Informations Ouvrières n°527
Le 10 novembre, une force va se rassembler
mercredi 31 octobre 2018
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Attaques tous azimuts de la part du gouvernement. En pleine augmentation des prix du gaz, de l’électricité, des carburants (plus 20 % en un an pour le gazole, 14 % pour le super), et alors que la baisse du pouvoir d’achat provoque une colère de plus en plus forte, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, déclare dans Le Journal du dimanche : « Le gouvernement assume totalement. Pour réduire le réchauffement climatique (…), nous choisissons de taxer la pollution et les produits nocifs plutôt que les travailleurs et l’entreprise. »
Le même jour, le même Darmanin annonce sa volonté de liquider purement et simplement le statut dans la fonction publique : il voudrait qu’y soient généralisés les emplois de contractuels.
Une volonté de démolition systématique de la part d’un gouvernement qui, comme on pourra le lire dans ce numéro d’Informations ouvrières, entend verser une prime aux hôpitaux pour qu’ils ne soignent pas les patients.
Dans des couches de plus en plus larges de la population, cette politique provoque un rasle- bol croissant. Dans la classe ouvrière et notamment dans le mouvement en profondeur dans les organisations syndicales pour préserver leur existence s’exprime la recherche des moyens pour résister.
Le gouvernement Macron-Philippe est conscient de l’exaspération qui monte, il est conscient de sa fragilité, qui se relient au même moment à une instabilité généralisée au plan international, avec la situation au Brésil, la crise politique en Allemagne, en Italie, et à l’échelle de toute l’Union européenne.
Alors, utilisant les outils que lui fournissent les institutions bonapartistes de la Ve République, il a recours à des « expédients » porteurs de bien des dangers. Un climat inquiétant s’installe. Il y a eu les perquisitions et les procédures contre Jean-Luc Mélenchon, le Parti de gauche et La France insoumise. Parce qu’ils n’acceptent pas, le déchaînement politique et médiatique à leur encontre se poursuit sans relâche. Pour sa part, le POI réaffirme : soutien inconditionnel à Mélenchon !
Macron, de son côté, ne manque pas une occasion d’exercer un chantage sur la montée des nationalismes, des périls. Mais c’est précisément cette politique au compte du capital financier contre les bases mêmes de la société qui conduit au chaos. L’immense majorité de la population ne veut pas du chaos, elle veut sauvegarder et préserver les conquêtes sociales et démocratiques.
C’est toute l’importance du rassemblement le 10 novembre prochain à l’appel du CNRR pour la défense des acquis de 1936 et de 1945. Rendez-vous le 10 novembre avec les syndicalistes, les militants ouvriers, les militants politiques, les élus de diverses origines, pour regrouper une large force, et aider à dégager ensemble, par la libre discussion, les voies de la résistance, de la défense des conquêtes de 1936, de 1945, qui sont les premiers éléments du plan de sauvegarde de la classe ouvrière.
Le même jour, le même Darmanin annonce sa volonté de liquider purement et simplement le statut dans la fonction publique : il voudrait qu’y soient généralisés les emplois de contractuels.
Une volonté de démolition systématique de la part d’un gouvernement qui, comme on pourra le lire dans ce numéro d’Informations ouvrières, entend verser une prime aux hôpitaux pour qu’ils ne soignent pas les patients.
Dans des couches de plus en plus larges de la population, cette politique provoque un rasle- bol croissant. Dans la classe ouvrière et notamment dans le mouvement en profondeur dans les organisations syndicales pour préserver leur existence s’exprime la recherche des moyens pour résister.
Le gouvernement Macron-Philippe est conscient de l’exaspération qui monte, il est conscient de sa fragilité, qui se relient au même moment à une instabilité généralisée au plan international, avec la situation au Brésil, la crise politique en Allemagne, en Italie, et à l’échelle de toute l’Union européenne.
Alors, utilisant les outils que lui fournissent les institutions bonapartistes de la Ve République, il a recours à des « expédients » porteurs de bien des dangers. Un climat inquiétant s’installe. Il y a eu les perquisitions et les procédures contre Jean-Luc Mélenchon, le Parti de gauche et La France insoumise. Parce qu’ils n’acceptent pas, le déchaînement politique et médiatique à leur encontre se poursuit sans relâche. Pour sa part, le POI réaffirme : soutien inconditionnel à Mélenchon !
Macron, de son côté, ne manque pas une occasion d’exercer un chantage sur la montée des nationalismes, des périls. Mais c’est précisément cette politique au compte du capital financier contre les bases mêmes de la société qui conduit au chaos. L’immense majorité de la population ne veut pas du chaos, elle veut sauvegarder et préserver les conquêtes sociales et démocratiques.
C’est toute l’importance du rassemblement le 10 novembre prochain à l’appel du CNRR pour la défense des acquis de 1936 et de 1945. Rendez-vous le 10 novembre avec les syndicalistes, les militants ouvriers, les militants politiques, les élus de diverses origines, pour regrouper une large force, et aider à dégager ensemble, par la libre discussion, les voies de la résistance, de la défense des conquêtes de 1936, de 1945, qui sont les premiers éléments du plan de sauvegarde de la classe ouvrière.
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