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dimanche 10 février 2019

5 février : les Gilets jaunes, des syndicats, manifestent dans tout le pays - jeudi 7 février 2019

5 février : les Gilets jaunes, des syndicats, manifestent dans tout le pays

jeudi 7 février 2019
par  poi 38 



5 février : les Gilets jaunes, des syndicats, manifestent dans tout le pays
Le 2 février, des dizaines de milliers de Gilets jaunes ont manifesté dans toute la France, pour le douzième samedi consécutif, en dénonçant particulièrement la répression sanglante déchaînée par le gouvernement : par centaines, des hommes, des femmes, souvent des jeunes, ont été blessés depuis le 17 novembre, pour certains grièvement, mutilés à vie par les grenades et les LBD.
Une sauvagerie sans précédent ! Mais les Gilets jaunes étaient encore là, en masse, bravant la répression, criant « Ça suffit ! », convaincus que Macron, dont ils ne cessent de réclamer la démission, devra finir par céder !
Et ce samedi encore, il y a eu de nombreux blessés parmi les manifestants, dont Louis Boyard, le jeune président de l’UNL, qui a appelé à ne rien lâcher et à manifester en masse le mardi suivant, 5 février.
Puis le 5 février, plus encore que les fois précédentes, Gilets jaunes et manifestants syndicaux ont mêlé leurs cortèges.
Face à ce gouvernement qui réprime, un mouvement de fond venu d’en bas se fraye un chemin malgré et contre les obstacles.
Dans plusieurs départements et localités, Gilets jaunes et syndicats ont appelé en commun à la grève et à manifester, exprimant l’aspiration à la jonction contre un gouvernement aux abois qui, le même jour, fait voter à l’Assemblée nationale une loi instituant le délit de manifester !
Louis Boyard, président de l’UNL,blessé à la manifestation du 2 février à Paris
« On ne lâchera pas ! »
« Je me suis pris un tir de grenade de désencerclement ou de LBD, pour le moment, on ne sait pas vraiment (…). Je suis entré aux urgences à 19 heures. J’ai attendu pendant trois heures et demie, parce que je n’étais pas tout seul. Il y avait énormément de Gilets jaunes à côté. Il y en avait qui avaient la mâchoire cassée, ou un bandeau sur l’œil, ou un impact sur le crâne. En vérité, j’étais un des plus chanceux : je n’ai été touché que sur le pied (…).
Et c’est comme cela tous les samedis ! Ce qu’il y a eu à Mantes-la-Jolie, en décembre, on ne l’oublie pas non plus ! La lycéenne de Grenoble qui a été défigurée, on ne l’oublie pas non plus ! Toutes ces violences policières, il y en a à toutes les manifestations, elles se sont presque banalisées. Derrière, il y a un responsable : c’est Christophe Castaner.
Du coup, je vais porter plainte, je veux obtenir justice. C’est Christophe Castaner qui est responsable (…). Je redemande à Christophe Castaner de recevoir une délégation de l’UNL (…).
Mardi, il y a la date du 5. Je ne vais céder ni à la violence ni à la peur. J’irai manifester mardi, j’irai bloquer des lycées mardi. Je me mettrai en grève. Je ne vais rien lâcher. Je vous invite à ne rien lâcher non plus, parce qu’un gouvernement qui utilise la violence, surtout contre sa jeunesse, c’est un gouvernement qui a peur, c’est un gouvernement qui est près de plier (…). On va gagner, on va les faire plier ! On se donne rendez-vous mardi 5, pour la grève générale, en bloquant les lycées, en ne cédant ni à la violence ni à la peur, pour interdire les LBD, pour mettre fin à Parcoursup, à la réforme du bac et à celle de la voie professionnelle, au service national universel, à toute la politique d’Emmanuel Macron qui fait qu’il est aujourd’hui minoritaire dans le pays. »
(Déclaration à sa sortie de l’hôpital, postée le 3 février.) 
Jérôme Rodrigues, Gilet jaune, blessé à l’œil par un tir de flash-ball le 26 janvier :
« On parle beaucoup de violences policières. Moi j’appelle cela de la violence gouvernementale. Et cette violence c’est la police qui l’applique parce qu’elle sert tout simplement de bouclier aux puissants qui tremblent sous la pression du peuple. »

Le bilan sanglant de Macron et de Castaner, à ce jour
– 124 blessés graves ;
– 20 personnes éborgnées par balles de LBD 40 ;
– 4 mains arrachées par des grenades GLI F4 ;
– 1 personne définitivement sourde ;
– plus de 2 000 blessés ;
– 12 morts en marge du mouvement.
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