Informations Ouvrières N°508
Macron, président du capital financier
mercredi 20 juin 2018
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Macron, président du capital financier
Emma Greiner, membre du bureau national du POI
D’un certain point de vue, Macron est un président ouvert. Aux riches, le gouvernement ouvre grand les bras. Fin de l’ISF, exonérations en tout genre, casse du Code du travail, fin programmée du statut, privatisations à tout va. La SNCF ? À la concurrence ! L’enseignement professionnel ? Aux patrons ! Les pauvres ? Ils concentrent dans leurs aides un « pognon de dingue ». L’indécence n’a pas de limite.
D’un autre point de vue, Macron est un président fermé. Il rejette l’asile à ceux qui fuient la guerre et l’exploitation. 55 000, c’est le nombre de migrants arrêtés et renvoyés, rien qu’à la frontière italienne en 2017.
Lundi 18 juin, la commission nationale des droits de l’homme vient de dénoncer « les violations des droits des migrants » par le gouvernement français qui, selon elle, « renonce au principe d’humanité et se rend même complice de parcours mortels ». Combien de ces mineurs « non accompagnés » victimes de la misère dans leur pays, passés par je ne sais quel chemin d’horreur, souffrent maintenant des coupes budgétaires dans les services publics ? Combien se font rejeter par l’aide sociale à l’enfance partout exsangue ? Combien vivent dans des hôtels miteux, ne reçoivent plus d’allocations, font la queue aux restos du coeur ? Beaucoup trop. Mais M. Macron ne veut pas savoir.
Fermé, le président l’est clairement face à la jeunesse, qu’il criminalise quand elle revendique et défend ses droits. Droit d’obtenir des qualifications, des diplômes, droit de poursuivre des études choisies. Aujourd’hui, beaucoup de lycéens passent leur bac et sont sur liste d’attente, sans parler de ceux qui n’ont d’autre perspective que d’aller chercher un patron. À la question posée « Où serez-vous l’année prochaine ? », la réponse est souvent « Je ne sais pas ». « J’ai été acceptée ici mais j’attends encore une réponse là, où je peux avoir un logement.
– Mais si vous êtes là-bas, où logerez-vous ?
– Je ne sais pas, je devrai trouver un travail ».
Voilà le genre de discussion en ce moment chez les lycéens.
Jusqu’à quand le président des riches vat- il se sentir tout permis ? Ne voit-il pas la grève des cheminots se poursuivre malgré le vote de la loi à l’Assemblée ? Au non de quoi devrions-nous céder à la destruction de nos garanties, statuts, droits et conquêtes ? Cette situation, beaucoup de militants d’organisations syndicales, politiques et de jeunesse refusent de la subir. Le rejet de ce gouvernement est à son paroxysme, la résistance s’exprime sous différentes formes, par différentes grèves. Des interrogations se posent et parmi elles celles de l’organisation, du débat, sur la façon dont la classe ouvrière trouvera une issue conforme à ses intérêts.
Toutes ces questions traversent notre journal Informations ouvrières qui est le journal de tous ceux qui cherchent la voie de la résistance. Vecteur d’informations, c’est le journal de la libre discussion qui, semaine après semaine, relate les échanges qui ont lieu notamment dans les comités locaux de résistance et de reconquête. Les militants du POI y élaborent avec d’autres à égalité. Le 23 juin prochain, se réunira le Comité national de résistance et de reconquête (CN2R) avec des délégués issus de ces comités. Informations ouvrières rendra compte, comme toujours, des échanges qui s’y dérouleront. Alors… abonnez-vous !
Emma Greiner, membre du bureau national du POI
D’un certain point de vue, Macron est un président ouvert. Aux riches, le gouvernement ouvre grand les bras. Fin de l’ISF, exonérations en tout genre, casse du Code du travail, fin programmée du statut, privatisations à tout va. La SNCF ? À la concurrence ! L’enseignement professionnel ? Aux patrons ! Les pauvres ? Ils concentrent dans leurs aides un « pognon de dingue ». L’indécence n’a pas de limite.
D’un autre point de vue, Macron est un président fermé. Il rejette l’asile à ceux qui fuient la guerre et l’exploitation. 55 000, c’est le nombre de migrants arrêtés et renvoyés, rien qu’à la frontière italienne en 2017.
Lundi 18 juin, la commission nationale des droits de l’homme vient de dénoncer « les violations des droits des migrants » par le gouvernement français qui, selon elle, « renonce au principe d’humanité et se rend même complice de parcours mortels ». Combien de ces mineurs « non accompagnés » victimes de la misère dans leur pays, passés par je ne sais quel chemin d’horreur, souffrent maintenant des coupes budgétaires dans les services publics ? Combien se font rejeter par l’aide sociale à l’enfance partout exsangue ? Combien vivent dans des hôtels miteux, ne reçoivent plus d’allocations, font la queue aux restos du coeur ? Beaucoup trop. Mais M. Macron ne veut pas savoir.
Fermé, le président l’est clairement face à la jeunesse, qu’il criminalise quand elle revendique et défend ses droits. Droit d’obtenir des qualifications, des diplômes, droit de poursuivre des études choisies. Aujourd’hui, beaucoup de lycéens passent leur bac et sont sur liste d’attente, sans parler de ceux qui n’ont d’autre perspective que d’aller chercher un patron. À la question posée « Où serez-vous l’année prochaine ? », la réponse est souvent « Je ne sais pas ». « J’ai été acceptée ici mais j’attends encore une réponse là, où je peux avoir un logement.
– Mais si vous êtes là-bas, où logerez-vous ?
– Je ne sais pas, je devrai trouver un travail ».
Voilà le genre de discussion en ce moment chez les lycéens.
Jusqu’à quand le président des riches vat- il se sentir tout permis ? Ne voit-il pas la grève des cheminots se poursuivre malgré le vote de la loi à l’Assemblée ? Au non de quoi devrions-nous céder à la destruction de nos garanties, statuts, droits et conquêtes ? Cette situation, beaucoup de militants d’organisations syndicales, politiques et de jeunesse refusent de la subir. Le rejet de ce gouvernement est à son paroxysme, la résistance s’exprime sous différentes formes, par différentes grèves. Des interrogations se posent et parmi elles celles de l’organisation, du débat, sur la façon dont la classe ouvrière trouvera une issue conforme à ses intérêts.
Toutes ces questions traversent notre journal Informations ouvrières qui est le journal de tous ceux qui cherchent la voie de la résistance. Vecteur d’informations, c’est le journal de la libre discussion qui, semaine après semaine, relate les échanges qui ont lieu notamment dans les comités locaux de résistance et de reconquête. Les militants du POI y élaborent avec d’autres à égalité. Le 23 juin prochain, se réunira le Comité national de résistance et de reconquête (CN2R) avec des délégués issus de ces comités. Informations ouvrières rendra compte, comme toujours, des échanges qui s’y dérouleront. Alors… abonnez-vous !
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