Informations Ouvrières n°553
Tout ça pour tenter de faire oublier...
mercredi 15 mai 2019
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Mercredi 8 mai 2019
Le point de vue de Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
Tout ça pour tenter de faire oublier...
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
Le matraquage médiatique a commencé. À dix jours des élections européennes, la chanson sur la montée des nationalismes est en route. Le président de la République, le Premier ministre, les médias, un grand nombre de dirigeants politiques qui, il y a quelques mois, se sont faits « dégagés », des dirigeants syndicaux alertent : « attention, disentils, à ces nationalismes » qui prétendument montent dans toute l’Europe.
Tout ça pour tenter de faire oublier la politique de Macron-Philippe qui depuis leur arrivée au pouvoir n’ont eu de cesse de remettre en cause toutes les garanties collectives des travailleurs, de s’en prendre à toutes les conquêtes ouvrières, à toutes les garanties collectives.
Tout ça pour tenter de faire oublier la répression sans précédent des Gilets jaunes, victimes d’une répression inouïe, avec les mutilations à vie que l’on connaît, l’utilisation des LBD, des grenades lacrymogènes, pour terroriser les masses.
Ce gouvernement à la solde du capital financier est traversé depuis son élection, par les affaires, les remaniements, les désertions, les mensonges aujourd’hui. Il ne survit que grâce aux institutions antidémocratiques de la Ve République. Et depuis six mois, les Gilets jaunes continuent à manifester avec le soutien dans nombre d’endroits de syndicats, d’UD, voire de fédérations syndicales et le soutien de la population. Mais une question majeure se pose à tout le mouvement ouvrier. Celle notamment du positionnement des directions des confédérations ouvrières, un jour en s’arc-boutant contre les Gilets jaunes, un autre en proposant journée d’action après journée d’action, chacun sait qu’à l’arrivée cela ne permettra pas de bloquer la politique de Macron-Philippe.
Pourtant Macron-Philippe viennent de subir un nouveau revers. Le Conseil constitutionnel a estimé que la proposition de loi référendaire déposée par 248 députés était conforme à l’article 11 de la Constitution. Ce qui va repousser la possibilité de privatisation d’AdP de 15 à 20 mois et permettre d’aller jusqu’au bout pour qu’AdP ne soit jamais privatisé.
Depuis lundi 13 mai, le Parlement discute de la transformation de la fonction publique, en fait d’une remise en cause sans précédent du statut des fonctionnaires d’État, hospitaliers et territoriaux, ouvrant la voie à une précarité jamais égalée et à une destruction massive des services publics rendus aux citoyens.
Ce projet de loi, comme celui de Blanquer et de Buzyn, méritent d’être combattus jusqu’à leur retrait. C’est de cela dont il est question aujourd’hui pour la classe ouvrière comme de la défense des 42 régimes de retraite, comme cela avait été fait en 1995, mobilisation qui avait chassé Juppé.
Pendant dix jours, nous allons être inondés par les médias, par les partis, d’une seule chose : aller voter aux élections européennes du 26 mai. Ils auront du mal à convaincre. Sont annoncés moins de 40 % de votants. C’est une forme de rejet. Un rejet de la politique que développent Macron et Philippe et un rejet plus global contre les institutions de notre pays et les institutions supranationales comme l’Union européenne, à la solde d’un seul système, le capitalisme.
Jean-Charles Marquiset, membre du bureau national du POI
Le matraquage médiatique a commencé. À dix jours des élections européennes, la chanson sur la montée des nationalismes est en route. Le président de la République, le Premier ministre, les médias, un grand nombre de dirigeants politiques qui, il y a quelques mois, se sont faits « dégagés », des dirigeants syndicaux alertent : « attention, disentils, à ces nationalismes » qui prétendument montent dans toute l’Europe.
Tout ça pour tenter de faire oublier la politique de Macron-Philippe qui depuis leur arrivée au pouvoir n’ont eu de cesse de remettre en cause toutes les garanties collectives des travailleurs, de s’en prendre à toutes les conquêtes ouvrières, à toutes les garanties collectives.
Tout ça pour tenter de faire oublier la répression sans précédent des Gilets jaunes, victimes d’une répression inouïe, avec les mutilations à vie que l’on connaît, l’utilisation des LBD, des grenades lacrymogènes, pour terroriser les masses.
Ce gouvernement à la solde du capital financier est traversé depuis son élection, par les affaires, les remaniements, les désertions, les mensonges aujourd’hui. Il ne survit que grâce aux institutions antidémocratiques de la Ve République. Et depuis six mois, les Gilets jaunes continuent à manifester avec le soutien dans nombre d’endroits de syndicats, d’UD, voire de fédérations syndicales et le soutien de la population. Mais une question majeure se pose à tout le mouvement ouvrier. Celle notamment du positionnement des directions des confédérations ouvrières, un jour en s’arc-boutant contre les Gilets jaunes, un autre en proposant journée d’action après journée d’action, chacun sait qu’à l’arrivée cela ne permettra pas de bloquer la politique de Macron-Philippe.
Pourtant Macron-Philippe viennent de subir un nouveau revers. Le Conseil constitutionnel a estimé que la proposition de loi référendaire déposée par 248 députés était conforme à l’article 11 de la Constitution. Ce qui va repousser la possibilité de privatisation d’AdP de 15 à 20 mois et permettre d’aller jusqu’au bout pour qu’AdP ne soit jamais privatisé.
Depuis lundi 13 mai, le Parlement discute de la transformation de la fonction publique, en fait d’une remise en cause sans précédent du statut des fonctionnaires d’État, hospitaliers et territoriaux, ouvrant la voie à une précarité jamais égalée et à une destruction massive des services publics rendus aux citoyens.
Ce projet de loi, comme celui de Blanquer et de Buzyn, méritent d’être combattus jusqu’à leur retrait. C’est de cela dont il est question aujourd’hui pour la classe ouvrière comme de la défense des 42 régimes de retraite, comme cela avait été fait en 1995, mobilisation qui avait chassé Juppé.
Pendant dix jours, nous allons être inondés par les médias, par les partis, d’une seule chose : aller voter aux élections européennes du 26 mai. Ils auront du mal à convaincre. Sont annoncés moins de 40 % de votants. C’est une forme de rejet. Un rejet de la politique que développent Macron et Philippe et un rejet plus global contre les institutions de notre pays et les institutions supranationales comme l’Union européenne, à la solde d’un seul système, le capitalisme.
cliquez ici --->IO 553.pdf
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