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jeudi 28 juin 2018

Le gouvernement annonce un nouveau plan de privatisations

Le gouvernement annonce un nouveau plan de privatisations

Alors que Macron ose dire que le passage en société anonyme n’est pas une privatisation de la SNCF…
jeudi 21 juin 2018
par  POI National

Alors que Macron ose dire que le passage en société anonyme
n’est pas une privatisation de la SNCF…
Le gouvernement annonce
un nouveau plan de privatisations
(Engie, ADP, FDJ)
Macron remet sans cesse sur le métier son offensive pour casser les statuts et les normes, déréglementer, privatiser, le tout au profit des patrons et des actionnaires. Ainsi en est-il du projet de loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), présenté lundi 18 juin en Conseil des ministres. Il s’agit pour Bercy de « lever les obstacles à la croissance des entreprises à toutes les étapes de leur développement, de leur création à leur transmission, en passant par leur financement ».
Ce texte, qualifié parfois de « loi Macron II », prévoit un ensemble fourre-tout de soixante-dix mesures allant des privatisations à l’épargne salariale.
« Il s’agit de repenser la place de l’État dans l’économie française. » Tel est bien l’enjeu ainsi que l’a déclaré Bruno Le Maire à propos du volet privatisations. Le Pacte fait sauter toutes les contraintes légales qui empêchent l’État de céder ses parts dans trois entreprises : ADP (Aéroports de Paris), Engie et la Française des jeux. Ainsi l’État va-t-il lancer officiellement un vaste plan de privatisation-pillage de ces entreprises publiques.
Parmi les autres mesures du Pacte, la plus attendue par les patrons concerne la simplification des « seuils sociaux » – considérés comme des « freins à l’emploi » – à partir desquels les entreprises se voient imposer des obligations fiscales et sociales. Ainsi de nombreuses obligations et cotisations disparaîtraient pour nombre d’entreprises selon leur taille.
Place à l’intéressement ! Les PME pourraient redistribuer participation et intéressement aux salariés « sans aucune taxe », a déclaré Bruno Le Maire. Le forfait social, cotisation de 20 % versée à la Sécurité sociale sur les produits d’épargne salariale, serait ainsi supprimé – vœu cher au Medef – pour les entreprises de moins de deux cent cinquante salariés. Une aubaine pour les patrons qui pencheraient alors tout naturellement vers le versement d’une épargne salariale plutôt qu’une hausse des salaires !
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