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dimanche 10 février 2019

78 % contre la politique de Macron ! … Et pourtant il reste en place et prétend faire passer ses contre-réformes. - jeudi 31 janvier 2019

78 % contre la politique de Macron ! … Et pourtant il reste en place et prétend faire passer ses contre-réformes.

jeudi 31 janvier 2019
par  poi 38 



78 % contre la politique de Macron !
… Et pourtant il reste en place et prétend faire passer ses contre-réformes.

Macron utilise au maximum tout l’arsenal que les institutions antidémocratiques et bonapartistes de la Ve République mettent à sa disposition.
D’abord en déchaînant une répression brutale, systématique, pour terroriser. Samedi dernier, une fois de plus, plusieurs manifestants ont été gravement blessés, dont Jérôme Rodrigues, figure « Gilet jaune », atteint à l’œil.
Plus de deux mille manifestants ont été blessés depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes. Plus d’une centaine le sont gravement.
Mais cela ne suffit pas. Aujourd’hui débute à l’Assemblée nationale l’examen d’un projet de loi dite « anticasseurs ». En réalité, une attaque frontale, inédite, d’essence totalitaire, contre le droit de manifester.

Tenter de préserver le régime

Pour tenter de préserver le régime, tous les moyens sont mis en œuvre : tous les médias sont mobilisés pour braquer tous les projecteurs sur le « grand débat ». Interviewé dans le JDD, Laurent Berger, jamais avare d’un coup de main au pouvoir, donne tout le contenu de cette opération politique.
Chacun son camp. Le dirigeant de la CFDT a clairement choisi le sien. Le gouvernement peut en toute tranquillité réprimer et projeter ses mesures totalitaires contre cette liberté démocratique fondamentale qu’est le droit de manifester.
Poussant la logique jusqu’au bout, il salue le grand débat : « C’est une possibilité d’expression. À nous de nous en saisir. Qui va prendre ses responsabilités pour trouver une issue à la crise ? La CFDT est prête à jouer son rôle. Il faut partager le pouvoir et associer davantage les “corps intermédiaires” (…) : nous devons collectivement éteindre l’incendie. »
Le corporatisme pour aider Macron à faire passer ses mesures. C’est bien ce que des milliers de militants ouvriers ne peuvent accepter.

Plus que jamais, deux camps s’opposent

D’un côté un chef de l’État et un gouvernement en crise qui puisent dans les pires pratiques du régime bonapartiste de la Ve République.
De l’autre, des centaines de milliers qui, une nouvelle fois ce samedi, ont manifesté dans tout le pays, scandant comme chaque semaine : « Macron démission ! »
Dans plusieurs villes, départements, en plus grand nombre que les semaines précédentes, des assemblées communes regroupant des Gilets jaunes, des syndicats, ont eu lieu pour discuter des moyens à mettre en œuvre contre Macron, contre son gouvernement, pour gagner. De nombreuses manifestations communes se sont déroulées.
C’est dans ce contexte que de nombreux appels à la grève le 5 février prochain se multiplient.
Contre le carcan dans lequel on veut enfermer la classe ouvrière pour la paralyser et mieux faire passer les plans de Macron, ils refusent de rester l’arme au pied, ils veulent la jonction avec les Gilets jaunes et le mouvement de fond qu’ils expriment. Ils veulent aller le plus loin possible dans l’unité, dans l’action commune sur les revendications, contre Macron, contre son gouvernement, leur « grand débat » et leur politique. Ils cherchent à dresser le rapport de force « tous ensemble » et, à chaque fois que c’est possible, à réunir les assemblées générales, pour dégager par en bas les conditions de la grève pour gagner.

Aider à rassembler les forces de la classe

Aider à rassembler toutes les forces de la classe, cette question politique est au centre de toute la situation.
Depuis plus de deux mois, les centaines de milliers mobilisés expriment l’exigence démocratique de l’immense majorité qui n’en peut plus, qui ne veut plus de ce gouvernement, de sa politique au service du capital financier, qui se concentre sur un mot d’ordre : « Macron démission ! »
Cette question qui met en cause le pouvoir et le régime affole tous les sommets, panique les uns et les autres et explique pour beaucoup leur attitude à l’égard de la mobilisation en cours et leur soutien de facto à Macron. La masse de la population laborieuse ne veut plus des politiques qui se succèdent depuis des années et des partis qui les ont menées à tour de rôle.
Elles veulent en finir avec « l’ancien monde » et aussi avec le « nouveau monde » revendiqué par Macron. La population laborieuse veut vivre et c’est contradictoire avec le maintien de ce régime.
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