Après la démission fracassante de Collomb Plus d’une semaine pour remanier le gouvernement… Et maintenant : seconde phase de la « concertation » sur les retraites
jeudi 11 octobre 2018
Après la démission fracassante de Collomb
Plus d’une semaine
pour remanier le gouvernement…
Et maintenant : seconde phase de la « concertation » sur les retraites
Plus d’une semaine
pour remanier le gouvernement…
Et maintenant : seconde phase de la « concertation » sur les retraites
Un remaniement très compliqué pour maintenir le cap, retardé de jour en jour (ce qui en dit long sur l’isolement et l’affaiblissement de l’exécutif). Brice Hortefeux, s’exprimant sur cette situation de crise politique aiguë, résume : « Macron a une chance : il bénéficie des institutions de la Cinquième République. »
Des institutions issues d’un coup d’État, qui donnent au chef de l’État des pouvoirs exorbitants. Des institutions conçues dans un objectif : museler la classe ouvrière en intégrant ses organisations syndicales. Tous les présidents de la République, tous les gouvernements successifs de la Ve République, à commencer par de Gaulle, se sont cassé les dents sur cet objectif.
Et aujourd’hui, c’est Macron, plus isolé, plus fragile qu’aucun de ceux qui l’ont précédé, qui tente le tout pour le tout et qui, pour le faire, s’appuie sur le cadre que lui fournissent les institutions de la Ve République.
C’est bien dans l’esprit de ces institutions que Richard Ferrand, le tout nouveau président de l’Assemblée nationale, se prononce pour « un nouveau souffle » :
« Nous allons entamer l’an II du quinquennat, qui doit être celui de la République contractuelle (…). Le président veut, et je l’accompagnerai sur ce chemin, poursuivre l’intensité des réformes et fédérer davantage. »
Dans les jours qui viennent, Jean-Paul Delevoye, chargé par Macron du dossier brûlant de la réforme des retraites, réunit l’ensemble des organisations syndicales.
Au même moment, les déclarations sans ambiguïté du patron de la SNCF, Guillaume Pépy, sur le sort qui doit être réservé au statut des cheminots, confirment l’avenir que le capital financier et ce gouvernement à son service préparent à chacune des conquêtes sociales : tout, absolument tout devrait être liquidé.
Et c’est sur ce programme que le gouvernement entend « fédérer », c’est à ce programme que les organisations syndicales devraient s’associer, ce qui pour les organisations de la classe ouvrière revient très exactement à se liquider.
Le rejet grandit. Par milliers, élus, militants ouvriers, travailleurs, jeunes, entendent ne renoncer à aucun acquis, aucune conquête sociale et démocratique : ils ne veulent pas du chaos auquel conduit ce programme.
Dans cette situation où le gouvernement, le régime sont en crise, où les institutions sont en crise, il y a une intense recherche des moyens à mettre en œuvre pour faire barrage, stopper la marche au chaos. Cela soulève nombre de questions politiques qui sont au cœur de la discussion engagée pour préparer, organiser le grand rassemblement du 10 novembre pour la défense des acquis de 1936 et de 1945.
10 novembre 2018 à Paris : réunion nationale appelée par le comité national de résistance et de reconquête
Appel de la réunion nationale des délégués des comités locaux : « Une large discussion a lieu avec les milliers de militants qui veulent résister à Macron et qui veulent défendre et organiser la reconquête des acquis de 1936 et 1945. Cette discussion est engagée dans les comités dans lesquels se regroupent les militants ouvriers, syndicalistes, élus aux appartenances et aux parcours divers mais qui entendent contribuer à cette discussion. Ce travail de résistance et de reconquête face au basculement de société qu’organise Macron est une question politique essentielle. Elle exige d’élargir et de renforcer les comités comme cadre de discussion et d’action commune. C’est pourquoi les délégués réunis ce 23 juin appellent l’ensemble des comités à préparer une conférence de milliers de militants à l’automne pour rassembler une large force. » http://www.cnrr2018.sitew.fr
Des institutions issues d’un coup d’État, qui donnent au chef de l’État des pouvoirs exorbitants. Des institutions conçues dans un objectif : museler la classe ouvrière en intégrant ses organisations syndicales. Tous les présidents de la République, tous les gouvernements successifs de la Ve République, à commencer par de Gaulle, se sont cassé les dents sur cet objectif.
Et aujourd’hui, c’est Macron, plus isolé, plus fragile qu’aucun de ceux qui l’ont précédé, qui tente le tout pour le tout et qui, pour le faire, s’appuie sur le cadre que lui fournissent les institutions de la Ve République.
C’est bien dans l’esprit de ces institutions que Richard Ferrand, le tout nouveau président de l’Assemblée nationale, se prononce pour « un nouveau souffle » :
« Nous allons entamer l’an II du quinquennat, qui doit être celui de la République contractuelle (…). Le président veut, et je l’accompagnerai sur ce chemin, poursuivre l’intensité des réformes et fédérer davantage. »
Dans les jours qui viennent, Jean-Paul Delevoye, chargé par Macron du dossier brûlant de la réforme des retraites, réunit l’ensemble des organisations syndicales.
Au même moment, les déclarations sans ambiguïté du patron de la SNCF, Guillaume Pépy, sur le sort qui doit être réservé au statut des cheminots, confirment l’avenir que le capital financier et ce gouvernement à son service préparent à chacune des conquêtes sociales : tout, absolument tout devrait être liquidé.
Et c’est sur ce programme que le gouvernement entend « fédérer », c’est à ce programme que les organisations syndicales devraient s’associer, ce qui pour les organisations de la classe ouvrière revient très exactement à se liquider.
Le rejet grandit. Par milliers, élus, militants ouvriers, travailleurs, jeunes, entendent ne renoncer à aucun acquis, aucune conquête sociale et démocratique : ils ne veulent pas du chaos auquel conduit ce programme.
Dans cette situation où le gouvernement, le régime sont en crise, où les institutions sont en crise, il y a une intense recherche des moyens à mettre en œuvre pour faire barrage, stopper la marche au chaos. Cela soulève nombre de questions politiques qui sont au cœur de la discussion engagée pour préparer, organiser le grand rassemblement du 10 novembre pour la défense des acquis de 1936 et de 1945.
10 novembre 2018 à Paris : réunion nationale appelée par le comité national de résistance et de reconquête
Appel de la réunion nationale des délégués des comités locaux : « Une large discussion a lieu avec les milliers de militants qui veulent résister à Macron et qui veulent défendre et organiser la reconquête des acquis de 1936 et 1945. Cette discussion est engagée dans les comités dans lesquels se regroupent les militants ouvriers, syndicalistes, élus aux appartenances et aux parcours divers mais qui entendent contribuer à cette discussion. Ce travail de résistance et de reconquête face au basculement de société qu’organise Macron est une question politique essentielle. Elle exige d’élargir et de renforcer les comités comme cadre de discussion et d’action commune. C’est pourquoi les délégués réunis ce 23 juin appellent l’ensemble des comités à préparer une conférence de milliers de militants à l’automne pour rassembler une large force. » http://www.cnrr2018.sitew.fr
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