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samedi 6 avril 2019

« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! » le 3.04.2019

« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! »

mercredi 3 avril 2019
par  poi38


« Unis, tous ensemble, nous parviendrons à les faire reculer, à défaire Macron et sa politique ! »
(Extrait de l’appel adopté à la convention nationale des délégués des comités de résistance et de reconquête, le 30mars) 
Un gouvernement qui veut poursuivre...et qui navigue à vue
Le 30 mars, 324 militants ouvriers de toutes tendances, Gilets jaunes, travailleurs, jeunes, venus de tout le pays, délégués, mandatés par les comités locaux de résistance et de reconquête, se sont réunis à Paris.
Le même jour, une nouvelle fois, des dizaines de milliers ont manifesté, malgré les interdictions de manifester, malgré les tentatives pour les terroriser. Au même moment et parfois dans les mêmes cortèges, des dizaines de milliers d’enseignants rejoints par des parents ont défilé pour le retrait de la réforme Blanquer. Malgré l’escalade répressive, malgré les obstacles politiques de tous ceux qui trouvent toujours une bonne raison pour ne pas répondre à la révolte qui traverse le pays, non seulement la résistance ne reflue pas, elle s’enracine et cherche à se rassembler.
Des rats quittent le navire
La crise politique s’aggrave de jour en jour. C’est une règle infaillible : quand ça se corse, les rats quittent le navire. Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi ont abandonné le gouvernement et, bien que membres du même mouvement, convoitent tous deux la Mairie de Paris avec une égale avidité. Contraint de procéder à un remaniement, Macron nomme, parce qu’il n’y a rien d’autre, Cédric O, Sibeth Ndiaye et Amélie de Montchalin au gouvernement.
Au même moment, on s’inquiète de plus en plus de l’isolement grandissant de Macron. Le Parisien, dans un article daté du 30 mars, le décrit « rincé », « à bout ». Cela, c’est pour l’anecdote. Plus profondément, s’exprime un doute croissant dans les sommets sur la capacité de Macron et de ce gouvernement à aller jusqu’au bout.
Affrontements en coulisses
Le grand débat ne peut pas durer éternellement. Dans Le Parisien, un proche du chef de l’État s’alarme : « S’il (Macron) déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » C’est dans cette situation que la droite et aussi une partie de La République en marche, pourtant tous fervents partisans de la destruction des retraites, expriment de plus en plus ouvertement leurs réserves et leurs critiques sur la réforme des retraites voulue par Macron et conduite par Delevoye. Il y a deux semaines, Agnès Buzyn puis Édouard Philippe s’étaient prononcés pour un report de l’âge de départ à la retraite, torpillant les efforts de Jean-Paul Delevoye s’acharnant à prétendre le contraire. Puis, cette semaine, dans Le Journal du dimanche, faisant écho à plusieurs grands patrons, c’est au tour de Xavier Bertrand de se livrer à une attaque en règle de la retraite par points et de s’exprimer pour un allongement de la durée de cotisation. Le Parisien écrit : « En dehors de la galaxie Delevoye, beaucoup, au sein du groupe parlementaire En marche sont circonspects. Certains sont mêmes prêts à achever cette réforme : “Avec le calendrier, tel qu’il était prévu, cette réforme est morte”, assure une tête pensante de LREM. »
Dans les organisations ouvrières, le rejet de la « réforme » pour liquider les retraites, le rejet de la concertation pilotée par Delevoye pour la faire passer, s’imposent de plus en plus nettement.
Tous les protagonistes au sommet des institutions de l’état, quelles que soient les options qu’ils défendent, sont réactionnaires jusqu’au bout des ongles. Mais les divergences qui fuitent et commencent à s’étaler au sein même de la majorité sont le symptôme d’une crise politique profonde, du délitement d’un gouvernement qui s’affronte en coulisses. En proie à la panique, le gouvernement choisit l’escalade répressive et la poursuite à marche forcée, tant que c’est possible, des contre-réformes destructrices qu’il a engagées contre la fonction publique, l’école, la santé…
Faire reculer Macron
Les délégués des comités de résistance et de reconquête, dans l’appel qu’ils ont adopté le 30 mars, ont mille fois raison quand ils disent : « Partant de la résistance acharnée qui, malgré et contre les obstacles, s’exprime sur tous les terrains (…), nous décidons de continuer à agir, d’aider à susciter, d’appuyer et de faire connaître toutes les initiatives permettant de rassembler pour faire face. Parce que nous sommes persuadés que c’est unis, tous ensemble, par l’action collective, les manifestations et la grève massive, que nous parviendrons à bloquer, à les faire reculer et à défaire Macron et sa politique. »

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