Editorial Informations Ouvrières n°498
Ce qui est en jeu
mercredi 11 avril 2018
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Ce qui est en jeu
Pierre Besse, membre du bureau national du POI
Quand Informations ouvrières paraîtra, les cheminots dans leurs AG auront pris les décisions avec leurs organisations pour la suite de leur mouvement pour le retrait du projet gouvernemental Macron-Philippe à la suite du rapport Spinetta qu’il a commandé lui-même, pour de fait faire disparaître à la fois le statut des cheminots et poursuivre le démantèlement de la SNCF inscrit déjà dans la réforme ferroviaire du gouvernement Hollande-Valls.
Démantèlement qui aurait des conséquences directes sur l’avenir des petites lignes et pas seulement.
Bien entendu, la presse nationale télévisée ou autre déclenche une campagne de haine contre les cheminots.
Paradoxalement, la presse britannique fait mention qu’une large majorité de la population britannique réclame la renationalisation des chemins de fer, après l’expérience depuis Thatcher de la privatisation avec les conséquences sur les augmentations de tarifs et les problèmes de sécurité.
En France, les travailleurs, les jeunes, à la suite des mouvements des pénitentiaires, des salariés des Ehpad, des retraités, des travailleurs de Carrefour, aujourd’hui des étudiants, etc. suivent avec grande attention le mouvement chez les cheminots.
De leur côté, les cheminots apprécient à leur juste valeur les messages de soutien de diverses instances syndicales.
Même les médias commencent à s’inquiéter de la sympathie rencontrée auprès de la population qui augmente et s’interrogent sur les capacités du gouvernement Macron-Philippe à poursuivre son pacte ferroviaire.
Le dernier tract du POI en soutien à la grève des cheminots a rencontré un écho favorable et suscité des réflexions de travailleurs. « Les cheminots sont la dernière digue pour empêcher ce gouvernement de briser toutes les conventions collectives. »
Le POI est partie prenante du Comité national de résistance et de reconquête des acquis de 1936 et 1945.
Des comités se constituent dans tout le pays regroupant des militants syndicalistes CGT, FO, FSU, SUD… étudiants, élus locaux, agriculteurs pour échanger, débattre et de fait créer des points d’appui pour aider la classe ouvrière, la jeunesse, à déjouer tous les obstacles, embûches pour dégager une issue conforme aux attentes de l’immense majorité de ce pays.
Informations ouvrières, tribune libre de la lutte des classes, est le vecteur de ces échanges.
Quand Informations ouvrières paraîtra, les cheminots dans leurs AG auront pris les décisions avec leurs organisations pour la suite de leur mouvement pour le retrait du projet gouvernemental Macron-Philippe à la suite du rapport Spinetta qu’il a commandé lui-même, pour de fait faire disparaître à la fois le statut des cheminots et poursuivre le démantèlement de la SNCF inscrit déjà dans la réforme ferroviaire du gouvernement Hollande-Valls.
Démantèlement qui aurait des conséquences directes sur l’avenir des petites lignes et pas seulement.
Bien entendu, la presse nationale télévisée ou autre déclenche une campagne de haine contre les cheminots.
Paradoxalement, la presse britannique fait mention qu’une large majorité de la population britannique réclame la renationalisation des chemins de fer, après l’expérience depuis Thatcher de la privatisation avec les conséquences sur les augmentations de tarifs et les problèmes de sécurité.
En France, les travailleurs, les jeunes, à la suite des mouvements des pénitentiaires, des salariés des Ehpad, des retraités, des travailleurs de Carrefour, aujourd’hui des étudiants, etc. suivent avec grande attention le mouvement chez les cheminots.
De leur côté, les cheminots apprécient à leur juste valeur les messages de soutien de diverses instances syndicales.
Même les médias commencent à s’inquiéter de la sympathie rencontrée auprès de la population qui augmente et s’interrogent sur les capacités du gouvernement Macron-Philippe à poursuivre son pacte ferroviaire.
Le dernier tract du POI en soutien à la grève des cheminots a rencontré un écho favorable et suscité des réflexions de travailleurs. « Les cheminots sont la dernière digue pour empêcher ce gouvernement de briser toutes les conventions collectives. »
Le POI est partie prenante du Comité national de résistance et de reconquête des acquis de 1936 et 1945.
Des comités se constituent dans tout le pays regroupant des militants syndicalistes CGT, FO, FSU, SUD… étudiants, élus locaux, agriculteurs pour échanger, débattre et de fait créer des points d’appui pour aider la classe ouvrière, la jeunesse, à déjouer tous les obstacles, embûches pour dégager une issue conforme aux attentes de l’immense majorité de ce pays.
Informations ouvrières, tribune libre de la lutte des classes, est le vecteur de ces échanges.
Cliquez ici ---->IO 498.pdf
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