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lundi 30 avril 2018

Dans Informations ouvrières cette semaine : Les travailleurs soutiennent la grève des cheminots ....

« Nous ne sommes pas seuls ! »

(Un cheminot de Nîmes) Les travailleurs soutiennent la grève des cheminots
jeudi 26 avril 2018

Dans Informations ouvrières cette semaine
« Nous ne sommes pas seuls ! »
(Un cheminot de Nîmes)
Les travailleurs soutiennent la grève des cheminots


Pour la cinquième fois depuis début avril, les cheminots sont en grève, dans l’unité, ces 23 et 24 avril. Quoi qu’en disent les médias, le mouvement est toujours puissant, contraignant la direction à annuler deux TGV et Intercités sur trois, trois TER sur cinq. En pointe dans le mouvement, les conducteurs de train sont en grève à plus de 60 %.
Le vote en première lecture de la loi portant la « réforme », la décision de filialiser le fret et la décision, annoncée par le Premier ministre, de mettre fin dès le 1er janvier 2020 à tout recrutement au statut ont soulevé la colère, à tel point que les fédérations unanimes ont décidé de quitter les concertations avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et d’interpeller directement le Premier ministre. Les tentatives répétées de celle-là pour casser le front syndical ont échoué.
« L’intersyndicale est unie, elle tient face à une ministre des Transports incompétente et sans envergure obligeant Macron a intervenir par deux fois sur des médias (...). Le gouvernement doit ouvrir de vraies négociations et arrêter d’insulter les cheminots », déclare le syndicat CGT des cheminots de Clermont-Ferrand.
À Miramas (Bouches-du-Rhône), « le premier train est à 16 h 26, donc on ne peut qu’être satisfait. Il faut qu’on arrive à tenir. La difficulté pour nous, c’est que le gouvernement joue le pourrissement sans ouvrir de véritables négociations », nous confie, le 18 avril, le délégué CGT, après la reconduction de la grève pour le lendemain, décidée à l’unanimité par l’assemblée générale. le secrétaire du syndicat FO du même centre ferroviaire, ajoute : « Moi, je suis optimiste, parce qu’on nous annonce à la télévision des 30 % de grévistes et les médias disent que la grève s’essouffle, mais il y a 80 % de conducteurs en grève et pas beaucoup de trains circulent. En 1995, il n’y avait pas plus de 30 à 35 % de grévistes à l’époque. »
Le même jour, à l’AG de Nîmes, le responsable CGT déclare : « Le vote de l’Assemblée nationale n’a rien de définitif. La filialisation du fret est une provocation du gouvernement. La solidarité montre la légitimité de notre action. Nous ne sommes pas seuls. » Son camarade de FO lance : « La question de durcir encore la grève est posée. Nous y sommes prêts. Aucune organisation ne peut accepter cette réforme ! Unité dans la grève jusqu’au retrait du nouveau pacte ferroviaire ! »


Macron et Trump
Le journal Le Monde relève que la grande presse britannique se demande si la France aurait enfin trouvé sa « Thatcher » en la personne d’Emmanuel Macron. Outre-Manche, l’hebdomadaire The Week a publié sur sa « une » une caricature représentant Macron affublé de la permanente bouclée de l’ancienne « dame de fer », et tapant de son sac à main des manifestants de la CGT.
« Ça passe ou ça casse », estime prudemment The Guardian. En tout cas, et en anglais toujours, c’est sur la chaîne télé préférée de Donald Trump (Fox News) que Macron, en visite d’État aux États-Unis, a fait part de sa détermination et de sa proximité avec son hôte. « Nous sommes tous les deux des francs-tireurs antisystème », a déclaré Macron, ancien banquier d’affaires.Et quant à l’éventualité d’un recul de son gouvernement face à la grève des cheminots, il a répondu : « No chance ! » (Aucune chance !). Le journal de droiteL’Opinion résume : « Il y avait le “There is no alternative” de Margaret Thatcher. Il y a désormais le “No chance” d’Emmanuel Macron. »
Confrontée à un soulèvement populaire généralisé contre l’instauration d’un nouvel impôt local (la poll tax), Margaret Thatcher finit par connaître le sort peu glorieux d’être contrainte à la démission par son propre parti. « Ça passe ou ça casse », a raison de dire The Guardian.
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« Nous ne sommes pas seuls ! »

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