Informations Ouvrières n°521
Face à la morgue de Macron, aider au rassemblement
mercredi 19 septembre 2018
Face à la morgue de Macron, aider au rassemblement
Vincent VIssecq Membre du bureau national
« La chute dans l’opinion », c’est ainsi qu’est résumé le sondage publié par Le Figaro du 17 septembre 2018. L’action du gouvernement Macron, selon ce sondage « n’est vue positivement que par 19 % » de la population. La semaine précédente, ce même institut de sondages titrait déjà « Macron pire qu’Hollande » ! Pourtant rien ne semble arrêter la course vers le chaos du gouvernement Macron-Philippe. Plein de morgue, le premier se permettait dimanche une nouvelle petite phrase, fustigeant un chômeur ne trouvant pas de travail : « je traverse la rue, je vous trouve un emploi ».
Sur sa lancée, Macron claironne « il y a des métiers qui nécessitent une formation professionnelle. Quand les gens ne les ont pas, on les forme, c’est pour ça qu’on investit. » Étant professeur en lycée technologique et professionnel, je ne peux qu’être scandalisé de ces propos. En cette rentrée scolaire, les personnels de mon lycée ont appris la création d’une classe passerelle, destinée à accueillir des jeunes bacheliers n’ayant pas eu de place dans une formation de technicien supérieur. Ces classes improvisées à la va-vite sur tout le territoire (3 classes dans mon département) sont des classes sans programme et sans examen, qui ne sont pas reconnues comme une formation à BAC +1. Des jeunes titulaires du bac sont ainsi parqués dans des classes qui sont des passerelles sur le vide. Les collègues sont outrés par cette annonce. Et le ministre informe maintenant que 1 800 postes seront supprimés à la rentrée 2019 dans l’Éducation nationale, essentiellement dans les lycées !
Avec Parcoursup, deux cent mille jeunes sont exclus de l’enseignement supérieur, déroutés vers les formations privées, envoyés à des centaines de kilomètres de chez eux. La vérité, c’est que le gouvernement Macron- Philippe sabote l’avenir des jeunes !
Au-delà de l’arrogance des puissants, un basculement de société est impulsé par le gouvernement ! Il cherche à liquider systématiquement les acquis sociaux hérités de 1936 et 1945, en particulier les systèmes de retraites. Mais la résistance de la classe est là. Les cheminots ont combattu, par la grève, l’opération de destruction de la SNCF, créant les conditions de l’effritement actuel au sommet de l’État. Des appels intersyndicaux sont publiés exprimant les revendications, notamment le refus du système « universel » de retraite par points de Macron, la défense des régimes existants, général et spéciaux.
Même affaibli, sans base profonde dans la société, secoué par des affaires en série, ce gouvernement à la solde du capital financier international ne s’arrêtera pas tout seul. Comment imposer la défense des acquis de civilisation que sont la Sécurité sociale, les systèmes de retraites, l’école ? Peut-on se passer de parti ? Répondant à l’appel du Comité national pour la défense et la reconquête de 1936 et 1945, les militants du POI avec d’autres militants aideront à ce que des milliers de militants puissent discuter librement de toutes les questions qu’ils jugeront nécessaires, c’est le sens du rassemblement du 10 novembre.
Vincent VIssecq Membre du bureau national
« La chute dans l’opinion », c’est ainsi qu’est résumé le sondage publié par Le Figaro du 17 septembre 2018. L’action du gouvernement Macron, selon ce sondage « n’est vue positivement que par 19 % » de la population. La semaine précédente, ce même institut de sondages titrait déjà « Macron pire qu’Hollande » ! Pourtant rien ne semble arrêter la course vers le chaos du gouvernement Macron-Philippe. Plein de morgue, le premier se permettait dimanche une nouvelle petite phrase, fustigeant un chômeur ne trouvant pas de travail : « je traverse la rue, je vous trouve un emploi ».
Sur sa lancée, Macron claironne « il y a des métiers qui nécessitent une formation professionnelle. Quand les gens ne les ont pas, on les forme, c’est pour ça qu’on investit. » Étant professeur en lycée technologique et professionnel, je ne peux qu’être scandalisé de ces propos. En cette rentrée scolaire, les personnels de mon lycée ont appris la création d’une classe passerelle, destinée à accueillir des jeunes bacheliers n’ayant pas eu de place dans une formation de technicien supérieur. Ces classes improvisées à la va-vite sur tout le territoire (3 classes dans mon département) sont des classes sans programme et sans examen, qui ne sont pas reconnues comme une formation à BAC +1. Des jeunes titulaires du bac sont ainsi parqués dans des classes qui sont des passerelles sur le vide. Les collègues sont outrés par cette annonce. Et le ministre informe maintenant que 1 800 postes seront supprimés à la rentrée 2019 dans l’Éducation nationale, essentiellement dans les lycées !
Avec Parcoursup, deux cent mille jeunes sont exclus de l’enseignement supérieur, déroutés vers les formations privées, envoyés à des centaines de kilomètres de chez eux. La vérité, c’est que le gouvernement Macron- Philippe sabote l’avenir des jeunes !
Au-delà de l’arrogance des puissants, un basculement de société est impulsé par le gouvernement ! Il cherche à liquider systématiquement les acquis sociaux hérités de 1936 et 1945, en particulier les systèmes de retraites. Mais la résistance de la classe est là. Les cheminots ont combattu, par la grève, l’opération de destruction de la SNCF, créant les conditions de l’effritement actuel au sommet de l’État. Des appels intersyndicaux sont publiés exprimant les revendications, notamment le refus du système « universel » de retraite par points de Macron, la défense des régimes existants, général et spéciaux.
Même affaibli, sans base profonde dans la société, secoué par des affaires en série, ce gouvernement à la solde du capital financier international ne s’arrêtera pas tout seul. Comment imposer la défense des acquis de civilisation que sont la Sécurité sociale, les systèmes de retraites, l’école ? Peut-on se passer de parti ? Répondant à l’appel du Comité national pour la défense et la reconquête de 1936 et 1945, les militants du POI avec d’autres militants aideront à ce que des milliers de militants puissent discuter librement de toutes les questions qu’ils jugeront nécessaires, c’est le sens du rassemblement du 10 novembre.
Cliquez ici --->IO 521.pdf
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