour détourner l’attention des vraies difficultés sociales du pays ».C’est bien pourquoi une question taraude tout militant : les responsables des confédérations vont-ils dire « stop ou encore » au jeu des concertations dont tout militant peut constater aujourd’hui qu’elles n’ont comme seule fonction que de légitimer ce que le gouvernement décide ?
Le Parisien informe le 4 mars que « Jean- Paul Delevoye, qui mène la réforme des retraites, aborde cette semaine avec les partenaires sociaux le cas explosif des départs anticipés dérogatoires » dans les régimes spéciaux. Ainsi, depuis des mois, tout l’édifice des droits garantis par chacun des régimes de retraite est passé, morceau par morceau, au crible de « discussions », dont peu de choses sortent, avec les directions des organisations syndicales, dans l’objectif revendiqué de tout liquider… Alors, là encore : « Stop ou encore ? » Jusqu’à quand cela va-t-il durer ?
Ces questions, ces problèmes politiques sont au coeur des réflexions de milliers de militants. Au même moment, il y a les Gilets jaunes, il y un mouvement par en bas qui se cherche.
« En haut », ils ont beau faire, en bas, on ne veut plus, on n’en peut plus !
C’est dans ce contexte que se réunissent dans tout le pays, dans les comités de résistance et de reconquête, des travailleurs, militants, jeunes, Gilets jaunes, qui cherchent « à passer », à défaire Macron et sa politique. Ils élisent en ce moment leurs délégués à la convention nationale qui se tiendra le 30 mars, à Paris.
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